C'est une émission de la chaîne tsr de ce 11.06.09
La Suisse va décider cet automne de l'achat d'un nouvel avion de combat. Seulement voilà : deux avions proposés sur trois font l'objet d'une vaste enquête internationale pour corruption. En clair, des pots de vins auraient été versés pour favoriser leur vente auprès de grands clients. L'affaire touche aussi la Suisse, qui a ouvert plusieurs enquêtes, car les réseaux de corruption sont soupçonnés d'avoir leur base ici.en cliquant sur le titre, on peut visualiser l'émission (d'ailleurs c'est indiqué)
La Suisse va décider cet automne de l'achat d'avions de combat. Mais 2 des 3 fournisseurs candidats sont pris dans une vaste enquête pour corruption, qui passe par la Suisse.
Jeudi 11 juin 2009 à 20:05.
TP/Quand la corruption frappe à nos portes TP/Quand la corruption frappe à nos portes[TSR]
C'est quasiment devenu proverbial : quand on vend de l'armement, on doit forcément graisser des pattes ! C'est une choses de le dire, c'est une autre choses de le prouver. Or, depuis plus de cinq ans, une vaste enquête internationale initiée par les services anticorruption anglais va de révélations en révélations. Dans leurs filets, un très gros poisson : le groupe britannique British Aerospace, un des premiers groupes d'armement au monde. Les enquêteurs anglais, rejoints par de nombreux collègues internationaux ont découvert que d'immenses sommes d'argent, mais aussi des cadeaux, des voitures, des voyages, avaient été régulièrement et secrètement offerts à divers agents gouvernementaux, en Arabie Saoudite, en Afrique du Sud ou en République tchèque par exemple. Objectif : faciliter la vente d'avions de combat Gripen et Eurofighter, dont British Aerospace est actionnaire, grâce à ces généreux dessous de table. La Suisse n'est pas en reste. D'abord parce qu'elle a retenu les deux avions incriminés dans sa liste d'avions de combats candidats à remplacer les vieux Tiger. Peut-on vraiment prendre le risque de verser 2 milliards et demi à des sociétés qui seraient inculpées de corruption ? L'enquête n'est pas terminée mais certains parlementaires fédéraux, qui participent au processus de décision, estiment qu'il faut tout arrêter, tant que la lumière n'est pas faite sur ces pratiques. L'autre raison qui intéresse la Suisse, c'est qu'elle même participe à l'enquête internationale, car le c?ur du réseau de British Aerospace est à Genève. Perquisitions, interrogatoire, ça chauffe dans les bureaux du Ministère public.
Rediffusion le vendredi 12 juin 2009 à 1h00 et le lundi 15 juin 2009 à 10h30 et 15h20 sur TSR2.