SE-3130 ex FAM
2 utilisés (cn 1894 et 1895)
Aérospatiale SA 318C Alouette II
Rappels
- Catégorie : Hélicoptère
- Constructeur : Aérospatiale
- Version du : Sud-Est SE-3130 Alouette II
- Missions : Transport VIP et liaison
Historique
La version SA 318C, équipée d'un Astazou IIA2, avait une masse maximale au décollage de 1650 kg. 382 SA 318 (B et C) furent construits, dont 174 pour les militaires. La production se termina au printemps 1975 avec un SA 318C.
54 SA 318C furent utilisés par l'Heer allemande, jusqu'en 2006. Le Cameroun reçut 5 SA 318C en 1968. Le Pérou reçut 8 SA 318C en janvier 1974. La Turquie reçut 18 SA 318C.
Pays utilisateurs
- Cameroun : Armée de l'Air camerounaise (5 exemplaires initialement, 1 exemplaire actuellement)
- Madagascar : Armée de l'air malgache (1 exemplaire) — Plus en service
Sur le forum…
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Belle
Cependant, tu coupes les pales à présent ?¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Je note précieusement.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Aeroexpo a lieu tous les 2 ans à marrakesh
destination ensoleillée à pas trop cher -
Et de plus, j'aurais appris qu'il y avait aussi ce type de manifestation en Afrique, ce que je ne savais pas.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Ce qui est chouette, avec toi, c'est que l'on a qu'à suivre tes posts en se régalant des photos pour connaitre les destinations de tes voyages!stanak a écrit
quelques souvenirs de ma première sortie africaine" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Le moteur à pistons s'était revélé trop lourd, trop encombrant, et trop peu puissant pour propulser un hélicoptère. C'est pourquoi la société Sud-Est suivait de près les avancées de Turboméca, qui travaillait sur les turbines. Son SE 3120 Alouette ayant intéressé les services officiels, René Mouille fut chargé de dessiner un nouvel hélicoptère autour de la turbine Artouste, en reprenant un des 7 projets alors entamés par Sud-Est : le X.310G.
Cet hélicoptère, désigné SE 3130, avait reçu l'aval d'André Vautier, le directeur technique, sous condition de voler dans les 2 ans. On était alors en 1953, l'année où l'initiateur du projet, Charles Marchetti, avait été nommé ingénieur en chef de l'équipe chargée de concevoir les hélicoptères.
Le SE 3130 était conçu autour d'un Artouste 2 de 360 ch, permettant d'emporter 4 passagers. L'hélicoptère était globalement nouveau, même s'il reprenait les principes de l'Alouette, ainsi qu'un boîtier de transmissions dérivé de celui du S-55, et des pales inspirées de celles de Bell et de Sikorsky.
Le SE.3130-01, immatriculé F-WHHE, effectua son vol inaugural le 12 mars 1955 piloté par Jean Boulet. Le second prototype, immatriculé F-WHHF, prend l'air dès le 25 mai. Malgré quelques problèmes de vibrations d'ailleurs vite résolus, l'appareil se révèle réussi au point qu'on envisage vite de battre un record. C'est chose faite le 6 juin avec le SE.3130-02 et Jean Boulet aux commandes.
Le SE 3130 est un hélicoptère composé d'un habitacle fermé à l'avant, en bulle, emportant un pilote et 4 passagers (2 sièges à l'avant et 3 à l'arrière. Son moteur entraîne un rotor tripale à pas variable et est alimenté par un réservoir de 596 l. Son train d'atterrissage est constitué de patins. Sa queue est tubulaire et non recouverte, et supporte un rotor anti-couple bipale protégé par une béquille.
L'Alouette II effectue des missions utilitaires, transport sous élingue (750 kg), entraînement, liaison, observation, reconnaissance photographique, évacuation sanitaire (avec des civières externes), recherche et sauvetage, voire attaque au sol, lutte anti-chars et anti-navires.
3 appareils de présérie, du n°4 à 6, furent construits et prirent l'air en 1955 et 1956. Ces machines avaient été commandés par la Marine nationale et participèrent d'emblée à des sauvetages en montagne, avant même que les tests ne soient terminés. Les alpinistes Jean Vincendon et François Henry s'étaient égarés sur le Mont-Blanc, et l'équipage du S-55 qui s'était porté à leur secours s'était écrasé. Le 3 janvier 1957, une Alouette II sauva l'équipage du Sikorsky, fait qui fut médiatisé. Mais les alpinistes trouvèrent malgré tout la mort.
En mars 1957, Sud-Est et Sud-Ouest fusionnèrent pour former Sud-Aviation, et le 2 mai, L'Alouette II fut le premier hélicoptère à turbine à gaz à recevoir sa certification. Elle fut certifiée le 14 janvier 1958 aux USA.
Début 1957, la première machine de série fut livrée à l'armée de l'air, 13 mois après la sortie d'usine du prototype. En août 1957, le Portugal devenait le premier client militaire à l'export de l'Alouette II. L'Alouette II eut rapidement un tel succès qu'il fallait agrandir l'usine de production. Finalement, la production fut transférée à Marignane en 1961. En 1963, l'Alouette devint le premier hélicoptère à turbine utilisé aux USA pour un usage commercial.
Le SE 3130 Alouette II est la version de base, équipée d'un moteur Artouste IIC. 2 d'entre eux furent construits par Saab sous la dénomination HKP 2, et 20 par Republic Aviation. Cette firme testa le turbomoteur Garrett AiResearch Lark (Alouette, en anglais) de 500 hp sur 2 exemplaires. A partir de 1968, il sera rebaptisé SE 313. Leur masse maximale au décollage est de 1500 kg.
Le SE 313B est propulsé par un Artouste IIC6, autorisant une masse maximale au décollage de 1600 kg. Sud-Aviation construisit 923 SE 313 et SE 313B, dont 789 pour des forces militaires. La production des SE 313 déclina à partir de 1964.
226 exemplaires de ces deux versions furent livrés à l'Allemagne pour l'Heer, à des fins d'entraînement. Ils entamèrent leur service en 1959. La Belgique reçut 17 SA 313, achetés en 1959. Djibouti reçut un SE 3130 ex-français en 1979. La Guinée-Bissau reçut 1 SA 313B. Israël utilisa 3 SE 3130 et 1 SA 313B. Le Liban reçut 4 SE 3130. Madagascar reçut un SE 3130 en 1974. La République Dominicaine reçut 2 SE 3130. La Suisse utilisa 30 SE 3130 jusqu'en 1993. La Tunisie reçut 8 SE 3130 en 1963.
Le SA 3180, conçu par Sud-Aviation, était la version de l'Alouette II équipée d'un moteur Astazou. Un SE 3130 de série fut modifié comme prototype de cette version, qui prit l'air le 31 janvier 1961 avec une turbine Astazou IIA. La masse maximale au décollage restait de 1600 kg, mais la consommation spécifique était moindre. Elle fut certifiée le 18 février 1964 et les 15 premières machines de série, destinée à l'ALAT, furent livrées à partir de 1965. Un deuxième prototype servit de banc d'essais volant pour un nouveau rotor, qui sera monté sur Gazelle. Il vola à partir du 24 janvier 1966.
A partir de 1968, la version initiale fut rebaptisée SA 318B. La version SA 318C, équipée d'un Astazou IIA2, avait une masse maximale au décollage de 1650 kg. 382 SA 318 (B et C) furent construits, dont 174 pour les militaires. La production se termina au printemps 1975 avec un SA 318C.
54 SA 318C furent utilisés par l'Heer allemande, jusqu'en 2006. La Belgique reçut en tout 42 SA 318B achetés en 1967, dont 31 assemblés par la SABCA. 3 d'entre eux furent livrés au Congo belge en 1971. Ils furent retirés du service en 2007. Le Cameroun reçut 5 SA 318C en 1968. Le Pérou reçut 8 SA 318C en janvier 1974. La Turquie reçut 18 SA 318C.
La France reçut 394 exemplaires en tout, soit :
32 pour la Marine nationale entre 1956 et le 31 décembre 1997 (flottilles 23S, 10S, 20S, 22S, 58S, 35F). Les SE 3130 étaient équipés de patins, et les SE 313B à roues, plus adaptés aux appontages. Certains étaient équipés de flotteurs. 2 ou 3 Alouette II furent prêtées par l'armée de l'air.
139 pour l'armée de l'air de 1956 à 1996, déployés notamment en Algérie.
229 pour l'ALAT, qui tirèrent notamment des missiles AS-10 et 11.
Parmi les autres utilisateurs de l'Alouette II, on trouve : l'Afrique du Sud (8 appareils depuis 1960), l'Autriche (16 appareils), le Bénin (1 appareil), le Cambodge (8 exemplaires), la Côte d'Ivoire (2 appareils achetés en 1963), la Finlande (retirés du service en 1975), l'Army Air corps britannique (17, désignés Alouette AH.2), l'Indonésie (3), le Laos (2), le Maroc (7), le Mexique (2), les Pays-Bas (8), le Portugal (7), la République centrafricaine, le Sénégal (5 exemplaires utilisés entre 1965 et 1972), la Suède (25 dans les 3 armes), le Togo (2 appareils reçus en 1979).
On y trouverait aussi : l'Angola (2 Lama en fait), l'Argentine (Lama aussi), le Biafra, la Bolivie, le Chili, la République du Congo et la République démocratique du Congo (3), la Corée du sud, l'Equateur, le Katanga (2), l'armée pakistanaise (40), la marine pakistanaise, la Rhodésie (6, entre 1974 et 1980), la Roumanie (2), le Salvador, le Vietnam du Sud (2).
Des prototypes virent également le jour : le SE 3131 Gouverneur était une version VIP du SE 3130. Son prototype, un SE 3130 modifié par Raymond Loewy en lui donnant un fuselage caréné, effectua son vol inaugural en 1957 et fut présenté au salon du Bourget la même année. Son carénage lui faisait cependant perdre ses qualités de vol.
Le SE 3140 Alouette II, annoncé en mai 1957, servait de banc d'essais volant du turbine libre Turbomeca Turmo II de 400 ch, dans le cadre du futur SE 3200 Frelon. Mais les résultats ne furent pas à la hauteur.
Le SE 3150 Alouette Astazou fit l'objet d'un contrat, dans le cadre du programme Alouette III. Son prototype était le SE 3130-002 équipé d'un Astazou IIA, du boitier de transmissions de l'Alouette III, d'un rotor de 11 m et d'un rotor anti-couple de 3 pales. Il battit plusieurs records et fut le premier hélicoptère à dépasser les 10000 mètres d'altitude (le 13 juin 1958). Il servira de base au SA 315 Lama.
Sud-Aviation construisit en tout 1305 Alouette II jusqu'en 1975. Ils furent livrés à 126 utilisateurs dans 46 pays. Aujourd'hui encore, quelques exemplaires sont encore en service. L'Alouette II 1003 F-GIJE, la plus vieille encore en service (très certainement la 3e machine de série construite) a effectué à partir du 14 juillet 2007 la traversée transatlantique entre Paris et Oshkosh. Pilotée par Pascal Petitgenet et David Dahdi, elle effectua un voyage de 65 h sans le moindre pépin, témoignant de la robustesse et de la fiabilité de l'Alouette II.
La fiche sur le site
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alouette_II
http://celag.free.fr/museum/se3130/se313_0.htm
http://www.caea.info/fr/coll/alouette2.php
http://www.avionslegendaires.net/sud-est-se-313-alouette-ii.php
http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/alouett2/index.htm
http://www.ffaa.net/helicopters/alouette-2/alouette-2_fr.htm
http://www.museeairespace.fr/votre-visite/collections/helicopteres/sncase-se-3130-alouette-ii/presentation.html
http://www.armyrecognition.com/europe/France/helicopteres/Alouette_II/Alouette_II_France_helicopter.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rospatiale_Alouette_II
http://www.airliners.net/aircraft-data/stats.main?id=7
http://www.aviastar.org/helicopters_eng/snias_alu2.php
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.