Blériot XI

Rappels

  • Catégorie : Avion de reconnaissance et d'observation
  • Constructeur : Blériot drapeau du pays
  • Premier vol : 18 janvier 1909
Blériot XI

Historique

Origines

En décembre 1908, une section « réservée aux choses de l’air » est créée dans le cadre du salon de l'automobile au Grand Palais à Paris. Le constructeur, Louis Blériot, y présente deux avions : le prototype du Blériot X, un biplan biplace imité de l’appareil des frères Wright et un petit monoplan le Blériot XI, issue des évolutions du prototype Blériot VIII de 1908.
Abandonnant le X qui ne volera donc jamais, Blériot investit dans le type XI en prenant à contre pied la grande majorité des autres constructeurs de l’époque pour qui le biplan est la seule solution satisfaisante.

Le fuselage du Blériot XI a été dessiné par Raymond Saulnier. Il est à la fois léger mais également assez robuste pour permettre, par la suite, de nombreuses évolutions. Le contrôle latéral de l’appareil se réalise par gauchissement des ailes commandé par un manche à balai de type « cloche ». Nouveauté pour l’époque le train d’atterrissage possède un système d’amortissement qui s’étend à la roulette de queue.
Enfin, le Blériot XI de 1908 est motorisé par un moteur REP (Robert Esnault Pelterie) de 30 chevaux et d’une hélice 4 pales.
Les premiers vols débutent le 18 janvier 1909. Rapidement Blériot constate que son appareil semble très stable, docile et rapide. Seul inconvénient majeur, son moteur chauffe et finit régulièrement par serrer. Il abandonne ainsi le moteur R.E.P pour un moteur Anziani de 25 chevaux avec une hélice bipale Chauvière.

Ces améliorations vont permettre au Blériot XI d’être plus sûr et surtout plus performant.

Blériot prend alors la décision de tenter la traversée de la Manche, concours avec 1000 livres à la clef organisé par le Daily-Mail. Le 25 juillet1909, sur son Blériot XI, il réalise pour la première fois cette traversée et remporte le prix. Le succès est retentissant.

En un mois, Blériot enregistre plus de 100 commandes pour ce type d’appareil. Dès 1910, des écoles de pilotage Blériot sont créées notamment en France et en Angleterre. L’appareil participe à quasiment tous les meetings, courses et raids organisés. De nombreux records sont ainsi battus qui confortent la réussite de l’appareil (endurance, distance, vitesse). Cette réussite ne laisse pas de marbre les militaires. Ainsi, dès 1911, des Blériot XI sont utilisés par les armées française et italienne puis en 1912 par le Royal Flying Corps au Royaume Uni.




Activité opérationnelle:

Le Blériot XI participa grandement à la création d’une arme naissante en permettant à de nombreux pilotes de découvrir les premiers rudiments du pilotage. Il permit également d’explorer le domaine encore méconnu qu’était la guerre aérienne. Voici quelques premières effectuées par cet appareil :

• Premières expériences de TSF embarquées à partir de 1910 avec un émetteur à magnéto d’un poids total d'environ 30 kg sur Blériot XI « Militaire ».

• Première mission d'observation près de Benghazi à bord d'un Blériot XI effectuée le 23 octobre 1911 par les Italiens lors de la guerre italo-turque en Libye.

• Premier bombardement aérien effectué par les Italiens lors de la guerre italo-turque le 01 novembre 1911. Jets de 4 grenades.

• Première mission de reconnaissance photographique effectuée en mars 1912 avec un appareil photo de type Ica « BeBe ».

• 19 août 1913 : Premier saut en parachute effectué à partir d’un vieux Blériot XI.

• 01 septembre 1913: premier vol sur le dos effectué par Adolphe Pégoud sur un Blériot XI renforcé.

• 21 septembre 1913 : premier looping en France effectué par Adolphe Pégoud sur un Blériot XI renforcé.

Les Blériot XI serviront au début du conflit à l’observation et au réglage d’artillerie avec une certaine efficacité. Cependant, compte tenu de leur faible vitesse, du peu de charge utile qu’ils pouvaient embarquer, de leur autonomie limitée et de leur absence de défense face à l’aviation de chasse naissante, ils seront dès le début 1915 retirés des premières lignes et transférés aux unités de formation.


Les utilisateurs:


Argentine : 3 exemplaires : 2 Blériot XI « Militaire » et 1 Bleriot XI-2bis.

Australie : 1 exemplaire de type Blériot XI « Anzani »

Autriche-Hongrie : 1 exemplaire en 1913.

Belgique : 3 exemplaires mis à disposition par l’aviateur Jean Olieslagers et ses 2 frères.

Bolivie : 4 appareils entre 1913 et 1915 qui sont en fait des Blériot XI fabriqués « maisons » et pilotés par des italiens ou des chiliens. 



Brésil : 5 Blériot XI monoplans achetés aux italiens.

Bulgarie : achetés en 1912 à la France et à la Russie dont un Blériot XI « Anzani », 4 Blériot XIbis (dont 2 capturés aux Ottomans) , 4 Blériot XI-2 « Artillerie », 1 Bleriot XI-2bis. L’ensemble des appareils fut retiré à la fin 1916. 

Chili : en 1913, 3 exemplaires de type Blériot XI « Militaire ». Les derniers Blériot XI seront retirés en 1921.

Danemark : 1 exemplaire utilisé en 1915

France : Au début de 1914, les Blériot XI étaient répartis dans 8 escadrilles de l’Aéronautique militaire française dont 3 de Cavalerie.

• BL3 : centre d’aviation de Pau en juillet 1912 sur des Blériot Xl-2 puis stationnée à Belfort au début de la guerre. Conserva ses Blériot jusqu’au début de l’année 1915.

• BL9 : sur Blériot XI-2 de 1913 à février 1915. Stationnée à Epinal.

• BL10 : sur Blériot XI-2 de 1913 à avril 1915. Stationnée à Belfort, l'escadrille BL 10 est constituée au cours de l'année 1913 par dédoublement de l'escadrille BL 3.

• BL18 : sur Blériot XI-2 jusqu’en février 1915. Escadrille stationnée à Dijon puis à Epinal.

• BL30 : 2 Blériot XI Monoplace 60CV et 2 Blériot Xl-2 80CV de septembre 1914 à Février 1916. Escadrille basée à Saint-Cyr puis Villers-Cotterêts.

• BLC2 : sur Blériot XI Monoplace 60CV puis sur 4 Blériot XI BG de cavalerie. Escadrille stationnée à Château-Thierry puis Champfleury puis Reims.

• BLC4 : de juin 1914 à février 1915. 4 Blériot XI monoplaces 60CV puis 6 Blériot XI monoplaces (réunion BLC2+ BLC4) puis 4 Blériot XI BG. Escadrille stationnée à Château-Thierry puis Champfleury puis Reims.

• BLC5 : stationnée à Reims avec 4 Blériot XI Monoplace 60CV puis Blériot XI BG « vision totale » de juin 1914 à août 1915.

Grèce : 1 blériot XI capturé intact aux Ottomans à Thessalonique a participé à la première et la seconde guerre balkanique (1912-1913).

Guatemala : 1 Blériot XI de juin 1914 à Juin 1918 pour l’ « Academia de Aviación Militar de Guatemala »

Italie : 6 escadrilles équipées de type Blériot Xl-2 de 1910 et jusqu’en 1915. En Italie, les monoplans Blériot furent construits sous licence par la S.I.T. (Società Italania Tansaerea). 



Japon : 1 Blériot XI en 1911.

Mexique : Jusqu’à 7 appareils entre 1911 et fin 1918.

Norvège : 1 appareil de type Blériot XI-2 utilisé par Tryggve Gran's et qui effectua la première traversée de la Mer du Nord en 4h10.

Nouvelle Zélande : 1 appareil de 1913 à fin 1914 de type Blériot XI « Militaire » nommé "Britannia". En octobre 1914, il retournera en Angleterre pour combattre dans la RFC. 

Roumanie : Achat en 1911 de 3 Blériot XI « Militaire» plus un Blériot XI « Artillerie». En 1915, une nouvelle commande de 6 Blériot XI El est effectuée. Les appareils seront retirés définitivement du service à la fin de la guerre.

Royaume Uni :

Royal Flying Corps : Appareils de différents types répartis dans plusieurs escadrons : N°2 au N°6 squadron, N°9 et 10 squadron, N°16 squadron, N°23 squadron et N°24 squadron.
Les Blériots XI entrent en service en 1912 et sont retirés des premières lignes dès le début de 1915. Une douzaine fait partie du corps expéditionnaire en France au début du conflit

Naval Wing Royal Flying Corps : quelques exemplaires 


Russie : Environ 50 Blériot XI dont une trentaine fabriquée localement sous licence. Les appareils ont surtout été utilisés pour la formation des pilotes.

Serbie : A partir de 1912, 7 appareils sont achetés dont 1 Blériot XI, 5 Blériot XI-2, et 1 Blériot XI RI « Pingouin ». Les appareils sont retirés en 1915.

Suède : En 1910, un unique appareil d’origine française est piloté par Carl Cederström. Il sera ensuite construit localement sous le type « Thulin A » (Constructeur Nyrop puis Thulin) pour les forces aériennes suédoises (8 appareils construits). Les appareils sont retirés en 1919

Suisse: 2 appareils de type X1-2 de 1914 à 1919.

Turquie (Empire Ottoman) : à partir de 1912, 8 appareils sont achetés pour les forces armées Ottomanes dont 2 Blériot XI-b plus 3 Blériot XI-2 ainsi que 3 Blériot XI RI « Pingouin ».

Uruguay : Un seul Blériot XI pour la naissance de l’ »Escuela Militar de Aviacion » en 1913. Retiré en 1919.




Texte de FoxKilo02, avec son aimable autorisation.

Anciens pays utilisateurs

Versions

  • Blériot Thulin A : Version construite sous licence en Suède, 8 exemplaires.
  • Blériot XI : Premier appareil construit en 1908 et propulsé par un moteur R.E.P (Robert Esnault Pelterie) de 30ch.
  • Blériot XI "Anzani" : Appareils construits à partir de 1909 avec des ailes élargies et motorisé par un Anzani de 25ch qui permit la traversée de la Manche.
  • Blériot XI "Artillerie" : Semblable au « Militaire », mais dont le fuselage était monté en deux sections démontables pour un transport plus aisé.
  • Blériot XI "Génie" : Identique au type "artillerie", mais avec un châssis renforcé et une queue modifiée.
  • Blériot XI "Militaire" : Appareil monoplace propulsé par un moteur Gnome de 50 chevaux.
  • Blériot XI EI : Version monoplace d’entrainement.
  • Blériot XI RI Pingouin : Rouleur destiné à l'entraînement au sol.
  • Blériot XI-2 : Biplace d’observation avec un moteur Gnome de 80 ch. Premier vol en 1910
  • Blériot XI-2 "Hydroaeroplane" : Hydravion biplace motorisé avec un moteur Gnome de 80 ch. 1 exemplaire construit. Premier vol le 18 janvier 1913.
  • Blériot XI-2 "Vision totale" : XI-2 modifié avec une aile parasol en Juillet 1914.
  • Blériot XI-2 Bis : Biplace côte-à-côte pour l'entraînement.
  • Blériot XI-3 : Version triplace de reconnaissance avec un moteur de 120CV. Premier vol en 1911.

Sur le forum…

  • Je me suis fait la même remarque, je crois que c'était D9 qui avait trouvé l'intitulé de la catégorie. :mrgreen:

    On va peut-être réfléchir à la renommer. ;)
    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Merci….
    … mais ça fait quand même bizarre de voir la photo de la fiche du Blériot XI avec comme titre "Avion de reconnaissance et de guerre électronique" :mrgreen:
    "Pro patria et humanitate"
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  • La fiche sur le site
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  • En voilà une excellente idée !
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  • Pas de fiche sur le Blériot XI alors qu'on l'a choisit comme icône de notre bannière AMN avec le Rafale ??? :o

    Vite!, voilà de quoi réparer …. :D

    Origines

    En décembre 1908, une section « réservée aux choses de l’air » est créée dans le cadre du salon de l'automobile au Grand Palais à Paris. Le constructeur, Louis Blériot, y présente deux avions : le prototype du Blériot X, un biplan biplace imité de l’appareil des frères Wright et un petit monoplan le Blériot XI, issue des évolutions du prototype Blériot VIII de 1908.
    Abandonnant le X qui ne volera donc jamais, Blériot investit dans le type XI en prenant à contre pied la grande majorité des autres constructeurs de l’époque pour qui le biplan est la seule solution satisfaisante.
    Le fuselage du Blériot XI a été dessiné par Raymond Saulnier. Il est à la fois léger mais également assez robuste pour permettre, par la suite, de nombreuses évolutions. Le contrôle latéral de l’appareil se réalise par gauchissement des ailes commandé par un manche à balai de type « cloche ». Nouveauté pour l’époque le train d’atterrissage possède un système d’amortissement qui s’étend à la roulette de queue.
    Enfin, le Blériot XI de 1908 est motorisé par un moteur REP (Robert Esnault Pelterie) de 30 chevaux et d’une hélice 4 pales.
    Les premiers vols débutent le 18 janvier 1909. Rapidement Blériot constate que son appareil semble très stable, docile et rapide. Seul inconvénient majeur, son moteur chauffe et finit régulièrement par serrer. Il abandonne ainsi le moteur R.E.P pour un moteur Anziani de 25 chevaux avec une hélice bipale Chauvière.
    Ces améliorations vont permettre au Blériot XI d’être plus sûr et surtout plus performant.
    Blériot prend alors la décision de tenter la traversée de la Manche, concours avec 1000 livres à la clef organisé par le Daily-Mail. Le 25 juillet1909, sur son Blériot XI, il réalise pour la première fois cette traversée et remporte le prix. Le succès est retentissant.
    En un mois, Blériot enregistre plus de 100 commandes pour ce type d’appareil. Dès 1910, des écoles de pilotage Blériot sont créées notamment en France et en Angleterre. L’appareil participe à quasiment tous les meetings, courses et raids organisés. De nombreux records sont ainsi battus qui confortent la réussite de l’appareil (endurance, distance, vitesse). Cette réussite ne laisse pas de marbre les militaires. Ainsi, dès 1911, des Blériot XI sont utilisés par les armées française et italienne puis en 1912 par le Royal Flying Corps au Royaume Uni.

    Activité opérationnelle:

    Le Blériot XI participa grandement à la création d’une arme naissante en permettant à de nombreux pilotes de découvrir les premiers rudiments du pilotage. Il permit également d’explorer le domaine encore méconnu qu’était la guerre aérienne. Voici quelques premières effectuées par cet appareil :
    • Premières expériences de TSF embarquées à partir de 1910 avec un émetteur à magnéto d’un poids total d'environ 30 kg sur Blériot XI « Militaire ».
    • Première mission d'observation près de Benghazi à bord d'un Blériot XI effectuée le 23 octobre 1911 par les Italiens lors de la guerre italo-turque en Libye
    • Premier bombardement aérien effectué par les Italiens lors de la guerre italo-turque le 01 novembre 1911. Jets de 4 grenades.
    • Première mission de reconnaissance photographique effectuée en mars 1912 avec un appareil photo de type Ica « BeBe ».
    • 19 août 1913 : Premier saut en parachute effectué à partir d’un vieux Blériot XI.
    • 01 septembre 1913: premier vol sur le dos effectué par Adolphe Pégoud sur un Blériot XI renforcé.
    • 21 septembre 1913 : premier looping en France effectué par Adolphe Pégoud sur un Blériot XI renforcé.

    Les Blériot XI serviront au début du conflit à l’observation et au réglage d’artillerie avec une certaine efficacité. Cependant, compte tenu de leur faible vitesse, du peu de charge utile qu’ils pouvaient embarquer, de leur autonomie limitée et de leur absence de défense face à l’aviation de chasse naissante, ils seront dès le début 1915 retirés des premières lignes et transférés aux unités de formation.

    Les utilisateurs:

    :arrow: Argentine: 3 exemplaires : 2 Blériot XI « Militaire » et 1 Bleriot XI-2bis.
    :arrow: Australie: 1 exemplaire de type Blériot XI « Anzani »
    :arrow: Autriche-Hongrie: 1 exemplaire en 1913.
    :arrow: Belgique: 3 exemplaires mis à disposition par l’aviateur Jean Olieslagers et ses 2 frères.
    :arrow: Bolivie: 4 appareils entre 1913 et 1915 qui sont en fait des Blériot XI fabriqués « maisons » et pilotés par des italiens ou des chiliens.
    :arrow: Brésil: 5 Blériot XI monoplans achetés aux italiens.
    :arrow: Bulgarie: achetés en 1912 à la France et à la Russie dont un Blériot XI « Anzani », 4 Blériot XIbis (dont 2 capturés aux Ottomans) , 4 Blériot XI-2 « Artillerie », 1 Bleriot XI-2bis. L’ensemble des appareils fut retiré à la fin 1916.
    :arrow: Chili: en 1913, 3 exemplaires de type Blériot XI « Militaire ». Les derniers Blériot XI seront retirés en 1921.
    :arrow: Danemark: 1 exemplaire utilisé en 1915
    :arrow: France: Au début de 1914, les Blériot XI étaient répartis dans 8 escadrilles de l’Aéronautique militaire française dont 3 de Cavalerie.
    • BL3: centre d’aviation de Pau en juillet 1912 sur des Blériot Xl-2 puis stationnée à Belfort au début de la guerre. Conserva ses Blériot jusqu’au début de l’année 1915.
    • BL9: sur Blériot XI-2 de 1913 à février 1915. Stationnée à Epinal.
    • BL10: sur Blériot XI-2 de 1913 à avril 1915. Stationnée à Belfort, l'escadrille BL 10 est constituée au cours de l'année 1913 par dédoublement de l'escadrille BL 3.
    • BL18 : sur Blériot XI-2 jusqu’en février 1915. Escadrille stationnée à Dijon puis à Epinal.
    • BL30: 2 Blériot XI Monoplace 60CV et 2 Blériot Xl-2 80CV de septembre 1914 à Février 1916. Escadrille basée à Saint-Cyr puis Villers-Cotterêts.
    • BLC2 sur Blériot XI Monoplace 60CV puis sur 4 Blériot XI BG de cavalerie. Escadrille stationnée à Château-Thierry puis Champfleury puis Reims.
    • BLC4: de juin 1914 à février 1915. 4 Blériot XI monoplaces 60CV puis 6 Blériot XI monoplaces (réunion BLC2+ BLC4) puis 4 Blériot XI BG. Escadrille stationnée à Château-Thierry puis Champfleury puis Reims.
    • BLC5: stationnée à Reims avec 4 Blériot XI Monoplace 60CV puis Blériot XI BG « vision totale » de juin 1914 à août 1915.

    :arrow: Grèce: 1 blériot XI capturé intact aux Ottomans à Thessalonique a participé à la première et la seconde guerre balkanique (1912-1913).
    :arrow: Guatemala: 1 Blériot XI de juin 1914 à Juin 1918 pour l’ « Academia de Aviación Militar de Guatemala »
    :arrow: Italie: 6 escadrilles équipées de type Blériot Xl-2 de 1910 et jusqu’en 1915. En Italie, les monoplans Blériot furent construits sous licence par la S.I.T. (Società Italania Tansaerea).
    :arrow: Japon: 1 Blériot XI en 1911.
    :arrow: Mexique: Jusqu’à 7 appareils entre 1911 et fin 1918.
    :arrow: Norvège: 1appareil de type Blériot XI-2 utilisé par Tryggve Gran's et qui effectua la première traversée de la Mer du Nord en 4h10.
    :arrow: Nouvelle Zélande: 1 appareil de 1913 à fin 1914 de type Blériot XI « Militaire » nommé "Britannia". En octobre 1914, il retournera en Angleterre pour combattre dans la RFC.
    :arrow: Roumanie : Achat en 1911 de 3 Blériot XI « Militaire» plus un Blériot XI « Artillerie». En 1915, une nouvelle commande de 6 Blériot XI El est effectuée. Les appareils seront retirés définitivement du service à la fin de la guerre.
    :arrow: Royaume Uni:
    Royal Flying Corps: Appareils de différents types répartis dans plusieurs escadrons : N°2 au N°6 squadron, N°9 et 10 squadron, N°16 squadron, N°23 squadron et N°24 squadron.
    Les Blériots XI entrent en service en 1912 et sont retirés des premières lignes dès le début de 1915. Une douzaine fait partie du corps expéditionnaire en France au début du conflit
    Naval Wing Royal Flying Corps: quelques exemplaires
    :arrow: Russie: Environ 50 Blériot XI dont une trentaine fabriquée localement sous licence. Les appareils ont surtout été utilisés pour la formation des pilotes.
    :arrow: Serbie: A partir de 1912, 7 appareils sont achetés dont 1 Blériot XI, 5 Blériot XI-2, et 1 Blériot XI RI « Pingouin ». Les appareils sont retirés en 1915.
    :arrow: Suède: En 1910, un unique appareil d’origine française est piloté par Carl Cederström. Il sera ensuite construit localement sous le type « Thulin A » (Constructeur Nyrop puis Thulin) pour les forces aériennes suédoises (8 appareils construits). Les appareils sont retirés en 1919.
    :arrow: Suisse: 2 appareils de type X1-2 de 1914 à 1919.
    :arrow: Turquie (Empire Ottoman): à partir de 1912, 8 appareils sont achetés pour les forces armées Ottomanes dont 2 Blériot XI-b plus 3 Blériot XI-2 ainsi que 3 Blériot XI RI « Pingouin ».
    :arrow: Uruguay: Un seul Blériot XI pour la naissance de l’ »Escuela Militar de Aviacion » en 1913. Retiré en 1919.

    Les différentes versions :

    :arrow: Blériot XI : Premier appareil construit en 1908 et propulsé par un moteur R.E.P (Robert Esnault Pelterie) de 30ch.
    :arrow: Blériot XI « Anzani » : Appareils construits à partir de 1909 avec des ailes élargies et motorisé par un Anzani de 25ch qui permit la traversée de la Manche.
    :arrow: Blériot XI « Militaire» : Appareil monoplace propulsé par un moteur Gnome de 50 chevaux.
    :arrow: Blériot XI « Artillerie», semblable au « Militaire », mais dont le fuselage était monté en deux sections démontables pour un transport plus aisé.
    :arrow: Blériot XI « Génie ». Identique au type "artillerie", mais avec un châssis renforcé et une queue modifiée.
    :arrow: Blériot XI BG « Blériot-Gouin » : Monoplace à aile parasol conçu pour offrir une meilleure visibilité dans le cadre des vols de reconnaissance et de réglage d'artillerie. Premier vol en 1913
    :arrow: Blériot XI El: Version monoplace d’entrainement
    :arrow: Blériot XI RI « Pingouin » : Rouleur destiné à l'entraînement au sol, muni d'ailes rognées et de patins à l’avant pour éviter les « chevaux de bois ». Utilisé sur une grande échelle par les Français et les Américains en France pour la formation au sol.
    :arrow: Blériot Xl-2: biplace d’observation avec un moteur Gnome de 80 ch. Premier vol en 1910
    :arrow: Blériot XI-2 «Vision totale » : XI-2 modifié avec une aile parasol en Juillet 1914.
    :arrow: Blériot XI-2 « Hydroaeroplane » : Hydravion biplace motorisé avec un moteur Gnome de 80 ch. 1 exemplaire construit. Premier vol le 18 janvier 1913.
    :arrow: Blériot Xl-2bis : biplace « côte à côte » avec un moteur Gnome de 50CV et doté d'un empennage arrière ressemblant à celui des « Taube » allemands. Premier vol en 1910, il était principalement utilisé comme avion d’entrainement.
    :arrow: Blériot Xl-3: Version triplace de reconnaissance avec un moteur de 120CV. Premier vol en 1911.

    Caractéristiques Blériot XI « militaire »:

    Rôle : monoplace de reconnaissance et d'observation et/ou d’instruction
    Équipage : 1
    Longueur : 7,80m
    Envergure : 8,94m
    Hauteur : 3,10m
    Masse à vide : 290kg
    Masse maximale au décollage: 450kg
    Motorisation : Un moteur Gnome de 50ch

    Performances :
    Autonomie : environ 300km
    Vitesse maximale : 100 km/h
    Vitesse ascensionnelle : 150 m/min

    Armement :
    Normalement aucun. Le Blériot Xl pouvait cependant emporter 25 kg de petites bombes/grenades ou des fléchettes en acier. Certains pilotes ou observateurs emportaient également une carabine ou un revolver.

    Sources:

    Wikipédia
    Flyingmachines
    ledefinitionmax
    theaerodrome
    ajbs
    "Pro patria et humanitate"
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