Pour le proprio, appelle les Chinois du FBI.

La première variante biplace du chasseur Chengdu J-7 fut développée à la suite de la livraison par l’Égypte d'un MiG-21US en février 1979. Bien que n'étant pas opérationnel, cet appareil fut cependant démonté et analysé par les ingénieurs chinois. Plutôt que de simplement le copier, ce qui s'était révélé chronophage et finalement peu efficace pour le prototype du J-7III (basé sur le MiG-21MF), il fut choisi de mêler des éléments du MiG-21US et du J-7II.
Confié à Guizhou en 1981, le programme JJ-7 fut ralenti par le manque de fonds et dut être partiellement financé par l'entreprise jusqu'en 1983, date à laquelle il fut considéré comme prioritaire. Il fallut attendre encore deux années supplémentaires pour que cinq prototypes soient construits par différentes usines. Le premier vola en juillet 1985.
Le nouvel appareil reprenait l'essentiel de la structure du J-7II mais y incorporait toute la partie avant du MiG-21US. Cependant, près de 40 % de la structure initiale du chasseur chinois furent modifiés. Signe distinctif particulier, deux dérives furent placées sous la partie arrière du fuselage pour améliorer la stabilité du JJ-7. Les deux aérofreins latéraux du J-7 furent remplacés par un système unique au centre du fuselage, identique à celui du MiG. Le réservoir de carburant arrière fut élargi pour pallier à la réduction d'emport à l'avant suite à l'élargissement du cockpit. Le train d'atterrissage fut renforcé pour encaisser des chocs plus puissants que le modèle de base. Pour pallier aux problèmes de surchauffe identifiés pendant les essais, la circulation d'air fut modifiée pour faciliter la baisse des températures dans le cockpit. Celui-ci disposait de deux accès s'ouvrant vers la droite, chaque poste de pilotage étant équipé d'un siège éjectable HTY-2. L'équipage disposait d'un intercom et de la même instrumentation, le poste de l'instructeur recevant en plus la possibilité de prendre le contrôle des commandes à la place de l'élève-pilote.
Dépourvu de canon embarqué, le JJ-7 pouvait cependant être armé de missiles air-air, de bombes non guidées et de paniers de roquettes sous les points d'emport de voilure. Le point central sous le fuselage pouvait recevoir un réservoir auxiliaire de 480 ou de 720 litres.
La production démarra en petites séries au début de l'année 1988 avant d'être augmentée cinq années plus tard. Le JJ-7 n'entra en service que dans la force aérienne chinoise mais servit de base aux premiers biplaces destinés à l'exportation sous la désignation FT-7. Il fut également le premier appareil de conception nationale à être présenté au salon du Bourget en 1987.
On ignore le nombre précis d'appareils construits mais il resterait cinquante en service en Chine en 2025.
Armée de l'air chinoise (50 exemplaires actuellement)
Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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Et c'est parti pour 15 minutes de modifications
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