
Euh… tout bien réfléchi, pas trop finalement…

Officiellement constituée en 1956 après une période de plusieurs années de recrutement et de formation du personnel, la Luftstreitkräfte der Nationalen Volksarmee (LSK) devint l'une des plus puissantes forces aériennes du Pacte de Varsovie. Déployée en première ligne face aux forces de l'OTAN, contrôlée par l'un des régimes communistes les plus proches de Moscou et puissamment soutenue par la 16è Armée aérienne soviétique, la LSK était l'un des atouts de l'Union Soviétique dans l'éventualité d'un conflit majeur en Europe.
Elle était organisée sur le format soviétique avec deux divisions aériennes : la 1. Luftverteidigungsdivision (1. LVD, quartier général installé à Cottbus) assurait la défense de la partie centrale et méridionale de l'espace aérien est-allemand, la 3. Luftverteidigungsdivision (3. LVD, quartier général à Trollenhagen) de la partie septentrionale. Chacune de ces divisions contrôlait plusieurs régiments de chasse (Jagdfliegergeschwader), respectivement quatre et deux, ainsi que des unités de défense antiaérienne (Fla-Raketenbrigade et Fla-Raketenregiment) et de détection radar (Funktechnisches Bataillon). Une troisième composante de la LSK (Führungsorgan Front- und Militärtransportfliegerkräfte), regroupait les appareils d'attaque au sol, les appareils de reconnaissance et les appareils de transport (à l'exception de l'unité dédiée au transport gouvernemental, dépendant directement de l'état-major de la LSK).
Après la réunification allemande, une partie des moyens est-allemands fut transféré à la Luftwaffe ouest-allemande. Certains de ces appareils furent conservés plusieurs années durant, tandis qu'une partie des bases aériennes est-allemandes fut réemployée (notamment la base de Rostock-Laage). Mais l'essentiel fut fermé, cédé ou détruit.
Clansman a écrit
Pas mal, qu'avons-nous sur leurs effectifs ?