Depuis 2010, nous présentons 387 armées de l'air sur un site gratuit et sans aucune publicité.
Elles sont accompagnées par 3,087 appareils (15,918 versions et sous-versions !), 3,177 bases aériennes et 2,013
moteurs ; le tout avec pas moins de 18,382 photos.
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Dès 1943, le comité Brabazon fut chargé de réfléchir à l'avenir de l'aviation civile britannique et de définir les différents modèles d'avions dont auraient besoin les compagnies aériennes. Il en résulta 5 propositions différentes, dont le type II était un avion moyen-courrier, pressurisé, prévu pour emporter 24 passagers à 1750 miles (plus de 2800 km) à 200 mph (320 km/h).
Vickers, par la voix de son ingénieur en chef Rex Pierson, penchait pour un avion doté de turbopropulseurs. Cette technologie étant encore nouvelle, le comité Brabazon ne fut pas convaincu et sépara le type II en 2 projets distincts : le IIA qui allait aboutir au Airspeed Ambassador, et le IIB qui échut à Vickers en avril 1945. British European …
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En 1976, l'armée polonaise cherchait un avion d'entraînement avancé, capable de remplacer ses TS-11 Iskra. PZL-Mielec proposa un appareil biréacteur à ailes hautes et entrée d'air latérales. De fait, comme certains appareils de sa génération, le I-22 ressemblait à un Alphajet, peut-être un peu plus aplati.
Un appel d'offres officiel fut lancé en 1980 sous l'appellation Iskra-22, concernant un appareil d'entraînement avancé avec des capacités de combat secondaire.
Le prototype effectua son vol inaugural le 3 mars 1985. Il était motorisé par 2 PZL-5 SO-3W22. Il pouvait être armé d'un canon Gsh-23L de 23 mm (200 obus), ou UPK-23 (250 obus) et de missiles air-air R-60. En septembre 1991, 9 appareils de présérie furent commandés. Seuls 5 d'entre eux furent …
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A la fin des années 1940, l'Union Soviétique était encore en pleine reconstruction. Elle entrait aussi de plein pied dans une nouvelle ère aéronautique, et commençait à entrevoir de nouvelles possibilités pour l'aviation, aussi bien militaire que commerciale. C'est dans ce contexte que fut crée, en mai 1946, un nouveau bureau d'études (acronyme OKB, en russe), confié à Oleg Antonov. Ce dernier, qui devait se baser en Ukraine, à Kiev, décida de se spécialiser dans les appareils de transport.
Au début de l'année 1951, l'OKB Antonov se lança seul dans la conception d'un nouveau modèle, qui fut désigné DT-5/8 (
Desahntno-Trahnsportnyy, appareil de transport d'assaut). Ces travaux suscitèrent progressivement l'intérêt des militaires soviétiques. En effet, le DT-5/8 était conçu …
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Les ventes du Lockheed 14 Super Electra s'étaient révélées décevantes, surtout face au DC-3 plus grand et pourtant plus économique. Lockheed décida donc d'allonger la cellule du Model 14 d'1 mètre 68, ce qui permettait de rajouter 2 rangs de sièges. Le Model 18 pouvait donc emporter 15 à 18 passagers, 26 en configuration haute-densité.
Le prototype du Lockheed 18 était un Lockheed 14 modifié. Ce dernier, le 4e construit, venait d'un lot retourné par Northwest Airlines après une série de crashs. 2 autres Lockheed 14 allaient être modifiés en Lockhhed 18.
Le vol inaugural eut lieu le 21 septembre 1939. Il faudra attendre le 2 février 1940 pour voir voler un Lockheed 18 construit neuf, le 4e. Le Lodestar …
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En 1947, le projet Tu-73 souffrit de quelques retards. Afin de mieux se familiariser avec le nouveau moteur qu'était le réacteur, Tupolev proposa de remotoriser un de ses modèles à pistons avec les réacteurs obtenus peu de temps auparavant auprès des Britanniques.
De fait, le projet, baptisé Tu-77 en interne et placé sous la direction de Sergueï Yeger, avait déjà bien avancé et avait pour base une cellule de Tu-2S et deux réacteurs Nene. Début mai, la construction du prototype commença. L'approbation officielle fut obtenue le 21 mai 1947, avec 5 exemplaires supplémentaires à modifier à l'usine n°23 de Zavod.
Outre la motorisation, d'autres changements intervinrent : le dièdre positif de l'aile fut abaissé de 6° à 3°, le fuselage …
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Avant que les équipages et les pilotes ne prennent place à bord d’avions de combat, il doivent subir une solide formation, qui passe notamment par l’apprentissage du vol. Cette tâche peut paraître ingrate mais elle n’en demeure pas moins essentielle. Pendant longtemps, cette tâche fut dévolue à des variantes d’appareils déjà existants : en Union Soviétique, les lettres “U”, “UM” voire “UTI” accolées au numéro d’un chasseur ou d’un bombardier (exemple : le MiG-21U) désignaient ces variantes biplaces dédiées à l’entraînement avancé.
Mais pour l’apprentissage de base, il fallait (et il faut encore) en passer par des appareils moins performants, moins sophistiqués et souvent à propulsion par hélice. Le Yak-11 en est un exemple notable et, par bien des aspects, …
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Dès 1946, Giuseppe Gabrielli, qui avait conçu les G.50 et G.55 lors de la seconde guerre mondiale, se lança dans l'étude d'un avion d'entraînement de base.
L'appareil, nommé G.46, était un appareil monomoteur à ailes basse, au train classique rétractable. Sa construction était entièrement métallique, ce qui était une première en Italie. Il était biplace, en tandem, et les membres d'équipages prenaient place sous une longue verrière s'ouvrant sur le côté. Ses ailes et son train d'atterrissage restaient très proche des G.55 et G.59.
Le prototype, nommé G.46B et désigné MM-52000, effectua son premier vol le 25 juin 1947. Équipé d'un moteur Alfa Roméo 115bis de 195 hp, il démontra une bonne maniabilité, de bonnes performances, une sécurité en vol …
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En 1975, le DARPA, se basant sur les enseignements de la guerre du Vietnam et du Kippour, lança un appel d'offres pour 2 démonstrateurs d'un appareil furtif dans le cadre du projet Have Blue. Le projet de Lockheed l'emporta sur celui de Northrop en avril 1976, les Skunks Works ayant proposé un appareil s'appuyant sur l'expérience acquise sur le A-12 Oxcart, mais aussi sur les travaux d'un ingénieur… russe.
Les 2 exemplaires construits empruntaient des éléments à d'autres appareils (tels que le train d'atterrissage du A-10, les CDVE du F-16, le cockpit du F-5 et les réacteurs du T-2), au sein d'une cellule aux formes polyédriques, construite en RAM (Radar Absorbent Materials, c'est-à-dire un revêtement absorbant les ondes radars). Les …
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Parallèlement à la conception du Mirage 2000, Dassault étudia dès septembre 1976 un concept biréacteur basé sur le réacteur M-53. Cet appareil reprenait la plupart des concepts développés avec le 2000, dont le retour à l’aile delta et les commandes de vol électriques. Il était développé sur fonds propres par Dassault et les industriels participants au programme, qui avait espéré le faire financer par le gouvernement. L'appareil fut conçu sous la houlette de Bruno Revellin-Falcoz.
Le nouvel avion, baptisé Super Mirage 4000, était construit en matériaux composites, possédait des plans canards ajustables en vol, une dérive en fibre de carbone contenant du carburant (675 litres) et était nettement plus grand et plus lourd que le 2000. D’abord destiné à la …
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En 1951, René Leduc signe avec le gouvernement français le contrat 2138/51 pour un intercepteur supersonique, le 022S (S pour Supersonique). Cet appareil doit atteindre pas moins de 25000 mètres en 7 minutes, ce qui donne une vitesse ascensionnelle moyenne de 60 m/s, et une vitesse ascensionnelle initiale de 370 m/s. 2 prototypes sont commandés avec ce contrat.
Le Leduc 022 doit cette fois pouvoir décoller par ses propres moyens car il est appelé à remplir des missions opérationnelles, et voler à Mach 2 à 16000 mètres.
Pour ce faire, Leduc imagine d'installer au centre même du statoréacteur un réacteur d'appoint, un Atar 101D3 de 2800 kgp. Le Leduc dispose aussi d'ailes en flèche (plus grande que chez ses prédécesseurs), …
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Lors de la guerre de Corée, le Strategic Air Command prend conscience de la nécessité protéger ses futurs B-36, grâce à un chasseur à long rayon d’action. McDonnell propose alors une version agrandie et plus puissante de son XF-88, le F-101. Celui-ci se caractérise par un fuselage lisse de grandes dimensions, avec des prises d’air situées dans l’emplanture des ailes. Une poutre prolonge le fuselage au-delà des tuyères et supporte une dérive en T.
Le SAC se désintéresse du Voodoo avant même son premier vol, mais le Tactical Air Command l’accepte en tant que chasseur de pénétration profonde, armé de 4 canons de 20 mm. Ses essais commencent le 29 septembre 1954 à Muroc, et révèlent une grave tendance à …
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Arme de portée limitée, fragile et peu précise, la torpille apparut dans les années 1860 et fut utilisée de manière intensive pour la première fois durant la Guerre de Sécession (1861-1865) qui déchira les États-Unis. Elle fut perfectionnée par le Britannique Robert Whitehead en 1864, avant d'être adoptée progressivement, et avec plus ou moins d'enthousiasme par les grandes marines du moment. Un type de navire spécialisé, le torpilleur, fut crée pour l'occasion, et inspira de grands espoirs en France (notamment auprès des théoriciens de la Jeune École) mais aussi au Japon. Les torpilleurs japonais furent engagés au combat lors de la guerre avec la Russie en 1905.
Les premiers avions conçus pour emporter une torpille furent déployés durant la Première …