Bonjour à tous,
Voilà, la petite série continue et je vais maintenant vous faire découvrir les principaux chasseurs français et anglais utilisés durant le conflit. Je commence donc cette nouvelle série avec le D.520C.1.
Dewoitine D.520C.1
Pays d’origine: France
Motorisation : Hispano-Suiza 12Y-45 de 930ch
Armement : 1 canon de 20mm
4 mitrailleuses de 7.5mm
Envergure : 10.20m
Longueur : 8.76m
Hauteur : 2.57m
Surface alaire : 15.95m²
Poids à vide : 2125kg
Masse maximale : 2790kg
Vitesse maximale : 540 km/h
Plafond : 11,000m
Dist. franchissable : 1540km
Taux de montée : 4000m en 5min 48s
Le D.520, avec ses allures d’avions de course, était indéniablement le meilleur chasseur aligné par l’Armée de l’Air au début de la Seconde Guerre Mondiale. Il résultait d’une demande de l’Armée de l’Air pour un chasseur monoplace moderne capable de remplacer des appareils tel le D.510 rendus obsolètes par l’entrée en service des premiers chasseurs modernes tel le Hawker Hurricane anglais. L’appareil fut développé à partir du D.513 pour répondre à un nouveau cahier des charges actualisé en 1936 dont les principales nouvelles caractéristiques furent les suivantes: train rétractable, cockpit fermé, et moteur capable de fournir une puissance atteignant les 1000ch. Le premier prototype de l’appareil vola en Octobre 1938 mais seulement 36 D.520C.1 avaient été livrés aux escadrons opérationnels de l’Armée de l’Air lors de l’invasion allemande de Mai 1940. Cependant, ceux qui furent en mesure de combattre durant la campagne de France se virent attribués un total de 147 appareils allemands abattus (Bf-110, Bf-109, Heinkel 111, Henschel 126). Les forces françaises de Vichy utilisèrent aussi le D.520 contre les alliés pendant la campagne Syrienne de 1941 et le débarquement d’Afrique du nord en Novembre 1942 et ce avec un certains succès. Après l’invasion, les D.520 saisis par les allemands furent donnés à ses alliés tels l’Italie, la Roumanie et la Bulgarie ; mais prenant très rapidement en compte les excellentes performances de l’appareil, la Luftwaffe décida de s’en servir elle même en tant que chasseur d’entraînement. Après le débarquement de Normandie en juin 1944, les Forces Françaises Libres récupérèrent les appareils et s’en servirent contre les allemands dans le sud de la France. La production atteignit un total de 905 exemplaires, en majorité destinés aux forces de Vichy. Après la guerre, le D.520 connut une carrière honorable et servit l’Armée de l’Air jusqu’en 1953.
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Morane-Saulnier MS.406
Pays d’origine : France
Premier vol: 8 Août 1935
Motorisation : Hispano-Suiza 12Y-31 de 860ch
Armement : 1 canon de 20mm
2 mitrailleuses de 7.5mm
Envergure : 10.6m
Longueur : 8.16m
Hauteur : 2.83m
Surface alaire : 16m²
Poids à vide : 1900kg
Masse maximale : 2470kg
Vitesse maximale : 490 km/h
Plafond : 9400m
Dist. franchissable : 1200km
Taux de montée : 850 m/min
Maurane-Saulnier construisit le modèle 406 en réponse à une demande émanant du ministère de l’air en 1934 pour un chasseur monoplace de nouvelle génération. L’appareil vola pour la première fois en août 1935 et les performances du MS.406 furent testées grâce à 15 appareils de préséries qui prirent la dénomination de MS.405C.1. Les résultats se révélant satisfaisants, une commande initiale de 1000 exemplaires du modèle MS.406C.1 fut passée en Mars 1938 et le premier avion de série vola en Janvier 1939. Des commandes à l’exportation furent passées par un certains nombres de pays tel que : la Chine, la Lituanie, la Turquie, la Pologne, la Yougoslavie, et la Suisse . Cette dernière, après avoir aquis deux exemplaires des premiers modèles, construisit le MS.406 sous licence sous la dénomination locale de EFW D-3800. Pendant ce temps là, des problèmes de production furent rencontrés avec le moteur Hispano-Suiza 12Y ce qui retarda considérablement le programme des livraisons et l’Armée de l’Air ne disposait que de 572 appareils dans ses unités opérationnelles au moment où la guerre éclata. Les braves pilotes de chasse français se rendirent vite compte que leur chasseur, d’une conception plutôt récente (6 ans), n’était pas du tout à la hauteur face aux Messerschmitts et autres appareils allemands qu’ils étaient appelés à combattre. Plus de 400 MS.406 furent perdus pour seulement 175 victoires aériennes face aux appareils ultra performants dont disposait la Luftwaffe pour l’époque. Bien que les livraisons de l’appareil à l’Armée de l’Air continuèrent durant le conflit, atteignant quand même les 1000 exemplaires livrés, seul un groupe de l’Armée de l’Air de Vichy utilisa le MS.406 après l’armistice et ce à cause des performances médiocres du chasseur par rapport à ses contemporains.
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Hawker Hurricane Mk I
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Premier vol : 6 Novembre 1935
Motorisation : Rolls-Royce Merlin III de 1030ch
Armement : 8 mitrailleuses de 7.7mm
Envergure : 12.19m
Longueur : 9.57m
Hauteur : 4m
Surface alaire : 24m²
Poids à vide : 2260kg
Masse maximale : 2925kg
Vitesse maximale : 510 km/h
Plafond : 10970m
Dist. franchissable : 740km
Taux de montée : 770 m/min
Bien le Spitfire soit considéré comme étant le chasseur vainqueur de la bataille d’Angleterre, ce fut en fait le fiable et robuste Hurricane, équipant alors un bien plus grand nombre d’escadrons de la RAF, qui détruisit plus d’appareils allemands que tous les autres systèmes de défense rassemblés (autres chasseurs, artillerie anti-aérienne, etc…). Le Hurricane, d’abord connu sous le nom de « Fury Monoplane », fut le premier chasseur monoplan à entrer en service opérationnel en Grande-Bretagne vers la fin des années 1930 et le prototype prit les airs pour la première fois le 6 Novembre 1935. Les premiers Hurricane de série entrèrent en service au sein de la RAF fin 1937 avec une hélice bipale qui sera remplacée quelques temps plus tard par une hélice tripale. Lorsque la guerre éclata en Europe en 1939, le Hurricane équipait 19 escadrons de la RAF mais ce nombre s’éleva rapidement à 29 en août 1940 pour une production totale avoisinant les 3650 appareils ainsi que 679 construits sous licence au Canada. Les premiers Hurricane Mk II furent livrés à la RAF à partir de Septembre 1940 et se différenciés des Mk I par un moteur Merlin XX de 1460ch (au lieu du Merlin III), un armement variant selon les versions : 8 mitrailleuses de 7.7mm pour le IIA, 12 mitrailleuses de 7.7mm pour le IIB ou encore 4 canons de 20mm et une capacité d’emport de 454kg de charges externes pour le IIC. Une autre version, le très impressionant Mk IID, employé majoritairement en Afrique du nord, emportait deux canons dévastateurs de 40mm pour des missions anti-chars. La dernière version a entré en service fut le Hurricane Mk IV qui équipa certains nombre d’escadrons de la RAF à partir de 1943 sous la dénomination initiale de Mk IIE qui devint ensuite Mk IV à partir du 270ème appareil construit. Celui était en fait un dérivé du Mk II mais se différencié de ce dernier par : son moteur (Merlin 24 ou 27 de 1620ch), un blindage plus important pesant près de 160kg et d’une aile optimisée pour l’attaque au sol. Son armement air-sol était varié : 2 mitrailleuses de 7.7mm, 2 canons de 40mm, 2 bombes de 227kg, ou 8 roquettes air-sol de 76mm (contenant chacune une charge militaire de 27kg). A la fin de la guerre, le Hurricane avait été construit à 14,231 exemplaires (Angleterre et Canada confondus) et le dernier d’entre eux quitta le service opérationnel au sein de la RAF en Janvier 1947.
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Spitfire Mk IX
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Premier vol : 5 Mars 1936
Motorisation : 1 Rolls-Royce Merlin 61 de 1565ch
Armement : 2 canons de 20mm
4 mitrailleuses de 7.7mm
bombes jusqu’à 454kg
Envergure : 11.23m
Longueur : 9.46m
Hauteur : 3.85m
Surface alaire : 22.5m²
Poids à vide : 2545kg
Masse maximale : 4310kg
Vitesse maximale : 655 km/h
Plafond : 12105m
Dist. franchissable : 1575km
Taux de montée : 1204 m/min
Lorsque R.J Mitchell débuta ses travaux sur le Spitfire vers le milieu des années 1930 et ce en toute liberté car le développement du Spit’ ne résultait aucunement d’une demande officielle, il ne savait pas que celui-ci allait devenir le chasseur le plus connu de tous les temps et peut-être même le plus beau. Le type 300 fut entièrement développé autour du moteur Rolls Royce Merlin et les résultats très satisfaisants du prototype résultèrent en une première commande pour des appareils de série en juin 1936. La livraison des 310 premiers Mk I débuta en juillet 1938 par l’escadron n°19 de Duxford. Ceux ci furent engagés au combat dès le début de la Bataille d’Angleterre, et bien que les premiers Mk II commençaient déjà à équiper certains « Squadrons », ce fut bien le Mk I qui était et est toujours considéré comme le Spitfire vainqueur de la Bataille d’Angleterre. Les Spitfire, bien que dans leur version la plus basique lors de cette bataille décisive, s’avérèrent être de meilleurs adversaires pour les Bf-109 allemands que les moins manoeuvrables mais pas moins méritant Hurricane. Les Mk I furent suivis par : le Mk IB armé de 2 canons de 20mm (1566 exemplaires), le Mk IIA et Mk IIB équipé de moteurs Merlin XII, un seul et unique exemplaire du Mk III équipé du Merlin XX, du Mk IV (2 prototypes équipés de moteur Griffon et 229 appareils de reconnaissance dérivés du Mk V) puis enfin par le Mk V (fuselage renforcé pour acceuillir les moteurs Merlin 45 ou 50, capacité d’emport de réservoirs supplémentaires largables ainsi que de bombes). Le Mk V commença à équiper les escadrons de la RAF en février 1941 et devint l’arme de prédilection du « Fighter Command ». 6000 Mk V entrèrent en service opérationnel entre 1941 et 1943 et équipèrent plus de 140 escadrons de la RAF ainsi que 9 armée de l’air à travers le monde (et même l’USAAF en Europe). Lorsque le Spitfire Mk IX fut introduit en juin 1942, il offrit à la RAF un argument de taille à opposer au redoutable Fw 190. Avec un armement composé de 2 canons de 20mm, de 4 mitrailleuses de 7.7mm, et d’une capacité d’emport de 454kg de bombes ou roquettes, le Mk IX était vraiment un excellent chasseur qui équipa plus de 100 escadrons de la RAF et du commonwealth et fut même plus tard crédité de la destruction de plusieurs Me 262. Le Spitfire Mk IX fut, avec la voilure du Mk VC et un nouveau moteur Rolls-Royce Merlin 60, la version la plus réussie de l’appareil et la production totale de ce modèle atteignit les 5665 exemplaires divisés en différentes sous-versions (spécialisés dans la haute, moyenne ou basse altitude). Développé pour opérer à haute altitude, le Spitfire Mk XIV entra en service au sein de la RAF en janvier 1944 au sein de l’escadron 610 « City of Chester ». Avec une vitesse de pointe de 724 km/h, il était capable de rattraper et détruire les bombes volantes allemandes V-1 qui menaçaient alors l’Angleterre et à la fin de la guerre, près de 300 de ces bombes avaient été détruites par le Mk XIV. Cette version, avec son mètre de plus et un poids supérieur de plus de 1224kg, était bien plus imposant que ses prédécesseurs et ce fut lui qui abattit le premier Me 262 en Octobre 1944. A la fin du conflit, le Mk XIV avait été construit à 957 exemplaires et une version antérieur, le Mk XVIII, fut directement conçu à partir de cette véritable bête de guerre !! Le Spitfire fut utilisé longtemps après la guerre mais le dernnier vol d’un Spit’ de la RAF eu lieu le 1er avril 1954 après une longue et brillante carrière.
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Hawker Typhoon IB
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Premier vol : 24 Février 1940 (vol du prototype)
Motorisation : Napier Sabre IIA de 2180ch
Armement : 4 canons de 20mm (140 coups par arme)
et 8 roquettes
ou 2 bombes de 227 ou 454kg
Envergure : 12.67m
Longueur : 9.73m
Hauteur : 4.67m
Surface alaire : 25.92m²
Poids à vide : 3990kg
Masse maximale : 6010kg
Vitesse maximale : 665 km/h
Plafond : 10730m
Dist. franchissable : 820km
Taux de montée : 915 m/min
Le Typhoon fut probablement le meilleur chasseur d’attaque au sol qu’aient eu la chance d’utiliser les alliés pendant la Seconde Guerre Mondiale. D’un autre côté, celui-ci peut aussi être considéré comme un véritable fiasco car il avait été conçu comme un intercepteur lourdement armé, capable d’assurer la relève du Hurricane et autres Spitfire (ces derniers constituants la première génération de chasseur monoplan de la RAF). En effet, le Typhoon souffrait de grosses lacunes au niveau de son moteur et de sa structure ce qui ne lui permit pas de remplir les missions pour lesquells il avait été initialement conçu. Néanmoins, ceci ne l’empêcha pas de devenir un excellent chasseur-bombardier accompagnant les alliés dans leur avance à travers la Hollande et la France dans les premières heures de l’invasion suivant le débarquement du 6 juin 1944. Le Typhoon résultait d’une commande émanant du ministère de l’air Britannique qui voulait un intercepteur capable de mettre en valeur les perforamances supposées du tout nouveau moteur 24 cylindres de 2000ch qui était alors en cours de conception dans les bureaux de Rolls-Royce et Napier . Les problèmes de développement de l’appareil retardèrent considérablement les livraisons à la RAF qui reçut ses premiers exemplaires en août 1941 et qui lui permit tout de même de se doter de son premier chasseur capable de dépasser les 643 km/h. Cependant, le prix à payer pour cette vitesse de pointe fut assez élevé : un faible taux de montée, des performances médiocres à haute altitude et ce à cause de son moteur Sabre qui entra tout simplement en service alors qu’il n’était pas prêt. Un autre problème grave fut une faiblesse très importante au niveau de la structure de queue ce qui couta la vie à bon nombre de pilotes anglais, mais l’erreur fut plus tard rectifiée. L’effet de tous ces problèmes combinés entraina le retrait pratiquement intégral de la flotte de Typhoon au sein de la RAF, mais ceux-ci furent ensuite résolus et on trouva enfin un rôle pour le Typhoon. En effet, les britanniques tirèrent avantage de sa vitesse de pointe en l’envoyant combattre les Fw 190 qui n’avaient cesse de conduire des attaques de type « hit and run » le long de la côte sud de l’Angleterre et c’est donc grâce à cette fonction que le Typhoon prouva qu’il n’était pas complètement inutile ! A partir de 1943, le Typkoon partit à l’attaque au dessus des campagnes françaises en effectuant des raids dévastateurs sur les convois et les sites de communications allemands, ce qui aida grandement les opérations du Jour-J. Ces excellentes performances en attaque au sol étaient dues à un armement ultra performant qui conférait au Typhoon une force de frappe très impressionantes. L’appareil avait en effet été doté de deux points d’emports initialement conçu pour acceuillir deux bombes de 227kg ou 454kg ou deux réservoirs largables pour une autonomie accrue. Des rails furent ensuite adaptés pour permettre l’utilisation de roquettes (d’une charge militaire unitaire de 27kg) qui se révèlèrent devastatrices pour les trains et les véhicules blindés allemands. Malgré ses nombreux problèmes de jeunesse, le Typhoon n’en fut pas moins produit à 3315 exemplaires et équipa 26 escadrons de la RAF au sein de la « 2nd Tactical Air Force » ainsi qu’une demi douzaine d’escadrons de la Royal Canadian Air Force ou de la Royal New Zealand Air Force opérant alors sur le théâtre européen.
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Hawker Tempest Mk V
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Premier vol : Septembre 1942
Motorisation : Napier Sabre II de 2180ch
Armement : 4 canons de 20mm
et jusqu’à 910kg de bombes ou roquettes
Envergure : 12.5m
Longueur : 10.26m
Hauteur : 4.9m
Surface alaire : 28.06m²
Poids à vide : 4082kg
Masse maximale : 6142kg
Vitesse maximale : 685 km/h
Plafond : 11125m
Dist. franchissable : 1190km
Taux de montée : 4575m en 5min
Le Tempest fut le troisième chasseur de la firme Hawker à entrer en service opérationnel au sein de la RAF durant la Seconde Guerre Mondiale. Bien que moins connu que ses prédécesseurs (Hurricane et Typhoon), il n’en fut pas moins un excellent appareil au combat et ce dans tout le panel de missions qui lui étaient alors assignées. Le Tempest fut développé à partir du Typhoon mais se différencia de ce dernier par un fuselage allongé, ainsi que par de nombreuses améliorations visant à augmenter les piètres performances du Typhoon lors des phases de montée et à haute altitude. A l’origine, cinq versions du Tempest devaient voir le jour chacune équipées de moteur différents mais ce ne sont finalement que trois variantes de l’appareil qui virent un jour le service opérationnel, les Mks II, V, et VI. Le Tempest fut à la base développé pour remplir la mission d’intercepteur que le Typhoon n’était pas en mesure d’honorer. Le prototype vola pour la première fois en septembre 1942 avec ce fameux radiateur, situé juste en dessus du nez ce qui lui valut d’ailleurs ce profil si atypique (semblable à celui du Typhoon). Contrairement à ce que l’on pourrait croire ce n’est pas le Mk II qui entra en service le premier, mais bien le Mk V, qui, en avril 1944, équipé du moteur Napier Sabre II de 2180ch fut la seule version à connaître le combat durant ce deuxième conflit mondial. Après des missions d’attaque au sol et de destruction de train, rôle dans lequelle il excéllait, le Tempest fut utilisé dans des missions d’interception de bombes volantes V-1. Il est inutile de préciser que l’appareil, grâce à une vitesse de pointe encore jamais atteinte au sein de la RAF, remplit ses missions d’interceptions avec succès et 638 V-1 tombèrent sous ses balles entre le 13 juin et le 5 septembre 1944. Plus tard, le Tempest se vit attribué la destruction de 20 Messerschmitt Me 262 en combat aérien ce qui prouva une nouvelle fois ces excellentes capacités d’intercepteur. La série 1 du Tempest Mk V fut produite à seulement 100 exemplaires alors que la série 2 connut elle une production s’élevant à 700 appareils. Après la guerre, certains appareils connurent une seconde carrière beaucoup moins prestigieuse, en servant de remorqueur de cibles sous la désignation de Tempest TT.Mk 5. Alors que le Mk V entrait tout juste en production dans les chaines de montage, Hawker réfléchissait déjà à des versions améliorées de l’appareil ce qui les amena au modèle Mk II qui prit son envol en juin 1943 équipé du moteur Centaurus de 2520ch. Le Mk II entra en service seulement quelques mois après la fin de la guerre, en novembre 1945, et servit principalement outre-mer. Trois escadrons de Tempest Mk II furent d’ailleurs stationnés à Berlin Ouest en 1946-48 et pendant le blocus de la ville en 1948-49. La production de cette version atteignit les 472 appareils répartie entre les usines Gloucester, Bristol et plus tard Hawker et le nombre total d’appareils construit fut de 1272 toutes versions confondues.
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Avions de la Seconde Guerre Mondiale (chasseurs alliés)
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C' est peut etre bete mais il me rappelle le MS 406!!Bon sinon c' est bien comme "fiche"!tu t' ameliore Iceman( )
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Pour moi le meilleur chasseur français est celui-ci:
VG 33
Pays d’origine: France
Constructeur: Arsenal de l'Aéronautique
Motorisation : Hispano-Suiza 12Y-31 de 760ch
Armement : 1 canon de 20mm
4 mitrailleuses de 7.5mm
Envergure : 10.80m
Longueur : 8.55m
Hauteur : 3.28m
Poids à vide : 2125kg
Vitesse maximale : 558 km/h
Plafond : 9.500m
Dist. franchissable : 1060km
Taux de montée : 5000 m = 6 minutes 26
vg 33 -
L'inconvénient du VG-33, un armement trop faible. Faut pas espérer descendre les dernières versions de Fw-190 avec ses 7.7 mm, c'est perdu d'avance, Nico…
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Il y a quand même un canon de 20mm
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C'est vrai, mais tu as vu le nombre d'obus ?
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oui 60 obus mais il est plus rapide que le d520
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Le problème avec le D-520 est qu'il arrivé "trop peu, trop tard", mais oui, il pouvait se mesurer aux versions de l'époque du Spitfire et du BF-109 (du moins c'est ce que j'ai toujours entendu dire).
C'est effectivement le MS-406qui constituait la principale ossature de l'armée de l'air (et fait la majeure partie du boulot).
Il reste un seul exemplaire du D-520, maintenant exposé au Musée du Bourget.
EDIT : merci beaucoup Ice. ^^Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Pas de problème Clans, ça me fait plaisir de faire ça, alors je vous en fais profiter!! Je vois que beaucoup d'entres vous parle du MS.406, alors retournez dans mon post initial et vous pourez découvrir ses caractéristiques, je viens de le rajouter.Clansman a écrit
EDIT : merci beaucoup Ice. ^^ -
1) Le MS-406 était terriblement dépassé en 1940, de tous les points de vue : armement, puissance, vitesse, blindage, maniabilité, équipement (radio défectueuse)… Ses pilotes disaient de lui "qu'il n'avait aucun défaut sauf qu'il n'allait pas assez vite pour rattrapper les avions allemands et qu'il n'était pas assez armé pour les abattre" !!! Bref, la France avait parié sur le mauvais cheval…
2) Le meilleure version du MS-406 était celle modifiée par les finlandais après la 2ème guerre mondiale, avec un moteur soviétique : le fameux Lagg-Morane, dont on a assez peu d'infos…
3) 60 obus de 20 mm pour un chasseur de 1939/1940 était tout à fait "normal" : c'était la réserve de munition classique (en tambour) pour tous les canons HS 404 (le Bf-109E de cette époque avait aussi 60 obus par canon).
4) On ne peut absolument pas comparer avec le FW-190, arrivé sur le front deux ans plus tard, donc bien plus en avance sur tous les plans.
5) le fameux VG-33 était un bon chasseur à l'armement acceptable (exactement le même que le D-520) mais beaucoup trop léger et son moteur Hispano-Suiza 12Y31 de 860 cv manque cruellement de puissance (et non pas 760 cv !!!!). -
Bijour, c'est moi!!
Bon ben je vous ai rajouté un peu de lecture, il s'agit aujourd'hui du Hawker Hurricane. Le Spitfire est en cours et devrait faire son apparition dans pas très longtemps pour les amateurs de cette magnifique machine! -
Bravo !!!
Très bien ton intro sur le Hurricane, avion souvent oublié ou sous-estimé au dépend du fameux Spitfire…
Pourtant c'est bien le Hurricane le vrai vainqueur de la Bataille d'Angletere ! Comme tu le dis, il a descendu presque 2 fois plus d'avions allemands que le Spit !!!!
Et les versions d'attaque au sol, le "Hurribomber", avec ses 4 canons de 20 mm et ses 2 bombes de 227 kg (plus ou moins l'ancêtre du Typhoon) a excellé dans les sweep de harcellement jusqu'en 1943…
Sans oublier l'extraordinaire version anti-char, équipée de deux canons de 40 mm (!!!!) qui a fait des ravages dans les Panzers de l'Afrikakorps en Afrique du nord…
Bref Iceman merci de rappeler que dans les 30 premiers mois de la guerre, le vénérable Hurricane a causé plus de dommages aux Allemands que le Spitfire…
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Je crois, de mémoire :
91 obus par canon de 20 mm
18 obus par canon de 40 mm (seulement !!!!).
A vérifier…
PS : en fait les canon de 40 mm étaient accrochés sous les ailes
PS n°2 : en plus des 2 canons de 40 mm, il y avait toujours 2 mitrailleuses de 7,7 mm dans les ailes qui servaient surtout d'aide au tir : bien aligner la cible pour les obus de 40 mm… -
http://www.uk-us.org/brochure/page20-21.htm
Tout en bas, une photo du Hurribomber, dérivée du MkII. Effectivement les canons étaient installés dans des pods.Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
A mon avis je ne crois pas…
Les 4 canons tiraient en même temps… (comme sur le Typhoon et le Tempest) pour avoir un impact maximal sur les blindés visés.
Par contre, si je me souviens bien, sur le Spit, on pouvait sélectionner les 2 canons de 20 mm et/ou les 4 mitrailleuses de 7,7 mm…
EDIT : pour les rares versions du Hurricane lance-roquettes (au total 8 roquettes de 76 mm sous les ailes) on pouvait les tirer 2 par 2, comme sur le Typhoon.
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