Bloch MB 210

Rappels

  • Catégorie : Bombardier
  • Constructeur : Bloch drapeau du pays
  • Premier vol : 12 décembre 1935
  • Production : 274 appareils construits (cellules neuves)

Historique

Le Bloch 210 fit entrer les Groupes de Bombardement de l'Armée de l'Air dans l'ère moderne. Si sa valeur comme avion de combat était quasi nulle, il permit d'entrainer les équipages au pilotage des appareils modernes, avec train rentrant, hélices à pas variables, vitesses d'atterrissage élevée, etc …… Mais comme tous les avions français de l'époque, il se trouva lourdement handicapé par une sous-motorisation.

Le Bloch 210 est issu d'un programme de 1932 de la Marine nationale, pour un bombardier torpilleur. En se servant de son bombardier MB 200 comme base, Marcel Bloch lance début 1933, sur fond propres, la construction de deux prototypes. Le premier appareil, encore équipé d'un train fixe, largement caréné, effectue son premier vol le 24 novembre 1934, motorisé par deux Gnome-Rhone 14 Kdrs/Kgrs, de 760 ch.

Ne sachant finalement que faire d'un tel appareil terrestre, la Marine demande à Bloch de le transformer en hydravion à flotteur. Il est donc renvoyé en usine, et effectue son nouveau premier vol, comme hydravion, en janvier 1936. Les essais montrèrent un appareil lent, lourd, et avec une trop faible autonomie. Une commande fut malgré tout passée à la SNCASO, pour 8 exemplaire MB 218, puis finalement annulée, et le prototype resta comme avion de servitudes et d'essais à Saint-Raphael jusqu'en 1940, avec le code SR-25.

L'armée de l'Air, qui avait également suivit les essais du MB 210, vit dans cet avion un matériel susceptible de faire la soudure entre les vieux matériels alors en service, dont le MB 200, et les nouveaux avions en projet, tel les LeO 45, ou les Amiot 350. Une commande de 80 exemplaires est rapidement passée dans le cadre du Plan I de réarmement.

Le prototype du MB 210 pour l'Armée de l'Air effectue son premier vol le 12 décembre 1935, incorporant de nombreuses nouveautés, dont un train rentrant et des hélices à pas variables.
Bien que sans vice particulier, il posa de nombreux problèmes aux équipages, qui doivent s'habituer au pilotage d'avions modernes. De plus, ses moteurs Gnome-Rhone 14 Kirs/Kjrs de 870 ch posent de sérieux problème de fiabilité. Ces problèmes seront en partie résolus avec le montage en rattrapage de Gnome-Rhone 14N10/11 de 910 ch, au fonctionnement plus régulier.

Tout comme les MB 200, les MB 210 furent qualifiée par la presse (notamment de droite, chez qui Bloch refusait de faire de la publicité) de « cercueils volants », et même interdits de vol, entre septembre 1937, et mars 1938. Plus que l'appareil en lui-même, c'était la manque d'entrainement des équipages et le fonctionnement capricieux des moteurs qui étaient en cause. Une fois les moteurs remplacés, et les équipages habitués, le MB 210 ne posa plus de problèmes.

Comme à cette époque, Bloch ne dispose que de capacités industrielles limitées dans son usine de Courbevoie, ces sont surtout d'autres entreprises qui assurèrent la construction des 268 exemplaires de série, notamment Hanriot à Bourges, Potez, Breguet, ANF – Les Mureaux, de même que Renault. Bloch ne produit que 25 appareils, en plus des prototypes. Les derniers exemplaires sortirent d'usine en 1939, afin de compenser les retards dans la livraison des matériels modernes.

Bombardier bimoteur monoplan à aile basse cantilever, de construction entièrement métallique. Train classique rétractable (la roulette de queue restant exposée). Motorisation par deux Gnome-Rhone 14N10/11, entrainant des hélices à pas variables. Comme sur le Bloch 200,, la construction se caractérise par sa simplicité, et l'absence de surface courbes, ici aussi tout est carré, fuselage de section rectangulaire, voilure sans saumon, empennages anguleux.



Equipage de 5 membres : pilote, co-pilote, navigateur-bombardier, radio et mécanicien naviguant (ces deux derniers servant aussi de mitrailleurs). La défense est assurée par trois tourelles manuelles (dorsale, ventrale, et avant), chacune équipée d'une MAC 34, de 7.5 mm, avec 800 coups par arme. La charge de bombes pouvait atteindre 1600 kg en soute, mais pouvait aussi être accrochée sous le fuselage ou les ailes, pour les projectiles les plus lourds.

Les premiers appareils furent livrés dès septembre 1936 au GB II/21, remplaçant des MB 200. Mais la mise en service fut difficile, tant du fait des problèmes de moteurs, que du fait de l'introduction de nombreuses nouveautés par le MB 210. Outre une propension des Gnome-Rhone 14K à prendre feu en vol, les virages trop serrés provoquaient un désamorçage du circuit de carburant, provoquant un arrêt des moteurs, situation fort désagréable, surtout en virage et près du sol.

La remotorisation avec des 14N10/11, puis des 14N20/21, de même puissance, permit de résoudre en grande partie ces problèmes de motorisation, et dès lors l'appareil se révéla sain, et stable, et permit de former les équipages sur avions « semi-modernes », en attendant l'arrivée des LeO 45 et autres Amiot 350.

A la déclaration de guerre, en septembre 1939, le MB 210 équipe encore 12 des 33 Groupes de Bombardement. Malgré un rééquipement avec des LeO 451, des Douglas DB 7 et des Amiot 350, lors de l'offensive de mai 1940, 3 Groupes de Bombardement sont encore sur Bloch MB 210 : les GB I/21, II/21 et I/23. Ils participent aux combats de mai 1940, mais devant leur vulnérabilité, ils sont rapidement retirés des opérations. 19 appareils auront été perdus lors de ces combats : 5 abattus, 9 ferraillés en raison des dommages subis en combats, deux sur accident et 5 par les bombardements de la Luftwaffe.

Les avions retirés des premières lignes ont principalement servis en école, notamment au Centre d'Instruction au Bombardement de Toulouse. A l'armistice, on dénombre 120 exemplaires du MB 210 en zone sud et une vingtaine en Afrique du Nord. La majeure partie fut détruite, mais certains appareils continuèrent à voler, assurant la formation des équipages.

Lors de l'invasion de la zone sud en novembre 1942, 37 exemplaires sont saisis par les Allemands, qui en rétrocèdent 6 à la Bulgarie (pas d'informations précises sur leur utilisation ultérieures, probablement aussi en école). Aucun exemplaire ne devait survivre à la guerre.

Deux autres pays reçurent des MB 210, la Roumanie et l'Espagne républicaine. Dès fin 1936, la Roumanie, alors alliée de la France au sein de la « petite entente », commande 24 exemplaires, afin de moderniser sa force de bombardement. Les premiers exemplaires sont livrés en juin 1937, mais seuls 10 appareils sont confirmés comme livrés (certaines sources indiquent 20 appareils).

Pour l'Espagne, les choses sont un peu plus compliquées. Le Bloch n° 1 fut livré en vol en août 1936, et au moins 3 exemplaires (hors numérotation) furent livrés en caisses fin octobre 1936. ces avions furent construits par les ouvriers de Hanriot, sur leurs heures supplémentaires, pour aider les républicains. A l'époque, la solidarité ouvrière n'était pas un vain mot. Certaines sources indiquent la possibilité d'autres livraisons, mais aucun document ne vient confirmer ces dires. Les MB 210 républicains ont d'abord équipé une escadrille « Bloch » au sein du groupe España, puis furent intégrés au groupe 11 de bombardement nocturne. Les derniers exemplaires ont servis à la patrouille maritime.


Texte de JFF, avec son aimable autorisation.

Anciens pays utilisateurs

Versions

  • Bloch MB 210 : Version de base, 268 exemplaires de série.
  • Bloch MB 211 : Un prototype, construit sur fond propre Bloch, motorisé par deux Hispano-Suiza 12Ybrs, de 12 cylindres en V, refroidis par liquide et développant 860 ch au décollage.
  • Bloch MB 212 : MB 211 remotorisé par 2 Hispano-Suiza 14Aa, de 14 cylindre en double étoile, et refroidi par air, de 940 cv au décollage.
  • Bloch MB 218 : désignation attribuée à une version hydravion torpilleur à flotteurs pour la Marine Nationale. Huit appareils commandés, puis annulés. Aucun mis en service.

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    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Piloti_francesi_in_rassegna_e_bombardieri_Bloch_210_1936.jpg
    Nicolas
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  • @oli, n'oublions pas l'Amiot 354
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  • hormis le leo 451 tout les autres bombardiers francais de 1940 etaient completement depasse,de grosse cible facile.taux de disponibilite faible…ect.
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  • Cyrano est sur le site

    :mrgreen:
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  • Belle fiche JFF, bravo! ;)
    Dis-moi, il n'aurait pas été surnommé "Cyrano" par hasard? Non? Dommage, en tout cas c'est un appareil qui avait du nez… :hehe:
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  • Le Bloch 210 fit entrer les Groupes de Bombardement de l'Armée de l'Air dans l'aire moderne. Si sa valeur comme avion de combat était quasi nulle, il permit d'entrainer les équipages au pilotage des appareils modernes, avec train rentrant, hélices à pas variables, vitesses d'atterrissage élevée, etc …… Mais comme tous les avions français de l'époque, il se trouva lourdement handicapé par une sous-motorisation.


    1 / Développement

    Le Bloch 210 est issu d'un programme de 1932 de la Marine nationale, pour un bombardier torpilleur. En se servant de son bombardier MB 200 comme base, Marcel Bloch lance début 1933, sur fond propres, la construction de deux prototypes. Le premier appareil, encore équipé d'un train fixe, largement caréné, effectue son premier vol le 24 novembre 1934, motorisé par deux Gnome-Rhone 14 Kdrs/Kgrs, de 760 ch.

    Ne sachant finalement que faire d'un tel appareil terrestre, la Marine demande à Bloch de le transformer en hydravion à flotteur. Il est donc renvoyé en usine, et effectue son nouveau premier vol, comme hydravion, en janvier 1936. Les essais montrèrent un appareil lent, lourd, et avec une trop faible autonomie. Une commande fut malgré tout passée à la SNCASO, pour 8 exemplaire MB 218, puis finalement annulée, et le prototype resta comme avion de servitudes et d'essais à Saint-Raphael jusqu'en 1940, avec le code SR-25.

    L'armée de l'Air, qui avait également suivit les essais du MB 210, vit dans cet avion un matériel susceptible de faire la soudure entre les vieux matériels alors en service, dont le MB 200, et les nouveaux avions en projet, tel les LeO 45, ou les Amiot 350. Une commande 80 exemplaires et rapidement passée dans le cadre du Plan I de réarmement.
    Le prototype du MB 210 pour l'Armée de l'Air effectue son premier vol le 12 décembre 1935, incorporant de nombreuses nouveautés, dont un train rentrant et des hélices à pas variables.
    Bien que sans vice particulier, il posa de nombreux problèmes aux équipages, qui doivent s'habituer au pilotage d'avions modernes. De plus, ses moteurs Gnome-Rhone 14 Kirs/Kjrs, de 870 ch, posent de sérieux problème de fiabilité. Ces problèmes seront, en parie, résolus, avec le montage, en rattrapage, de Gnome-Rhone 14N10/11, de 910 ch, au fonctionnement plus régulier. Tout comme les MB 200, les MB 210 furent qualifiée par la presse (notamment de droite, chez qui Bloch refusait de faire de la publicité) de « cercueils volants », et même interdits de vol, entre septembre 1397, et mars 1938. Plus que l'appareil en lui-même, c'était la manque d'entrainement des équipages et le fonctionnement capricieux des moteurs qui étaient en cause. Un fois les moteurs remplacés, et les équipages habitués, le MB 210 ne posa plus de problèmes.

    Comme à cette époque, Bloch ne dispose que de capacités industrielles limitées dans son usine de Courbevoie, ces sont surtout d'autres entreprises qui assurèrent la construction des 268 exemplaires de série, notamment Hanriot à Bourges, Potez, Breguet, ANF – Les Mureaux, de même que Renault. Bloch ne produit que 25 appareils, en plus des prototypes. Les derniers exemplaires sortirent d'usine en 1939, afin de compenser les retards dans la livraison des matériels modernes.


    2 / Description


    Bombardier bimoteur monoplan à aile basse cantilever, de construction entièrement métallique. Train classique rétractable (la roulette de queue restant exposée). Motorisation par deux Gnome-Rhone 14N10/11, entrainant des hélices à pas variables. Comme sur le Bloch 200,, la construction se caractérise par sa simplicité, et l'absence de surface courbes, ici aussi tout est carré, fuselage de section rectangulaire, voilure sans saumon, empennages anguleux.

    Equipage de 5 membres : pilote, co-pilote, navigateur-bombardier, radio et mécanicien naviguant (ces deux derniers servant aussi de mitrailleurs. La défense est assurée par trois tourelles manuelles (dorsale, ventrale, et avant), chacune équipée d'une MAC 34, de 7.5mm, avec 800 coups par arme. La charge de bombes pouvait atteindre 1600 kg, en soute, mais aussi accrochés sous le fuselage ou les ailes, pour les projectiles les plus lourds.



    - Liste des variantes

    MB 211 : un prototype, construit sur fond propre Bloch, motorisé par deux Hispano-Suiza 12Ybrs, de 12 cylindres en V, refroidis par liquide et développant 860 ch au décollage. Premier vol le 13 avril 1935 (certaines sources citent le 29 aout 1935). Transformé en MB 212
    MB 212 : MB 211 remotorisé par 2 Hispano-Suiza 14Aa, de 14 cylindre en double étoile, et refroidi apr air, de 940 cv au décollage. Le moteur étant loin d'être au point, et n'apportant aucune amélioration sensible des performances, le prototype est abandonné.
    MB 218 : désignation attribuée à une version hydravion torpilleur à flotteurs pour la Marine Nationale. Huit appareils commandés, puis annulés. Aucun mis en service.



    3 / Caractéristiques

    Bloch 210 de série, avec 2 moteurs Gnome-Rhone 14N10/11 en double étoile, 14 cylindres, 910 ch, entrainant des hélices tripales à pas variable.

    - Dimensions
    longueur : 18,90 m
    envergure : 22,81 m
    hauteur : 6,15 m
    surface alaire : 72 m²
    poids à vide : 6200 kg
    poids maximum au décollage : 10 200 kg


    - Performances
    vitesse maximum : 322 km/h
    vitesse de croisière : 240 km/h
    autonomie maximale : 1700 km, mais 1300 km en opération
    plafond opérationnel : 8000 m



    4 / Utilisation opérationnelle

    Les premiers appareils furent livrés dès septembre 1936 au GB II/21, remplaçant des MB 200. Mais la mise en service fut difficile, tant du fait des problèmes de moteurs, que du fait de l'introduction de nombreuses nouveautés par le MB 210. Il fut même interdit de vol entre septembre 1937 et mars 1938. Outre une propension des Gnome-Rhone 14K à prendre feu en vol, les virages trop serrés provoquaient un désamorçage du circuit de carburant, provoquant un arrêt des moteurs, situation fort désagréable, surtout en virage et près du sol. La remotorisation avec des 14N10/11, puis des 14N20/21, de même puissance, permit de résoudre en grande partie ces problèmes de motorisation, et dès lors l'appareil se révéla sain, et stable, et permis de former les équipages sur avions « semi-modernes », en attendant l'arrivée des LeO 45 et autres Amiot 350.
    A la déclaration de guerre, en septembre 1939, le MB 210 équipe encore 12 des 33 Groupes de Bombardement. Malgré une ré équipement avec des LeO 451, des Douglas DB 7 et des Amiot 350, lors de l'offensive de mai 1940, 3 Groupes de Bombardement sont encore sur Bloch MB 210 : les GB I/21, II/21 et I/23. Ils participent aux combats de mai 1940, mais devant leur vulnérabilité, ils sont rapidement retirés des opérations. 19 appareils auront été perdus lors de ces combats : 5 abattus, 9 ferraillés en raison des dommages subis en combats, deux sur accident et 5 par les bombardements de la Luftwaffe.
    Les avions retirés des premières lignes ont principalement servis en école, notamment au Centre d'Instruction au Bombardement de Toulouse. A l'armistice, on dénombre 120 exemplaires du MB 210 en zone sud et une vingtaine en Afrique du Nord. La majeure parti fut détruite, mais certains appareils continuèrent à voler, assurant la formation des équipages.
    Lors de l'invasion de la zone sud en novembre 1942, 37 exemplaires sont saisis par les Allemands, qui en rétrocèdent 6 à la Bulgarie (pas d'informations précises sur leur utilisation ultérieures, probablement aussi en école).
    Aucun exemplaire ne devait survivre à la guerre.

    Deux autres pays reçurent des MB 210, la Roumanie et l'Espagne républicaine. Dès fin 1936, la Roumanie, alors alliée de la France au sein de la « petite entente », commande 24 exemplaires, afin de moderniser sa force de bombardement. Les premiers exemplaires sont livrés en juin 1937, mais seuls 10 appareils sont confirmés comme livrés (certaines sources indiquent 20 appareils)
    Pour l'Espagne, les choses sont un peu plus compliquées. Le Bloch n° 1 fut livré en vol en aout 1936, et au moins 3 exemplaires (hors numérotation) furent livrés en caisses fin octobre 1936. ces avions furent construits par les ouvriers de Hanriot, sur leurs heures supplémentaires, pour aider les républicains. A l'époque, la solidarité ouvrière n'était pas un vain mot. Certaines sources indiquent la possibilité d'autres livraisons, mais aucun document ne vient confirmer ces dires. Les MB 210 républicains ont d'abord équipé une escadrille « Bloch » au sein du groupe España, puis intégrés au groupe 11 de bombardement nocturne. Les derniers exemplaires ont servis à la patrouille maritime.



    5 / Sources

    Publications

    - Jean CUNY, Raymond DANEL, « l'aviation française de bombardement et de renseignement (1918 - 1940) », Docavia, Editions Larivière, 1980.
    - Aéro Journal n°16, juin-juillet 2010



    Liens web

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bloch_MB.210
    http://www.historyofwar.org/articles/weapons_bloch_mb210.html
    http://www.dassault-aviation.com/en/passion/aircraft/military-bloch-aircraft/mb-210-211.html?L=1
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