Les sous-marins modernes

Un sous-marin britannique aurait effectué un raid dans les eaux soviétiques en pleine Guerre Froide

Impressionnant !

Sacrément beau boulot, en tout cas… Ça ne doit pas être à la portée de tout le monde.

Collision entre un SNLE de type "Los Angeles" et un Aegis
Pas de gros dégâts apparemment pour les 2 navires basés à Norfolk.

Un autre problème des sous-marins nucléaires est le bruit causé par la circulation des fluides dans les circuits de chaleur primaire et secondaire, et c'est beaucoup plus difficile à modéliser que les bruits d'une hélice, car il y a un nombre très important de composants entrant en jeux, et chacun avec des comportements différents.
Même si on a abandonné le sodium pour le circuit primaire, pour se concentrer sur l'eau sous pression, il reste très difficile de ne pas produire de bruit dans toute cette plomberie (y compris, ici aussi des phénomènes de cavitation).
Ce qui fait que les nouveaux sous-marins "classique" mais avec des modes AIP (pouvant fonctionner sans apport d'oxygène extérieur pendant 10 à 15 jours) sont parfois plus silencieux que leurs homologues à propulsion nucléaire.

Je veux bien que le fluide dans les tuyaux fasse du bruit, mais j'imagine qu'on doit pouvoir mettre des cloisons insonorisees autour de la chaufferie nucleaire ? Alors que ce n'est pas possible autour de l'helice, vu qu'elle doit etre en contact avec l'eau.

Les pompes de circulation des fluides primaires et secondaires font du bruit en effet, mais ce qu'il faut savoir, c'est que de tout temps les sous-marin classiques sont plus silencieux que les nucléaires.
Je parle bien sur en immersion, quand le classique navigue sur batteries.
Mais pourquoi les superpuissances veulent tant des SNA alors?

-Vitesse de déploiement élevée et rayon d'action illimité pour SNA. Un classique a une vitesse max d'environ 20 nœuds (contre environ 30 nœuds pour SNA) pendant 2 heures avant d'avoir la batterie à plat.

-Le SNA ne peut pas s'épuiser (en air ou énergie) quand il est pourchassé par des ennemis qui l'obligent à faire surface (devenant ainsi une cible facile à couler).

-Quand le classique repasse sur diesel pour recharger ses batteries, il est généralement plus bruyant qu'un SNA, à ses batteries quasi-vide et est obligé d'aller à l'immersion périscopique, donc relativement facile à repérer et pratiquement paralisé. (ça arrive tout les 2 ou 3 nuits, 2 ou 3 semaines pour les AIP)

-Le sous-marin classique est plus lent que les navires, donc impossible à utiliser pour escorter des navires ou de les pourchasser.

edit:
A paxwax: oui il y a des cloisons insonorisés autour de la chaufferie nucléaire mais avec tous les tuyaux métalliques reliés à celle-ci, impossible d'enlever tous les ponts sonores.

Paxwax a écrit

Je veux bien que le fluide dans les tuyaux fasse du bruit, mais j'imagine qu'on doit pouvoir mettre des cloisons insonorisees autour de la chaufferie nucleaire ? Alors que ce n'est pas possible autour de l'helice, vu qu'elle doit etre en contact avec l'eau.

oui, mais les fluides, notamment le secondaire doivent être refroidis, ce qui se fait souvent avec un nouveau circuit, d'eau de mer.
Donc les sons se transmettent non par la structure du SMN, mais de fluide à fluide : primaire => secondaire => eau de mer.
on pourrait mettre des amortisseurs de son à chaque interface, mais cela diminuerait beaucoup les performances de refroidissement, prendrait de la place, et ne filtrerai pas tous les sons.

Ah, OK, merci pour les explications JFF et Cinetic!

Cinétic a écrit

-Le SNA ne peut pas s'épuiser (en air ou énergie) quand il est pourchassé par des ennemis qui l'obligent à faire surface (devenant ainsi une cible facile à couler).

Pourquoi un SNA ne peut-il pas s'epuiser en air?

Parce que le SNA a un réacteur nucléaire donc quasiment de l'énergie à volonté.
Il se trouve que bien souvent le SNA est entouré d'eau, en quantité là aussi astronomique.
Si tu as de l'eau et de l'énergie, par simple électrolyse on produit oxygène et hydrogène (qui lui est inutile pour ce cas). Donc O² à volonté.

Cinétic a écrit

Parce que le SNA a un réacteur nucléaire donc quasiment de l'énergie à volonté.
Il se trouve que bien souvent le SNA est entouré d'eau, en quantité là aussi astronomique.
Si tu as de l'eau et de l'énergie, par simple électrolyse on produit oxygène et hydrogène (qui lui est inutile pour ce cas). Donc O² à volonté.

Mais, Cinétic, excuse moi si je te demande une précision complémentaire…














L'oxygène n'est pas trop salé ?

Cinétic a écrit

Parce que le SNA a un réacteur nucléaire donc quasiment de l'énergie à volonté.
Il se trouve que bien souvent le SNA est entouré d'eau, en quantité là aussi astronomique.
Si tu as de l'eau et de l'énergie, par simple électrolyse on produit oxygène et hydrogène (qui lui est inutile pour ce cas). Donc O² à volonté.

Ah, oui, certes… Je fais de la chimie, pourtant, je vous assure .

Tu viens de perdre toute crédibilité

Paxwax a écrit

Cinétic a écrit

Parce que le SNA a un réacteur nucléaire donc quasiment de l'énergie à volonté.
Il se trouve que bien souvent le SNA est entouré d'eau, en quantité là aussi astronomique.
Si tu as de l'eau et de l'énergie, par simple électrolyse on produit oxygène et hydrogène (qui lui est inutile pour ce cas). Donc O² à volonté.

Ah, oui, certes… Je fais de la chimie, pourtant, je vous assure .

T'en fais pas, on peut faire de la chimie et ne pas être très au point sur les Histoire d'O²…

http://www.corlobe.tk/article31317.html


La DCNS travaille sur deux lance-missiles mer-air, un premier déployé sur un mât depuis le kiosque (avec des Mistral), le second depuis un drone lancé depuis un tube lance-torpille (avec un MICA).


Je suis un peu dubitatif :
- dans le premier cas, ça me semble tout de même un peu dangereux de sortir un mât alors que l'avion ciblé est à peu près sur place (le Mistral a une portée de 6 km si je ne me trompe pas).
- dans le second cas, c'est plutôt le coût ou la récupération du drone qui me gêne.

l'intérêt du drone, c'est de tirer le missile depuis une position quelque peu éloignée de celle du soum. Le déploiement doit se faire lorsque celui ci n'est pas encore détecté mais que ça parait inéluctable.
La récupération n'est pas au programme à mon avis.

Quand à tirer un missile depuis un mât que le soum déploierait, c'est effectivement un arme de dernier recours. Ça permet en tout cas de désorganiser quelques temps le dispositif de chasse. Un missile anti aérien, un ou deux suppo et un exocet, ça donne un peu de temps si les chasseurs ne sont pas trop nombreux.
Mais c'est aussi dissuasif : actuellement, les patmars n'ont pas grand chose à craindre des sous-marin qu'il traquent… A l'avenir, ce sera moins évident.