Même si sur les images cela ressemble plus à de véritables missiles, il n'y a pas de quoi rassurer la Corée du Sud et l'Ukraine.

Sur le papier, la Corée du Nord aligne un nombre considérable d'appareils de combat et de support. Cependant, les chiffres sont trompeurs. Bien que mettant en ligne plusieurs centaines d'appareils, ceux-ci sont pour la plupart anciens voire complètement démodés. La crise économique frappant le pays et la hausse du prix du pétrole ont drastiquement réduit le temps de vol annuel des équipages et la fin des flux de pièces détachées en provenance d'Union Soviétique ont cloué au sol une large part des appareils. Cependant, une certaine amélioration semble s'être produite depuis les années 2010 et l'armée de l'air nord-coréenne a gagné en visibilité, notamment par l'organisation de meetings aériens (notamment à Wonsan).
D'une manière générale, les données manquent pour étudier cette force aérienne : l'ordre de bataille actuel est mal connu et les unités ne sont pas toutes identifiées. De surcroît, le régime nord-coréen maintient un certain secret sur ses infrastructures : les bases aériennes identifiées sont nombreuses, souvent pourvues de tunnels de maintenance et d'installations de stockage creusées sous les collines environnantes Il existe aussi quantité de portions de routes ou d'autoroutes aménagées (notamment pour l'utilisation d'avions légers) ainsi que plusieurs sites-leurres.
Selon un rapport sud-coréen, l'armée de l'air nord-coréenne mettait en œuvre en 1999 pas moins de 1 670 appareils répartis en 850 appareils de combat, 510 de support et 310 hélicoptères. Les données plus récentes fournies par le Military Balance 2021 donnent 545 avions de combat opérationnels, un peu plus de 200 avions de transport (pour l'immense majorité des appareils légers), autant d'avions d'entraînement et 286 hélicoptères. A quoi il faut rajouter plusieurs centaines de missiles antiaériens et quelques drones.
La structure de cette force est basée sur une organisation en régiments (généralement de trois escadrons chacun) eux-mêmes intégrés à des divisions. Chacune de ces divisions est affectée à un territoire précis et dispose en plus de ses moyens aériens du contrôle des unités de détection radar et de défense antiaériennes qui y sont présentes. On compte en tout six divisions opérationnelles.
Trois d'entre elles assurent la défense d'une partie de l'espace aérien nord-coréen : la première s'occupe de la côte occidentale et de la région de Pyongyang, la seconde de la côte orientale et la troisième du sud du pays et de la zone démilitarisée. La huitième division aérienne se charge des missions de formation et secondairement, de la protection du nord-est du pays. Deux divisions supplémentaires, la cinquième et la sixième, s'occupent des opérations de transport. Il existerait également plusieurs régiments indépendants dont on sait fort peu de choses dont un régiment dédié à la guerre électronique, un aux essais en vol et un à la coopération avec la marine. Enfin, la compagnie aérienne nationale Air Koryo est susceptible d'apporter son appui en cas de besoin.
La liste présente sur le site comporte en plus des installations militaires un certain nombre de terrains utilisables par les élites nord-coréennes, notamment des hélisurfaces proches de palais ou de zones protégées.
Les chiffres fournis sont évidemment sujets à caution et ne sont pas absolument pas certains.
Sacrés Coréens quand même…C'est vrai qu'ils sont présents dans à peu près toutes les armes, avec des copies ou des modèles originaux. En ce qui concerne les craintes de copies de technologies des drones israéliens, je me fais (peut-être à tors) pas trop de soucis. En tout cas, ce n'est pas en copiant la cellule (comme c'est apparemment le cas) que l'avionique est la même.
d9pouces a dit le 12/10/2020 à 06:49 :En air-air ? Si tu parles des missiles balistiques, c'est possible. Mais sinon, pas mal de neuf oui (chars, VTT, sol-air).
Avec des nouveaux missiles présentés, apparemment