Xian JH-7 Flying Leopard (OTAN : Flounder)
Rappels
- Catégorie : Avion d'assaut
- Constructeur : Xian
- Premier vol : 14 décembre 1988
- Production : 114 appareils construits (cellules neuves)
Historique
A une époque pas si lointaine où, hormis les constructeurs européens équipant leurs marchés et quelques anciennes colonies, n’existaient que deux industries aéronautiques dignes de ce nom – celle des Etats-Unis et celle de l’Union Soviétique -, un troisième Etat tentait de se doter d’appareils de conception nationale, dans le but de faire plus tard jeu égal avec les deux superpuissances. Ce troisième larron, qui a survécu à la tourmente de la fin des années 1980 et qui tend à devenir de plus en plus important dans la conduite des affaires du monde, c’est la Chine.Depuis une décennie, les appareils chinois commencent à marquer le paysage aéronautique international. Et l’un d’entre eux, l’un des moins connus sans doute, aura peut-être à l’avenir une importance non négligeable. Cet appareil est le Xian JH-7. Il est à noter que l’on connaît le JH-7 sous plusieurs dénominations, JH-7, FBC-1 Flying Leopard (pour l’exportation) et par son code OTAN: Flounder.
A la fin des années 1970, désireuse de remplacer ses vieux H-5 (Iliouchine Il-28 Beagle) et ses Nanchang Q-5 d’attaque au sol, la Chine lança un vaste programme portant sur un appareil d’attaque au sol, destiné à ses forces aériennes et à sa marine, baptisé Hong-7 (H-7). L’armée de l’air devait se doter d’un appareil comparable au F-111 Aardvark, mais le programme, source de nombreuses difficultés, fut finalement abandonné.
Seule la marine chinoise poursuivit le programme qui, dans les deux cas, exigeait un appareil capable de porter 3 à 5 tonnes d’armement dans un rayon de combat de 800 kilomètres, capable de mener des missions air-sol à basse altitude, de jour comme de nuit et par tous les temps. En outre, il devait être muni d’une postcombustion, pour réduire sa course de décollage, et pouvoir voler à Mach 0,9 à moins de 500 mètres d’altitude.
La mission principalement demandée au H-7 était la lutte anti-navires, mais avec une capacité air-air pour sa propre défense. Par la suite, le H-7 et le JH-7 se sont vus attribuer des capacités air-sol supplémentaires. Au final, le JH-7 est un appareil d’attaque au sol comparable par de nombreux aspects au Panavia Tornado ou au Sukhoï Su-24 Fencer. Le premier vol du JH-7 a été effectué à la fin de l’année 1988, les premiers exemplaires de présérie étant reçus par l’armée de l’air chinoise en 1992. Le JH-7 commença à être connu dans les milieux aéronautiques vers 1996 et fut officiellement présenté lors du salon aéronautique de Zhuhai, en 1998.
Le JH-7 est un bimoteur biplace, dont les deux membres d’équipage partagent un cockpit en tandem. Cockpit d’ailleurs protégé, de même que les réservoirs internes de carburant. La voilure a été placée en hauteur de façon à ce que des armements encombrants puissent être emportés, même à basse altitude, ce qui est la raison d’être du JH-7.
L’armement de l’appareil est d’ailleurs conséquent : outre un canon bitube Gsh-23L (produit en Chine sous la dénomination Type 23-III) en position ventrale, le JH-7 est capable d’emporter plusieurs tonnes d’armement (les sources varient entre 5 et 9 tonnes), dont des missiles air-surface YJ-81 (C-801K, d'une portée de 50 km), des roquettes et des bombes non guidées, sur 5 points d'emport et 2 rails éjecteurs de missiles en bout d'ailes.
Le point d'emport ventral et 2 des 4 points des ailes sont capables de porter des réservoirs auxiliaires, de 1 400 litres chacun. Le système radar est constitué essentiellement d'un radar Type 232EH, capable de gérer des attaques air-surface. Le JH-7 fut aussi le premier appareil chinois à être pourvu d'un ensemble complet de protection : détecteur d'alerte radar, lance-leurres, systèmes de brouillage.
A la fin des années 1990, une version nettement améliorée du JH-7, le JH-7A, fut proposée par le constructeur et adoptée par la marine chinoise. Le JH-7A dispose entre autres d’une verrière faite en une seule pièce, ce qui améliore la visibilité, d’une structure incorporant des matériaux composites donc plus légère, d’un nouveau radar JL-10A Shan Ying Doppler (peut-être inspiré par le AWG-9 du F-14 Tomcat ; d’une portée de 104 kilomètres, capable de suivre 15 cibles et d’en engager 6 simultanément), d’un collimateur tête haute (HUD) et d’écrans LCD dans le cockpit.
Son armement a lui aussi été amélioré, avec 8 points d'emport et 2 rails éjecteurs de missiles. Le JH-7A est capable de bombardements guidés par laser, de missions air-sol et anti-navire. Pour cette dernière mission, les Chinois disposent notamment du missile russe Kh-31A Enfin, le JH-7A peut emporter des pods KG300G (brouillage) et KZ900 (missions ELINT) sur 2 points d'emport dédiés.
Cette configuration permet un usage du JH-7A dans des missions proches de celles réalisées par le Boeing EA-6G Prowler : elle le rend capable de mener des missions d'attaque antiradar, en utilisant le missile YJ-91 (copie chinoise du missile russe Kh-31P pourvue d'une tête chercheuse de fabrication chinoise, lui donnant un coefficient d'erreur de 8 à 10 mètres, et opérant sur les bandes entre 2 et 18 GHz). On a également vu des JH-7A chargés de bombes de 250 kg (jusqu'à 20), suspendues par grappes sous les ailes par des lance-bombes GDJ-4.
Dans les deux versions, la motorisation est assurée par 2 turbofans WS-9, en fait des Rolls-Royce Spey RB.168 Spey Mk202 produits sous licence (les premiers moteurs furent livrés du Royaume-Uni en 1975, la licence étant accordée en 1976). L'armement défensif comprend plusieurs missiles air-air, de différents types possibles : PL-5 (héritier de l'AA-2 Atoll soviétique et proche en performances de l'AIM-9G Sidewinder), PL-8 (le Python-3 israélien, fabriqué sous licence) ou encore PL-9.
Fortement concurrencé par le Su-27 Flanker dont la Chine venait de faire l’acquisition, le JH-7 a néanmoins retrouvé un second souffle depuis l’arrivée du JH-7A. Plus économique à l'usage et à la construction, et ne dépendant pas de fournisseurs extérieurs, l'appareil a réussi à sortir du placard. Le JH-7 est entré en service en 2001, le JH-7A suivant en 2004. La production est estimée entre 80 et 100 exemplaires, uniquement pour la marine chinoise. Certaines sources estiment qu'un total de 200 appareils sera atteint à terme. Deux régiments dépendant de la marine chinoise sont dotés de JH-7A :
- le 14ème Régiment Aérien, affecté à la 5ème Division d'Attaque et de Chasse, dépendante de la Flotte de la Mer du Nord ; base : Yantai (Laishan AB)
- le 27ème Régiment Aérien, affecté à la 9ème Division de Chasse, dépendante de la Flotte de la Mer du Sud ; base : Sanya
Deux autres régiments sont pourvus de JH-7 :
- les 16ème et 17ème Régiments Aériens, affectés à la 6ème Division de Chasse-Bombardement, dépendante de la Flotte de la Mer de l'Est ; base : Shanghaï (Dachang AB)
L'armée de l'air chinoise alignait jusqu'à présent un unique régiment, sur JH-7A. Ce régiment était le 82ème, basé à Hanzhou (Jianqiao AB), dépendant de la 28ème Division Aérienne, dans la région militaire de Nanjing. Mais il apparaît que deux autres régiments, auparavant formés de Nanchang Q-5, ont été pourvus de JH-7A : il s'agit du 31ème, dépendant de la 11ème Division d'Attaque (région militaire de Shenyang), et du 14ème, dépendant de la 5ème Division d'Attaque au Sol (région militaire de Jinan).
Cela confirme le retour en grâce du JH-7, tout comme cela indique que les Chinois accordent désormais une place croissante aux missions air-sol et air-surface. Cette arrivée croissante se faisant au détriment des Nanchang Q-5 plus anciens.
En revanche, bien que l’appareil ait été proposé à l’exportation, il n’a pour l’heure suscité aucun intérêt officiel à l'étranger.
Texte de Ciders, avec son aimable autorisation.
Pays utilisateurs
- Chine : Aéronavale chinoise (120 exemplaires)
- Xian JH-7
- Xian JH-7A (52 exemplaires initialement, 35 exemplaires actuellement)
- Chine : Armée de l'air chinoise
- Xian JH-7A (114 exemplaires initialement, 72 exemplaires actuellement)
Versions
- Xian FBC-1 : Version proposée à l'exportation.
- Xian JH-7 : Version initiale de production.
- Xian JH-7A : Version améliorée du JH-7.
- Xian JH-7B : Version en cours de développement.
Sur le forum…
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Ils en font régulièrement, dans le cadre d'opérations bilatérales ou multilatérales avec d'autres pays membres de l'Organisation de Coopération de Shanghaï.Ah que je destroye tout ! Ou pas. Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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Tiens, les Chinois font donc des exercices avec les Russes ?
Je pensais que les relations avaient été un peu refroidies, il faut croire que non.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
Des JH-7A engagés dans un grand exercice bilatéral avec la Russie
Au vu de l'immatriculation du premier appareil (20029), je dirais que ces JH-7A viennent du 31è Régiment, dépendant de la 11è Division d'Attaque au Sol (région militaire de Shenyang), ordinairement basé à Siping.Ah que je destroye tout ! Ou pas. Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18 -
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Une fiche sur un appareil qui me plaît beaucoup. Et qui gagnerait à être connu, notamment des servants des défenses antiaériennes de l'US Navy.
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A une époque pas si lointaine où, hormis les constructeurs européens équipant leurs marchés et quelques anciennes colonies, n’existaient que deux industries aéronautiques dignes de ce nom – celle des Etats-Unis et celle de l’Union Soviétique -, un troisième Etat tentait de se doter d’appareils de conception nationale, dans le but de faire plus tard jeu égal avec les deux superpuissances. Ce troisième larron, qui a survécu à la tourmente de la fin des années 1980 et qui tend à devenir de plus en plus important dans la conduite des affaires du monde, c’est la Chine. Depuis une décennie, les appareils chinois commencent à marquer le paysage aéronautique international. Et l’un d’entre eux, l’un des moins connus sans doute, aura peut-être à l’avenir une importance non négligeable. Cet appareil est le Xian JH-7. Il est à noter que l’on connaît le JH-7 sous plusieurs dénominations, JH-7, FBC-1 Flying Leopard ( pour l’exportation ) et par son code OTAN: Flounder.
A la fin des années 1970, désireuse de remplacer ses vieux H-5 ( Iliouchine Il-28 Beagle ) et ses Nanchang Q-5 d’attaque au sol, la Chine lança un vaste programme portant sur un appareil d’attaque au sol, destiné à ses forces aériennes et à sa marine, baptisé Hong-7 ( H-7 ). L’armée de l’air devait se doter d’un appareil comparable au F-111 Aardvark, mais le programme, source de nombreuses difficultés, fut finalement abandonné. Seule la marine chinoise poursuivit le programme qui, dans les deux cas, exigeait un appareil capable de porter 3 à 5 tonnes d’armement dans un rayon de combat de 800 kilomètres, capable de mener des missions air-sol à basse altitude, de jour comme de nuit et par tous les temps. En outre, il devait être muni d’une postcombustion, pour réduire sa course de décollage, et pouvoir voler à Mach 0,9 à moins de 500 mètres d’altitude. La mission principalement demandée au H-7 était la lutte anti-navires, mais avec une capacité air-air pour sa propre défense. Par la suite, le H-7 et le JH-7 se sont vus attribuer des capacités air-sol supplémentaires. Au final, le JH-7 est un appareil d’attaque au sol comparable par de nombreux aspects au Panavia Tornado ou au Sukhoï Su-24 Fencer. Le premier vol du JH-7 a été effectué à la fin de l’année 1988, les premiers exemplaires de présérie étant reçus par l’armée de l’air chinoise en 1992. Le JH-7 commença à être connu dans les milieux aéronautiques vers 1996 et fut officiellement présenté lors du salon aéronautique de Zhuhai, en 1998.
Le JH-7 est un bimoteur biplace, dont les deux membres d’équipage partagent un cockpit en tandem. Cockpit d’ailleurs protégé, de même que les réservoirs internes de carburant. La voilure a été placée en hauteur de façon à ce que des armements encombrants puissent être emportés, même à basse altitude, ce qui est la raison d’être du JH-7. L’armement de l’appareil est d’ailleurs conséquent : outre un canon bitube Gsh-23L ( produit en Chine sous la dénomination Type 23-III) en position ventrale, le JH-7 est capable d’emporter plusieurs tonnes d’armement ( les sources varient entre 5 et 9 tonnes ), dont des missiles air-surface YJ-81 ( C-801K, d'une portée de 50 km ), des roquettes et des bombes non guidées, sur 5 points d'emport et 2 rails éjecteurs de missiles en bout d'ailes. Le point d'emport ventral et 2 des 4 points des ailes sont capables de porter des réservoirs auxiliaires, de 1 400 litres chacun. Le système radar est constitué essentiellement d'un radar Type 232EH, capable de gérer des attaques air-surface. Le JH-7 fut aussi le premier appareil chinois à être pourvu d'un ensemble complet de protection : détecteur d'alerte radar, lance-leurres, systèmes de brouillage.
A la fin des années 1990, une version nettement améliorée du JH-7, le JH-7A, fut proposée par le constructeur et adoptée par la marine chinoise. Le JH-7A dispose entre autres d’une verrière faite en une seule pièce, ce qui améliore la visibilité, d’une structure incorporant des matériaux composites donc plus légère, d’un nouveau radar JL-10A Shan Ying Doppler ( peut-être inspiré par le AWG-9 du F-14 Tomcat ; d’une portée de 104 kilomètres, capable de suivre 15 cibles et d’en engager 6 simultanément ), d’un collimateur tête haute ( HUD ) et d’écrans LCD dans le cockpit. Son armement a lui aussi été amélioré, avec 8 points d'emport et 2 rails éjecteurs de missiles. Le JH-7A est capable de bombardements guidés par laser, de missions air-sol et anti-navire. Pour cette dernière mission, les Chinois disposent notamment du missile russe Kh-31A Enfin, le JH-7A peut emporter des pods KG300G ( brouillage ) et KZ900 ( missions ELINT ) sur 2 points d'emport dédiés. Cette configuration permet un usage du JH-7A dans des missions proches de celles réalisées par le Boeing EA-6G Prowler : elle le rend capable de mener des missions d'attaque antiradar, en utilisant le missile YJ-91 ( copie chinoise du missile russe Kh-31P pourvue d'une tête chercheuse de fabrication chinoise, lui donnant un coefficient d'erreur de 8 à 10 mètres, et opérant sur les bandes entre 2 et 18 GHz ). On a également vu des JH-7A chargés de bombes de 250 kg ( jusqu'à 20 ), suspendues par grappes sous les ailes par des lance-bombes GDJ-4.
Dans les deux versions, la motorisation est assurée par 2 turbofans WS-9, en fait des Rolls-Royce Spey RB.168 Spey Mk202 produits sous licence ( les premiers moteurs furent livrés du Royaume-Uni en 1975, la licence étant accordée en 1976 ). L'armement défensif comprend plusieurs missiles air-air, de différents types possibles : PL-5 ( héritier de l'AA-2 Atoll soviétique et proche en performances de l'AIM-9G Sidewinder ), PL-8 ( le Python-3 israélien, fabriqué sous licence ) ou encore PL-9.
Fortement concurrencé par le Su-27 Flanker dont la Chine venait de faire l’acquisition, le JH-7 a néanmoins retrouvé un second souffle depuis l’arrivée du JH-7A. Plus économique à l'usage et à la construction, et ne dépendant pas de fournisseurs extérieurs, l'appareil a réussi à sortir du placard. Le JH-7 est entré en service en 2001, le JH-7A suivant en 2004. La production est estimée entre 80 et 100 exemplaires, uniquement pour la marine chinoise. Certaines sources estiment qu'un total de 200 appareils sera atteint à terme. Deux régiments dépendant de la marine chinoise sont dotés de JH-7A :
- le 14ème Régiment Aérien, affecté à la 5ème Division d'Attaque et de Chasse, dépendante de la Flotte de la Mer du Nord ; base : Yantai ( Laishan AB )
- le 27ème Régiment Aérien, affecté à la 9ème Division de Chasse, dépendante de la Flotte de la Mer du Sud ; base : Sanya
Deux autres régiments sont pourvus de JH-7 :
- les 16ème et 17ème Régiments Aériens, affectés à la 6ème Division de Chasse-Bombardement, dépendante de la Flotte de la Mer de l'Est ; base : Shanghaï ( Dachang AB )
L'armée de l'air chinoise alignait jusqu'à présent un unique régiment, sur JH-7A. Ce régiment était le 82ème, basé à Hanzhou ( Jianqiao AB ), dépendant de la 28ème Division Aérienne, dans la région militaire de Nanjing. Mais il apparaît que deux autres régiments, auparavant formés de Nanchang Q-5, ont été pourvus de JH-7A : il s'agit du 31ème, dépendant de la 11ème Division d'Attaque ( région militaire de Shenyang ), et du 14ème, dépendant de la 5ème Division d'Attaque au Sol ( région militaire de Jinan ). Cela confirme le retour en grâce du JH-7, tout comme cela indique que les Chinois accordent désormais une place croissante aux missions air-sol et air-surface. Cette arrivée croissante se faisant au détriment des Nanchang Q-5 plus anciens.
En revanche, bien que l’appareil ait été proposé à l’exportation, il n’a pour l’heure suscité aucun intérêt officiel à l'étranger.
…
Caractéristiques :
Type: Chasseur-bombardier
1er vol du prototype: 14 décembre 1988
Mise en service: 1992
Version : JH-7
Motorisation : 2 turbofans WS-9 (Rolls-Royce Spey Mk202), d'une puissance unitaire de 91,26 kN
Equipage : 1 pilote, 1 opérateur systèmes
Vitesse maximale : Mach 1,7 en altitude
Vitesse de croisière : Mach 0,85
Plafond pratique : 16 000 m
Distance franchissable maximale : 3 650 km ( avec réservoirs extérieurs )
Rayon d'action de combat : environ 1 700 km
Masse à vide : 14 500 kg
Masse maximale au décollage : 28 475 kg
Envergure : 12,8 m
Longueur du fuselage : 22,32 m
Hauteur au sol : 6,22 m
Surface alaire : 52,3 mètres carrés
Armement :
- 1 canon bitube Type 23-III de calibre 23 mm ( 200 obus )
- 6 500 kg de charge utile
Pays utilisateurs : ChineAh que je destroye tout ! Ou pas. Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18