Baidi, l'Empereur BlancSacré appareil. Tant en ce qui concerne le look que les performances annoncées. Reste à savoir ce qui est vrai et ce qui est de la mystification.
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Formellement établie le 11 novembre 1949, la force aérienne chinoise (PLAAF) connut une expansion rapide dans les années 1950. Avec l'aide de l'Union Soviétique, elle put s'engager en Corée puis dans les opérations visant à chasser les nationalistes de leurs dernières possessions sur les côtes. La rupture politique avec Moscou et l'arrêt du soutien technique soviétique, puis les troubles intérieurs dans les années 1960 eurent des conséquences négatives sur son développement.
Dans les années 1980 et notamment à partir de 1985 sous l'impulsion de son nouveau commandant en chef Wang Hai, la PLAAF mit l'accent sur la formation, l'acquisition de nouveaux appareils et de technologies étrangères (ces dernières tentatives étant mises en échec après 1989 et la répression des manifestations place Tian'anmen). Fortement influencés par la campagne aérienne occidentale en Irak, les décideurs militaires et politiques inaugurèrent en 1993 une nouvelle politique de modernisation de la doctrine et des moyens. Ce changement de cap fit passer de nouveaux paliers à la PLAAF, devenue aujourd'hui l'une des plus puissantes forces aériennes de la planète.
En 1985, la PLAAF était organisée sur la base des sept régions militaires qui découpaient le territoire national. Les appareils en service étaient répartis en divisions (Shi) elles-mêmes divisées en régiments (Tuan). Depuis 2011, le système divisionnaire a été remplacé par celui des bases et des brigades (Lü). La brigade compterait un peu plus d'appareils que le régiment (entre dix-huit et quarante, contre dix-huit à vingt-quatre) répartis en quatre ou cinq groupes (Dadui). La plupart des régiments ont été convertis à ce format (certains ont été dissous durant le processus) mais il subsiste encore des unités ancien format notamment dans les formations de transport ainsi que des régiments indépendants spécialisés dans la reconnaissance ou la guerre électronique. Enfin, certaines unités dépendent directement du commandement central.
Des quatre bases initialement formés en 2011, on est passé fin 2018 à onze (peut-être douze). En 2016, les anciennes régions militaires ont été démantelées et intégrées à une répartition en cinq théâtres d'opérations, chacun de ces théâtres ayant dans son secteur deux bases (trois pour celui de l'Ouest et peut-être aussi pour celui du Nord). Formellement, les bases ont sur une aire géographique bien précise autorité sur les brigades, les batteries de défense antiaérienne et les équipements de détection radar, et doivent en même temps assurer la coordination avec les unités aériennes dépendant de l'armée et de la marine. Il est vraisemblable qu'elles disposent aussi de moyens pour entretenir, préparer ou réparer leurs terrains.
La formation des futurs équipages chinois a également subi de profonds changements depuis les années 1980. A l'heure actuelle, elle est d'abord assurée et par l'Air Force University Aviation qui se divise en deux entités (le Flight Basic Training Base et le Flight Instructor Training Base - qui entraîne les instructeurs). Après la formation initiale au FTIB (d'abord sur simulateurs puis six mois durant sur Nanchang CJ-6), les futurs pilotes sont envoyés dans l'une des trois académies ouvertes à cet effet (Harbin, Xi'an et Shijiazhuang) où ils suivront une période d'instruction de un à deux années. C'est durant cette deuxième phase qu'ils auront à se spécialiser (chasse, attaque au sol, pilotes de bombardiers/avions de transport, équipage de bombardiers/avions de transport, hélicoptères). Ils voleront à cette occasion entre 150 et 250 heures de vol selon leur orientation. La troisième phase dure une année et amène les pilotes à intégrer leur future unité pour s'y acclimater à leur futur appareil, tandis que les officiers des systèmes d'armes (WSO en anglais, en place arrière des avions biplaces) suivent une voie à part. L'ultime phase consiste en six mois d'entraînement supplémentaire avant une intégration définitive dans leur unité.
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La Chine dévoile un avion furtif futuriste propulsé par la plasmaAh, le fantasme du plasma ! Je crois que j'en ai entendu parlé depuis que j'ai commencé à suivre feu le forum AMN1…
Je ne sais pas s'ils ont beaucoup d'équipements compatibles avec les appareils occidentaux pour prendre pied sur le marché.Et il faudrait aussi savoir s'il y a beaucoup de constructeurs occidentaux qui ont envie de rendre leurs appareils opérationnels avec de l'armement chinois…
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