Mikoyan-Gourevitch MiG-17PFU (OTAN : Fresco-E)

Historique

Initialement envisagée pour le MiG-17P, l'intégration de missiles air-air sur le MiG-17 avait pris plus de temps que prévu en raison du retard pris dans la conception de ces armes. En 1955, un système d'armes comprenant un radar RP-5, quatre rails de lancement APU-3 sous voilure et quatre missiles K-5 (désignés plus tard RS-1U ; code OTAN : AA-1 Alkali). L'ensemble était conçu pour permettre d'abattre des cibles lentes et peu maniables (idéalement des bombardiers), de jour comme de nuit, grâce à un guidage semi-actif.

Début 1955, les cinq prototypes du MiG-17P furent convertis à ce nouveau standard et les essais en vol donnèrent de bons résultats. Mais en définitive, les Soviétiques décidèrent de ne pas produire de nouveaux appareils mais de convertir des cellules déjà existantes : en 1956, quarante MiG-17PF équipés jusque-là du radar SP-1 furent transformés à l'usine de Gorki, débarrassés de leurs canons et passés au nouveau standard. L'OTAN leur attribua le nom de code Fresco-E.

La carrière opérationnelle des MiG-17PFU fut courte. La faible portée des K-5 limitait leur efficacité et de nouveaux modèles plus efficaces entraient alors en service. En fin de compte, les PFU furent surtout employés pour la formation des équipages de MiG-19, notamment la série PM elle aussi équipée de missiles.