Chine
Dès le début des années, la marine de la Chine populaire a été dotée d'unités aériennes, aussi bien de chasse que de bombardement. Cette composante (PLANAF, de son acronyme anglophone) a connu des évolutions importantes, notamment à partir des années 2000.
Jusqu'en 2018, elle était organisée selon le même modèle divisionnaire que l'armée de l'air, chaque division encadrant des régiments, des régiments indépendants existant parallèlement. A cette date, une réforme organique fit passer une partie des régiments (ceux de combat) au format brigade, ces brigades passant sous le contrôle de l'une des trois flottes chinoises (mer du Nord, mer de l'Est et mer du Sud). L'amélioration qualitative du parc permit alors à l'aéronavale de mettre en ligne un éventail varié d'appareils : chasseurs, avions d'attaque, bombardiers, appareils de transport ainsi que des modèles spécialisés (guerre électronique, PATMAR, SURMAR, guerre des mines), et enfin des hélicoptères. Chaque flotte disposait donc d'un éventail varié d'appareils, allant parfois des intercepteurs aux appareils de guerre électronique. A cela, il fallait rajouter une brigade de défense radar par flotte ainsi que des régiments aériens indépendants.
En 2023, une nouvelle réforme fit passer l'essentiel des formations de combat, ainsi que les unités de défense antiaérienne, les radars et la défense côtière sont passés sous le contrôle de l'armée de l'air chinoise. Plusieurs brigades de chasseurs et d'avions d'attaque furent ainsi transférés à la PLAAF, changeant de numéros d'identification à cette occasion. L'idée semble une rationalisation de la défense des littoraux et un recentrage de l'aéronavale sur l'aviation embarquée et les missions de patrouille et de surveillance maritime.
En 2025, l'organisation de la PLANAF mêle des brigades et des régiments dépendant directement des nouveaux théâtres de commandement (Nord, Est et Sud) ayant remplacé les anciennes régions militaires chinoises, ainsi que des unités allouées à l'une des sept divisions encore opérationnelles (chacune mettant en œuvre de un à trois régiments). Ce à quoi il faut ajouter les unités de formation.
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Général d'armée aérienneDe base, j'aurais dit « évidemment que oui », mais tu mets le douteJe n'ai pas non plus trouvé de photographie le montrant armé dans cette configuration, d'où mon doute.Effectivement, je n'ai vu aucune photo avec de l'armement, et on ne voit que des pylônes équipés de brouilleurs (qui ont l'air assez massifs).
Général de corps aérienjericho a dit le 13/11/2024 à 09:58 :Dans cette configuration, le Shenyang J-15D montre ses dentsOn sait si dans cette configuration il peut également être armé ? (missiles anti-radar ou air-surface, etc…)
Effectivement, je n'ai vu aucune photo avec de l'armement, et on ne voit que des pylônes équipés de brouilleurs (qui ont l'air assez massifs).
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Général d'armée aérienneDans cette configuration, le Shenyang J-15D montre ses dentsOn sait si dans cette configuration il peut également être armé ? (missiles anti-radar ou air-surface, etc…)
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