Historique
Dans les années 70, la composante aérienne de la dissuasion nucléaire française reposait sur les épaules des bombardiers stratégiques Mirage IV et des avions tactiques Mirage IIIE, Jaguar et Super Étendard.
Ces avions étaient équipés de bombes nucléaires AN-22 et AN-52 impliquant de dangereusement exposer les avions porteurs.
Alors que la défense sol-air soviétique se renforçait, la décision fut prise de commander le développement d'un missile de croisière permettant au vecteur de tirer son arme à distance de sécurité (Air-Sol Moyenne Portée). Le projet d'Aérospatiale fut choisi en 1978, après un premier projet abandonné en 1976.
Suivant la doctrine nucléaire française, l'ASMP est considéré comme un dernier avertissement avant une riposte plus importante par les sous-marins. On parle alors de frappe pré-stratégique.
Afin d'assurer un guidage insensible au brouillage et indépendant de toute aide extérieure, le missile dispose d'une centrale inertielle afin d'atteindre sa cible à vitesse supersonique.
Versions
| Longueur
| Diamètre
| Envergure
| Masse
| Portée maximale
| Vitesse initiale
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Aérospatiale ASMP | 5 380 mm (212 in) | 380 mm (15 in) | 960 mm (38 in) | 860 kg (1 896 lbs) | 250 km (155 mi, 135 nm) | Mach 3 |
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Aérospatiale ASMP-A | 5 380 mm (212 in) | 380 mm (15 in) | 960 mm (38 in) | 860 kg (1 896 lbs) | 500 km (311 mi, 270 nm) | Mach 3 |
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