Historique
La force aérienne biélorusse est l'héritière des puissantes forces aériennes soviétiques déployées sur le territoire biélorusse avant 1991. Celles-ci comprenaient notamment des éléments de la 46è Armée aérienne (essentiellement des bombardiers stratégiques Tupolev Tu-16 et Tu-22) et surtout la puissante 26è Armée aérienne. Cette dernière formation, correspondant au district militaire de Biélorussie, rassemblait plusieurs centaines d'appareils au sein de plusieurs régiments d'attaque au sol, de bombardement, de chasse ou spécialisés.
A la chute de l'Union Soviétique, la Biélorussie hérita en partie des formidables moyens déployés sur son sol (les appareils de bombardement stratégique étant remis à la Russie). Ces moyens furent rassemblés au sein d'une toute nouvelle force nationale. Cette force subit une réduction de ses moyens après la signature du traité sur les forces conventionnelles en Europe (1992). Le pays en profita pour retirer du service ses plus vieux appareils. A l'heure actuelle, les VVS mettent en ligne environ soixante-dix avions de combat et ont été réorganisées autour de trois grandes bases aériennes.
La Biélorussie a développé une petite industrie aéronautique qui s'est lancée, avec un succès relatif, dans la modernisation de chasseurs d'origine soviétique (programmes MiG-29BM et Su-27UBM). Elle a aussi cherché à exporter une partie de ses surplus : plusieurs ventes ont été enregistrées ces dernières années (une trentaine de MiG-23 vers la Syrie, dix-huit Su-25 vers le Pérou…). Les dernières années ont cependant été marquées par des réductions successives de format, la mise à la retraite anticipée de plusieurs dizaines d'appareils et la fermeture de nouvelles bases. Quelques acquisitions (Yak-130, bientôt Sukhoï Su-30) permettent d'apporter un peu de sang neuf.
Appareils