Kamov Ka-25 (OTAN : Hormone)
Rappels
- Catégorie : Hélicoptère
- Constructeur : Kamov
- Premier vol : 26 avril 1961
- Production : 478 appareils construits (cellules neuves)
- Voir aussi… : Kamov Ka-20 (OTAN : Harp), Kamov Ka-27 (OTAN : Helix)
Historique
Les Soviétiques n’accordaient pas la même importance que les Occidentaux à leurs forces navales. Cet état de fait changea avec les années 1960. Un effort plus important fut consenti pour doter l’Union Soviétique de navires modernes, capables de missions plus avancées que la simple défense côtière.Un des pans de cette nouvelle doctrine navale fut l’introduction de l’hélicoptère embarqué, grâce notamment à l’un des deux fabricants d’hélicoptères à l’Est, Nikolaï Kamov. Avant les années 1960, l’Union Soviétique disposait déjà de matériels produits par Kamov, notamment de Ka-15 et de Ka-18, des appareils propulsés par des moteurs à pistons.
1961 marqua un tournant avec la découverte par les Occidentaux d’un prototype, le Kamov Ka-20 (code OTAN : Harp). Celui-ci, propulsé par des turbines, avait une allure redoutable et surtout, était porteur de deux missiles. Par la suite, cet armement n’apparut plus, ce qui laisse à penser qu’il s’agissait d’une désinformation mise en oeuvre par Moscou. Toujours est-il que le Ka-20 ouvrit la voie au Kamov Ka-25 (code OTAN : Hormone).
Le Ka-25 est issu d’une demande de la marine soviétique de 1958, désireuse de se doter au plus vite d’un hélicoptère embarqué destiné à la lutte anti-sous-marine. Kamov proposa rapidement un appareil qui emporta tous les suffrages. Comme toujours en Union Soviétique, cet appareil répondait exactement aux spécifications requises, et il avait été conçu autour de celles-ci. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait connu un aussi grand succès.
Le Ka-25 est reconnaissable entre mille, grâce à son allure inimitable. Plus haut qu’un Sikorsky Sea King, il est en revanche plus petit qu’un Dauphin ou qu’un Westland Lynx. En effet, les navires soviétiques, même les plus récents, n’ont jamais disposé de larges ponts pour leurs hélicoptères. Il fallait donc un appareil de taille réduite. Kamov résolut le problème en ayant recours à la technologie la moins conventionnelle qui soit, le rotor contrarotatif. Le Ka-25 est ainsi pourvu de deux rotors contrarotatifs coaxiaux, munis chacun de trois pales, et capables de surcroit de se replier une fois l’appareil posé. Cette technologie supprimait la nécessité de doter l’hélicoptère d’un rotor de queue, ce qui réduisait la longueur du fuselage du Ka-25 à moins de 10 mètres.
Particulièrement robuste, la cellule du Ka-25 est construite en métal, traité contre la corrosion. Le train d’atterrissage, repliable en cas de besoin, est formé de quatre jambes indépendantes munies de roues, ce qui confère au Kamov une très grande stabilité au sol : même dans des mers formées, le Ka-25 a moins de risques de glisser ou de tomber du pont du navire où il vient de se poser. Ces roues peuvent au besoin être équipées d’un dispositif de gonflement rapide, permettant à l’appareil de flotter en cas d’urgence. Capable de voler de jour comme de nuit, et par toutes les conditions, le Ka-25 pouvait également être employé sur tous les théâtres d’opérations possibles, un avantage inappréciable en Union Soviétique. On a vu par exemple des Ka-25 utilisés à partir de brise-glaces, sur la Route Maritime du Nord, sur le littoral septentrional du pays.
Les deux pilotes sont assis côte à côte à l’avant d’une cabine spacieuse, capable de transporter 12 personnes (sur des sièges repliables). En général, deux à trois opérateurs y prennent place, pour servir les équipements de l’Hormone. Ceux-ci sont principalement composés d’un radar de recherche Short Horn, monté à l’avant, sous la cabine, d’un système d’identification IFF Odd Rods (matériel standard des forces du Pacte de Varsovie), d’un détecteur d’anomalie magnétique remorqué, d’un sonar et parfois d’un conteneur à bouées acoustiques (sur le côté droit du fuselage). L’armement du Ka-25 était essentiellement tourné vers la lutte anti-sous-marine : chaque appareil pouvait emporter 2 torpilles (en général de calibre 450 mm), des mines ou des charges de profondeur.
Au sein de la flotte soviétique, le Ka-25 avait de nombreuses fonctions : défense contre les sous-marins occidentaux, recherche et sauvetage en mer, transport… Mais il avait aussi un rôle essentiel dans les actions anti-navires. En effet, la carence des navires soviétiques en systèmes de guidage entraîna l’utilisation de petits navires ou d’hélicoptères comme stations intermédiaires de guidage. Une version spécifique du Ka-25, équipée d’un radar plus volumineux, fut ainsi employée pour le guidage de plusieurs types de missiles surface-surface, tels le le SS-N-3B Shaddock, le SS-N-12 Sandbox ou le SS-N-22 Sunburn, permettant leur usage à leur portée maximale.
De 1966 à 1975, 475 exemplaires de série sortirent des chaînes de production, essentiellement pour les besoins des militaires soviétiques. Le Ka-25 fut progressivement supplanté par une version améliorée, le Ka-27, mais l’excellence de sa conception s’est maintenue jusqu’à nos jours, avec le développement d’une grande famille d’appareils Kamov (Ka-27, Ka-29, Ka-30, Ka-31, Ka-32, etc).
Texte de Ciders, avec son aimable autorisation.
Anciens pays utilisateurs
- Bulgarie : Aéronavale bulgare
- Inde : Aéronavale indienne (8 exemplaires) — Ka-25PL
- Russie : Aéronavale russe
- Syrie : Aéronavale syrienne (9 exemplaires) — Ka-25Ts
- Ukraine : Aéronavale ukrainienne (28 exemplaires) — 18 Ka-25PL, 2 Ka-25BShZ, 2 Ka-25Ts, 3 Ka-25PN et 3 Ka-25U
- Union Soviétique : Aéronavale soviétique
- Vietnam : Aéronavale vietnamienne (17 exemplaires)
- Yougoslavie : Aéronavale yougoslave (6 exemplaires)
Versions
- Kamov Ka-25 : Version initiale destinée à tester la faisabilité de l'hélicoptère.
- Kamov Ka-25BShZ : Version modifiée de guerre des mines. 8 exemplaires.
- Kamov Ka-25BT : Version de guerre des mines.
- Kamov Ka-25F : Projet de version de transport d'assaut lourdement armée.
- Kamov Ka-25ISK : Version modifiée destinée à guider le radar des navires de guerre.
- Kamov Ka-25IV : Version du Ka-25PL modifiée pour mesurer les trajectoires des missiles balistiques. 6 exemplaires modifiés.
- Kamov Ka-25K : Version de transport de fret. 1 exemplaire.
- Kamov Ka-25L1 : Version modifiée pour servir à des études hydrologiques.
- Kamov Ka-25L2 : Version modifiée pour servir de banc d'essais à des sonars embarqués.
- Kamov Ka-25LZ : Version modifiée pour servir de banc d'essais à des armements anti-sous-marins.
- Kamov Ka-25M : Projet de version multirôle.
- Kamov Ka-25PL (OTAN : Hormone-A) : Version de lutte anti-sous-marine. 275 exemplaires.
- Kamov Ka-25PLE : Version du Ka-25PL modifiée pour récupérer des cosmonautes en mer.
- Kamov Ka-25PLF : Version du Ka-25PL à la motorisation améliorée.
- Kamov Ka-25PLS : Version du Ka-25PL armée de la torpille VTT-1 Strizh.
- Kamov Ka-25PLYU : Version du Ka-25PL modifiée pour emporter la charge de profondeur nucléaire 8F-59.
- Kamov Ka-25PS (OTAN : Hormone-C) : Version Search & Rescue.
- Kamov Ka-25ROMB : Version modifiée pour des missions de renseignement électronique.
- Kamov Ka-25Sh : Version de transport d'assaut.
- Kamov Ka-25Ts (OTAN : Hormone-B) : Version du Ka-25PL modifiée pour le guidage de missiles au-delà de l'horizon. 50 exemplaires modifiés.
Sur le forum…
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la cocarde a été faite avec une règle
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Un peu trop kitsch à mon goût
Sans compter la silhouette un peu particulière de l'appareilEt tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
J'ai l'impression que la peinture a été refaite depuis 1 an et demi, j'adore la couleur
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Ce sont vraiment les roues qui sont équipées d'un dispositif de flottaison ? Ou le fuselage ?
Sinon, quand tu dis que le Ka-25F a été abandonné au profit du Mi-24, ça veut dire qu'il était destiné aux forces terrestres ?
Et je ne connaissais pas l'histoire du Ka-20, merciEt tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
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La fiche AMN idoine… mais modifiée :
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Les Soviétiques n’accordaient pas la même importance que les Occidentaux à leurs forces navales. Cet état de fait changea avec les années 1960. Un effort plus important fut consenti pour doter l’Union Soviétique de navires modernes, capables de missions plus avancées que la simple défense côtière. Un des pans de cette nouvelle doctrine navale fut l’introduction de l’hélicoptère embarqué, grâce notamment à l’un des deux fabricants d’hélicoptères à l’Est, Nikolaï Kamov. Avant les années 1960, l’Union Soviétique disposait déjà de matériels produits par Kamov, notamment de Ka-15 et de Ka-18, des appareils propulsés par des moteurs à pistons. 1961 marqua un tournant avec la découverte par les Occidentaux d’un prototype, le Kamov Ka-20 ( code OTAN : Harp ). Celui-ci, propulsé par des turbines, avait une allure redoutable et surtout, était porteur de deux missiles. Par la suite, cet armement n’apparut plus, ce qui laisse à penser qu’il s’agissait d’une désinformation mise en oeuvre par Moscou. Toujours est-il que le Ka-20 ouvrit la voie au Kamov Ka-25 ( code OTAN : Hormone ). Le Ka-25 est issu d’une demande de la marine soviétique de 1958, désireuse de se doter au plus vite d’un hélicoptère embarqué destiné à la lutte anti-sous-marine. Kamov proposa rapidement un appareil qui emporta tous les suffrages. Comme toujours en Union Soviétique, cet appareil répondait exactement aux spécifications requises, et il avait été conçu autour de celles-ci. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait connu un aussi grand succès.
Le Ka-25 est reconnaissable entre mille, grâce à son allure inimitable. Plus haut qu’un Sikorsky Sea King, il est en revanche plus petit qu’un Dauphin ou qu’un Westland Lynx. En effet, les navires soviétiques, même les plus récents, n’ont jamais disposé de larges ponts pour leurs hélicoptères. Il fallait donc un appareil de taille réduite. Kamov résolut le problème en ayant recours à la technologie la moins conventionnelle qui soit, le rotor contrarotatif. Le Ka-25 est ainsi pourvu de deux rotors contrarotatifs coaxiaux, munis chacun de trois pales, et capables de surcroit de se replier une fois l’appareil posé. Cette technologie supprimait la nécessité de doter l’hélicoptère d’un rotor de queue, ce qui réduisait la longueur du fuselage du Ka-25 à moins de 10 mètres. Particulièrement robuste, la cellule du Ka-25 est construite en métal, traité contre la corrosion. Le train d’atterrissage, repliable en cas de besoin, est formé de quatre jambes indépendantes munies de roues, ce qui confère au Kamov une très grande stabilité au sol : même dans des mers formées, le Ka-25 a moins de risques de glisser ou de tomber du pont du navire où il vient de se poser. Ces roues peuvent au besoin être équipées d’un dispositif de gonflement rapide, permettant à l’appareil de flotter en cas d’urgence. Capable de voler de jour comme de nuit, et par toutes les conditions, le Ka-25 pouvait également être employé sur tous les théatres d’opérations possibles, un avantage inappréciable en Union Soviétique. On a vu par exemple des Ka-25 utilisés à partir de brise-glaces, sur la Route Maritime du Nord, sur le littoral septentrional du pays. Les deux pilotes sont assis côte à côte à l’avant d’une cabine spacieuse, capable de transporter 12 personnes (sur des sièges repliables). En général, deux à trois opérateurs y prennent place, pour servir les équipements de l’Hormone. Ceux-ci sont principalement composés d’un radar de recherche Short Horn, monté à l’avant, sous la cabine, d’un système d’identification IFF Odd Rods ( matériel standard des forces du Pacte de Varsovie ), d’un détecteur d’anomalie magnétique remorqué, d’un sonar et parfois d’un conteneur à bouées acoustiques ( sur le côté droit du fuselage ). L’armement du Ka-25 était essentiellement tourné vers la lutte anti-sous-marine : chaque appareil pouvait emporter 2 torpilles ( en général de calibre 450 mm ), des mines ou des charges de profondeur.
Au sein de la flotte soviétique, le Ka-25 avait de nombreuses fonctions : défense contre les sous-marins occidentaux, recherche et sauvetage en mer, transport… Mais il avait aussi un rôle essentiel dans les actions anti-navires. En effet, la carence des navires soviétiques en systèmes de guidage entraîna l’utilisation de petits navires ou d’hélicoptères comme stations intermédiaires de guidage. Une version spécifique du Ka-25, équipée d’un radar plus volumineux, fut ainsi employée pour le guidage de plusieurs types de missiles surface-surface, tels le le SS-N-3B Shaddock, le SS-N-12 Sandbox ou le SS-N-22 Sunburn, permettant leur usage à leur portée maximale.
Versions principales :
- Ka-25BSh (Hormone-A) : version de base du Ka-25, destinée à la lutte anti-sous-marine
- Ka-25BShZ : destiné au dragage et au mouillage de mines, 8 exemplaires construits
- Ka-25F : variante d’assaut armé, écartée au profit du Mil Mi-24 ; équipée d’un canon de 23 mm et de six points d’emport pour 6 AT-2 Swatter ou 6 paniers lance-roquettes
- Ka-25K (également appelé Ka-25Ts ; Hormone-B) : destinée au guidage des missiles surface-surface au-delà de l’horizon, équipée d’un radar plus volumineux ( placé sous le nez ) et d’une liaison de données
- Ka-25PS (Hormone-C) : variante désarmée destinée à des missions de recherche et de sauvetage en mer, et de transport ; peut recevoir des réservoirs auxiliaires (autonomie portée à 650 kilomètres)
De 1966 à 1975, environ 460 exemplaires sortirent des chaînes de production, essentiellement pour les besoins des militaires soviétiques. Quelques exemplaires sont encore en service, en Syrie ( mais leur état est sujet à caution ) ou au Vietnam. Le Ka-25 fut progressivement supplanté par une version améliorée, le Ka-27, mais l’excellence de sa conception s’est maintenue jusqu’à nos jours, avec le développement d’une grande famille d’appareils Kamov ( Ka-27, Ka-29, Ka-30, Ka-31, Ka-32, etc ).
…
Caractéristiques :
Type: Hélicoptère polyvalent embarqué
1er vol du prototype: 26 avril 1961
Mise en service: 1968
Version : Kamov Ka-25
Motorisation : 2 turbopropulseurs Glushenkov GTD-3F, d'une puissance unitaire de 990 ch
Equipage : 1 pilote, 1 copilote, 1 opérateur systèmes ( voire 2 )
Vitesse maximale : 209 km/h
Vitesse de croisière : 193 km/h
Plafond pratique : 3 500 m
Distance franchissable maximale : 450 km
Masse à vide : 4 765 kg
Masse maximale au décollage : 7 500 kg
Diamètre du rotor principal : 15,74 m
Diamètre du rotor de queue : aucun
Longueur du fuselage : 9,75 m
Hauteur : 5,37 m
Armement :
- 2 torpilles anti-sous-marines de calibre 450 mm
- possibilité d'emporter à la place des charges de profondeur ou des bombes conventionnelles non guidées
Pays utilisateurs : Bulgarie, Inde, Russie, Syrie, Ex-URSS, Vietnam, Ex-Yougoslavie
…
Sources :
- Soviet Air Power, de Bill Gunston et Bill Sweetman
- http://en.wikipedia.org/wiki/Kamov_Ka-25
- http://www.aviastar.org/helicopters_eng/ka-25.php
- http://www.avionslegendaires.net/kamov-ka-25-hormone.php
- http://www.militaryfactory.com/aircraft/detail.asp?aircraft_id=211
- http://krasnayazvezda.com/VMF/equipements/helico/ka25.html
Ah que je destroye tout ! Ou pas. Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18 -
Ah que je destroye tout ! Ou pas. Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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petit lien fort utile.
http://www.pilotlist.org/helico/comment.htm
le système du double rotor permet de réduit le niveau sonore et augmente la stabilité de l'appareil.
TURBOMECA remotorisera les hélicoptère Kamov,qui est spécialiste mondial des hélicoptères à rotors co-axiaux contrarotatifs,
il proposera à ses clients l’Arrius 2G comme alternative au moteur disponible jusqu’alors sur son modèle Ka-226.
turbomeca motorisera ainsi pour la première fois un hélicoptère de fabrication russe et, qui plus est, un hélicoptère bi-rotor.
source: <!– w –><a class="postlink" href="http://www.safran.fr
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les pilotes de chasse font du bruit.les pilotes de bombardiers font l'histoire.ex-AMN 3700 messages 1 janvier 2006 -
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