Sur les moteurs à pistons, on utilisait l'injection d'eau/méthanol pour donner une surpuissance -ponctuelle- au moteur.
Le seul système que je connaisse, sur réacteur, est l'injection d'eau, généralement au décollage, ce système fut employé entre-autres par les B-52 dans leur début avec les moteurs P&W J-57
Carburant composite
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Je crois savoir qu'un avion de chasse possède un réservoir de 3000 L et qu'il les consomment en à peine 4h non ?
3.000L, c'est en gros vrai pour un Mirage 2000 ou un F-16, leur plein interne est de cet ordre-là (un peu plus), mais ça varie beaucoup selon les appareils. Par contre, c'est en beaucoup moins de quatre heures que le plein interne est consommé.
Ainsi, en croisière, au plus économique, un F-16 consomme de l'ordre de 2.500 livres de carburant par heure. Comme il en emporte 7.000 et des poussières en interne, ça signifie qu'en tenant compte de la montée et de la descente il ne peut guère voler plus de deux heures et demie sur le plein interne (ce qui est vraiment déjà pas mal, il y a pas mal de chasseurs qui n'atteignent pas du tout ça ). Mais ça, c'est uniquement à condition de voler au plus économique. Ainsi, à basse altitude, avec pleine post-combustion, la consommation saute à plus de 50.000 livres de carburant par heure. Autant dire qu'il ne faut pas en abuser. ^^
Bref, sur plein interne l'autonomie d'un chasseur moderne moyen ne dépasse guère une heure de vol en mission. C'est bien pour cette raison qu'ils emportent tous des réservoirs externes. -
De toutes façons, apres, ce sont des limitations humaines… 2h30, ca fait deja beaucoup.Wildcat a écrit
[…]il ne peut guère voler plus de deux heures et demie sur le plein interne (ce qui est vraiment déjà pas mal, il y a pas mal de chasseurs qui n'atteignent pas du tout ça).
(sur autoroute, c'est une pause toutes les deux heures) -
Ça dépend beaucoup de l'avion.. Un Su-27 embarque 12 000 L rien qu'en interne, qu'il consomme en 4hYvan a écrit
Je vais peut-être dire une bêtise mais…je ne connais pas vraiment l'anatomie d'un turboréacteur
Je crois savoir qu'un avion de chasse possède un réservoir de 3000 L et qu'il les consomment en à peine 4h non ?
Or, pendant la guerre d'algérie, mon grand père qui était mécanicien volant, m'a parlé d'un petit vaporisateur qui se fixe en dessus de l'injection de carburant ce qui faisait gagner 30% d'énergie en plus et qui le faisait consommer bien moins.
Ce ne serait pas possible ce système sur un avion de chasse ? (ou sur un transall ) A moins que ça n'existe déjàEt tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
Pit a écrit
De toutes façons, après, ce sont des limitations humaines… 2h30, ça fait deja beaucoup.
Ben c'est pas pour rien que c'est un métier prestigieux, hein, faut des hommes d'élite. -
Sir Richard Branson, le très médiatique patron de Virgin, veut faire voler en 2008 le premier avion commercial au biocarburant.
Un de ses Boeing 747 sera utilisé pour démontrer que les biocarburants peuvent être consommés par les réacteurs.
Source -
Ah que je destroye tout ! Ou pas. Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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Puisque l'on parle de carburant composite, on se doit d'aborder l'écologie vue à travers le transport aérien ; et voici un nouveau projet pour le moins farfelu :
Flying Saucer Designed for Greener Air TravelEco-conscious travelers buy off their global warming guilt with carbon offsets that promote wind farms and reforestation. Meanwhile, aviation engineers are taking another route, designing a more environmentally sustainable airplane that may overturn long-held notions of flight engineering.
Source : http://www.livescience.com/technology/070724_aviation_redesign.html
Photo : http://images.livescience.com/images/070724_flying_saucer_02.jpg
Pour ce qui est d'Easy Jet, j'avais fait un petit topo : <!– l –><a class="postlink-local" href="http://forum.aviationsmilitaires.net/viewtopic.php?f=8&t=3416
">viewtopic.php?f=8&t=3416</a><!– l –>
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De l'essence à perpétuité
Au laboratoire gouvernemental de Sandia, au Nouveau-Mexique, l'ingénieur en mécanique Richard Diver a un grand rêve: fabriquer de l'essence à partir du dioxyde de carbone qui se trouve dans l'atmosphère. Cette quête pourrait complètement effacer la contribution de l'automobile à l'effet de serre.
«Au départ, notre idée était simplement de trouver la manière la plus efficace de stocker l'hydrogène», explique M. Diver en entrevue téléphonique. «Pour que l'économie de l'hydrogène démarre vraiment, il faudra vraisemblablement trouver autre chose que l'hydrogène liquide ou gazeux. Le liquide est très délicat à manipuler parce qu'il est très froid, et le gaz a peu d'énergie en fonction de son volume.»
Or, l'essence est l'une des substances qui contiennent le plus d'énergie, tant en fonction de son volume que de son poids. «L'essence est un carburant idéal. Elle est liquide à température ambiante, elle n'explose pas quand elle est en contact avec l'air, et nous avons déjà l'infrastructure nécessaire pour la distribuer. Les seuls problèmes fondamentaux sont la rareté du pétrole et la production de dioxyde de carbone, qui augmente l'effet de serre. La mission de Sandia est d'assurer la sécurité stratégique des États-Unis. Alors nous voulons trouver une source d'énergie propre et abondante. Si on parvient à fabriquer de l'essence à partir du CO2, la boucle est bouclée et on fait d'une pierre deux coups.»
De cette réflexion est né le projet Sunshine to Petrol, présenté aux médias au début décembre. «J'y suis arrivé à travers mes travaux sur la fabrication de l'hydrogène, dit M. Diver. J'ai mis au point un concept de moteur thermique qui utilise l'énergie chimique pour briser l'eau en hydrogène et en oxygène en la mettant en contact avec du monoxyde de carbone. Il suffit de trouver une manière de transformer le CO2 en CO, avec de l'énergie renouvelable, et on a une source intarissable et propre d'énergie. Pour le moment, l'hydrogène est surtout produit à partir de gaz naturel, ce qui ne cadre évidemment pas avec le développement durable. Pour vraiment arriver à un puits sans fond d'énergie, il faudra utiliser l'énergie nucléaire ou solaire.»
Une vieille technique
La réaction à laquelle travaille l'ingénieur de Sandia est similaire au procédé Fischer-Tropsch, inventé en Allemagne dans les années 20 et utilisé pour produire de l'essence à partir du charbon. La technique a servi à l'Allemagne nazie, puis à l'Afrique du Sud pour contourner les embargos. Avec la hausse du prix du pétrole, le procédé Fischer-Tropsch suscite de plus en plus d'intérêt - certains politiciens réclament qu'il soit couvert par les subventions au développement durable, parce que les réserves de charbon sont beaucoup plus importantes que celles de pétrole.
«Le problème avec le charbon, c'est qu'il rend Fischer-Tropsch très polluant, dit M. Diver. Il faudrait pomper le CO2 produit à l'usine dans le sol, et même là, on a de la pollution par les automobiles.»
Dans un premier temps, d'ici une vingtaine d'années, le projet Sunshine to Petrol parviendra probablement à produire de l'essence à partir du CO2 produit par les sources fixes - comme les usines produisant de l'essence à partir du charbon. L'utilisation du CO2 contenu dans l'atmosphère ne sera probablement pas possible avant un demi-siècle, selon M. Diver. «Tout dépend du degré de financement. Nous recevons présentement autour d'un million par année, et nous visons une augmentation jusqu'à cinq millions. Mais avec des investissements plus substantiels, les progrès seront nécessairement plus rapides.»
http://monvolant.cyberpresse.ca/200712/19/dossiers/techno/6576-de-lessence-a-perpetuite.php
Si vis pacem parabellum! Si cette phrase veut dire qu'il faut préparer la guerre afin d'avoir la paix, elle ne signifie pas pour autant qu'il faille la faire, la guerre, surtout en mettant la paix en danger.Rafighter -
Le truc, c'est qu'il faudrait savoir combien d'énergie consomme la transformation du tout, pour savoir si c'est rentable. Ainsi, savoir s'il ne faudrait pas autant d'énergie renouvelable pour produire cette nouvelle essence que celle-ci en apportera, voire davantage d'ailleurs. C'est ce qu'on peut craindre.
Si c'était le cas, le procédé serait intéssant pour ce qui est du stockage de l'énergie, mais pas pour ce qui est de l'efficacité de sa production. -
Ben ça permettrait de garder nos technologies à savoir que les moteurs actuels avec des modification peuvent fonctionner avec autre chose que de l'essence. Mais j'ai pas trop compris comment il veut faire. Car s'il veut "casser" une molécule de CO2 c'est vrai qu'il va lui en falloir un paquet d'énergie.
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Le biogaz de Lille
108000 tonnes de biodéchets sont supposés donner 4 000 000 de m3 de biogaz-carburant, soit l'équivalent de 4 000 000 de litres de diesel.
De ce que je comprend, c'est à peu près le même principe pour l'armée US. Je suis un peu plus dubitatif devant le côté "portatif" de l'usine -
fat albert a écrit
Les déchets organiques : nouvelle source d'énergie pour l'armée américaine
Hum. http://www.avions-militaires.net/forum/viewtopic.php?f=6&t=3351&st=0&sk=t&sd=a&start=75#p130020 -
jivaro.k2 a écrit
fat albert a écrit
Les déchets organiques : nouvelle source d'énergie pour l'armée américaine
Hum. http://www.avions-militaires.net/forum/viewtopic.php?f=6&t=3351&st=0&sk=t&sd=a&start=75#p130020
Désolée, ça m'étonnait aussi que tu n'en ais pas pas parlé
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