Deux questions pour le prix d'une !
Quelle est la différence entre maniabilité, agilité, manœuvrabilité ?
À quoi sert exactement le machin (frein de bouche ?) sur les tubes des canons de char ? Ou plutôt, comment cela fonctionne-t-il ?
Questions techniques générales
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Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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d9pouces a écrit
Deux questions pour le prix d'une !
Quelle est la différence entre maniabilité, agilité, manœuvrabilité ?
À quoi sert exactement le machin (frein de bouche ?) sur les tubes des canons de char ? Ou plutôt, comment cela fonctionne-t-il ?
Sur les trois premiers termes, je ne m'engagerai pas…mais je ais y réfléchir.
Pour le frein de bouche, comme sur toutes les armes en possédant, le principe est le même.
Il s'agit d'un accessoire adapté à la sortie du fût destiné à détourner les gaz et diminuer ainsi le recul de l'arme.
Des fentes orientées en majorité vers l'arrière de l'arme détournent les gaz (une très grande partie)et créent ainsi une force orientée vers l'avant qui, s'ajoutant à la masse de l'arme diminue fortement le recul.
La présence d'un frein de bouche n'influence en rien la puissance de la munition puisque les gaz ne l’empruntent qu'à la phase terminale de leur poussée.
C'est pour ça qu'il est au bout du canon. S'il était eu début, la munition roulerait dans le canon.
Allez, je laisse la place aux experts de la maniabilité, agilité, manœuvrabilité. (Ou la différence entre le Rafale et le F35).Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois -
Perso, je dirais que mania et manoeuvrabilité, c'est la même chose. La capacité pour un avion à changer de direction, le taux de roulis, etc…
Pour l'agilité, la même chose mais sans dégrader les perfos (vitesse, taux de montée,etc…)
Quelqu'un a compris quelque chose? -
Stef a écrit
Perso, je dirais que mania et manoeuvrabilité, c'est la même chose. La capacité pour un avion à changer de direction, le taux de roulis, etc…
Pour l'agilité, la même chose mais sans dégrader les perfos (vitesse, taux de montée,etc…)
Quelqu'un a compris quelque chose?
Mais absolument, tu a été très clair.
Je suis d'accord avec toi sur les deux premiers termes. Ca veut dire la même chose.
Concernant l'agilité, je vois tout de suite un rapport avec le poids de l'avion et sa rapidité à engager un mouvement.
Mais…Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois -
PCmax a écrit
Stef a écrit
Perso, je dirais que mania et manoeuvrabilité, c'est la même chose. La capacité pour un avion à changer de direction, le taux de roulis, etc…
Pour l'agilité, la même chose mais sans dégrader les perfos (vitesse, taux de montée,etc…)
Quelqu'un a compris quelque chose?
Mais absolument, tu a été très clair.
Je suis d'accord avec toi sur les deux premiers termes. Ca veut dire la même chose.
Concernant l'agilité, je vois tout de suite un rapport avec le poids de l'avion et sa rapidité à engager un mouvement.
Mais…
ben un bon vieux SEM, correctement maniable, va dégrader sa vitesse si le pilote tire sur le manche comme un sourd. Un chasseur moderne qui aurait le même taux de roulis (par exemple) virerait aussi vite mais sans perte de vitesse. Même maniabilité, mais pas la même agilité… -
Les trois termes veulent dire la même chose, c'est tout simplement la capacité d'un avion à changer d'attitude avec célérité… à condition de ne pas avoir un endormi au manche.
Les avions dits instables comme le Rafale et le 2000 sont les plus faciles à écarter de leur position à contrario des avions stables qui sont lents à changer d'attitute et qui ont tendance à revenir à leur position initiale si on lache les commandes.
Le frein de bouche est le seul moyen pour limiter le recul d'une arme, tous les autres systèmes, amortisseurs, contre-masse…, ne servent qu'à diminuer la sensation du recul.On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget -
Dans ce cas j'avais peut-être faux…
Mais j'avais en tête que la maniabilité était la vitesse à laquelle un avion réagit pour changer de direction et que la manoeuvrabilité était la capacité à virer court (le nombre de G peut avoir une influence).
Comme exemple, j'avais les F-15 contre les F-5 durant les entrainements aux USA: les F-15 plus manoeuvrables qui, en dogfight, se faisaient parfois "tirer le portrait" par des F-5 plus maniables et qui bougaient plus vite." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bof… simple question d'interprétation.On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget
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Merci pour toutes ces infos !
Je ne pensais pas que les freins de bouche (ou plutôt le fait de détourner les gaz vers l'arrière) pouvaient être aussi efficaces. Enfin, faut croire que ça marche vu qu'il y en a sur toutes les armes, ou presque.PCmax a écrit
d9pouces a écrit
Deux questions pour le prix d'une !
Quelle est la différence entre maniabilité, agilité, manœuvrabilité ?
À quoi sert exactement le machin (frein de bouche ?) sur les tubes des canons de char ? Ou plutôt, comment cela fonctionne-t-il ?
Sur les trois premiers termes, je ne m'engagerai pas…mais je ais y réfléchir.
Pour le frein de bouche, comme sur toutes les armes en possédant, le principe est le même.
Il s'agit d'un accessoire adapté à la sortie du fût destiné à détourner les gaz et diminuer ainsi le recul de l'arme.
Des fentes orientées en majorité vers l'arrière de l'arme détournent les gaz (une très grande partie)et créent ainsi une force orientée vers l'avant qui, s'ajoutant à la masse de l'arme diminue fortement le recul.
La présence d'un frein de bouche n'influence en rien la puissance de la munition puisque les gaz ne l’empruntent qu'à la phase terminale de leur poussée.
C'est pour ça qu'il est au bout du canon. S'il était eu début, la munition roulerait dans le canon.
Allez, je laisse la place aux experts de la maniabilité, agilité, manœuvrabilité. (Ou la différence entre le Rafale et le F35).
Pour revenir sur agilité, maniabilité, etc. : peut-on dégager quelques grands critères pour mesurer tout ça ? du genre facteur de charge maximal, angle d'attaque maxi, capacité à changer brutalement de direction sans perdre son énergie, … ?Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
d9pouces a écrit
Je ne pensais pas que les freins de bouche (ou plutôt le fait de détourner les gaz vers l'arrière) pouvaient être aussi efficaces. Enfin, faut croire que ça marche vu qu'il y en a sur toutes les armes, ou presque.
le frein de bouche agit par traction de l'arme vers l'avant en utilisant la pression des gaz.
La forme varie en fonction de la réduction recherchée, du calibre. Ca ne diminue pas la vitesse mais si c'est mal fait ça peut nuire à la précision.
Il y en a qui sont ajoutés au bout du canon, d'autres qui sont usinés directement à la bouche. Selon les évents et leur orientation cela limite aussi le relèvement lors du recul.On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget -
Bonsoir ! Je remonte ce topic pour quelques questions qui me travaillent quant au guidage de bombes.
Quels sont les différents principes existants et les bases de leur fonctionnement ?
Je suppose que certaines bombes ne sont pas guidées, on estime le point d'impact en fonction de l'altitude et la vitesse de l'avion et la température de l'air. Ça existe encore ce principe là ? Peut-être couplé à une centrale inertielle ?
Ou bien les bombes sont-elles toutes guidées en permanence ?
Et dans ce cas, comment ça se passe ?
Il y a le guidage laser, je sais ; mais qu'est-ce qui illumine la cible ? Toujours un pod emporté en nacelle, ou bien le désignateur peut-il être intégré à l'avion tireur ?
Les bombes guidées par les ondes EM du radar du tireur, comme les missiles Fox 3, ça existe ?
Et guidées par IR ? Et dans ce cas, la bombe est autonome dans son guidage ou faut-il toujours un avion pour désigner la cible ?
Et je suppose qu'il y a des bombes guidées par GPS également ?
Je suis plein de questions ^^
Je me rends compte qu'il y a encore bien trop de choses relativement élémentaires que j'ignore…
Un grand merci à qui prendra le temps de répondre ! =DEntre la culture des perles finesEt ceux qui perlent l'incultureUn point commun domine :C'est le QI de l'huître(JBX) -
Sans guidage les bombes peuvent être tirées soit en CCPL (calcul continu du point de largage) soit en CCPI (calcul continu du point d'impact). Ces deux modes de largage ne donnent bien sur pas la même précision qu'avec des bombes guidées et exposent l'avion aux tirs de défenses sol/air. Les deux principaux moyens de guidages sont le laser et le GPS ou une combinaison des deux. Les bombes modernes type AASM ou Akim, sont des bombes boostées par un moteur fusée à poudre, ce qui combiné avec la vitesse initiale du porteur leur donne une plus grande allonge et permet à l'avion de rester loin de l'objectif. Il existe aussi le guidage par télévision, mais il n'est plus beaucoup utilisé. Les guidages radar sont plutôt utilisés pour les missiles.On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget
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Rapidement, pour ce qui concerne le guidage des bombes, il y a 2/3 solutions on va dire :
- illumination laser par l'avion porteur de la bombe lui-même.
- illumination laser par un autre appareil de la patrouille : ce fut notamment le cas en Afghanistan ou par exemple il est arrivé qu'un appareil large des bombes qui suivaient des illuminations faites par l'autre appareil de la patrouille.
- illumination par une équipe de contrôleurs aériens avancés ou JTAC/TACP en anglais (donc en fait des soldats au sol, dans l'action, formés pour ça, et avec du matériel spécifique d'illumination portable). Pour ce dernier point, tu peux aller voir Wiki (http://fr.wikipedia.org/wiki/Appui_a%C3%A9rien_rapproch%C3%A9).NIKOVIEW Galerie Photos sur l'aviation…. et le reste aussi ! ^^ -
Petite question:
Quelqu'un saurait-il pourquoi les ingenieurs russes appellent l'UDMH (un carburant pour fusee tres employe) du doux nom de "heptyl"? Chimiquement, c'est de la 1,1-dimethylhydrazine. Je ne vois vraiment pas le rapport entre cette molecule et le substituant chimique "heptyl".
PS: J'explique un peu le contexte: suite a l'article mis en lien par Jericho, sur le lancement rate de la fusee russe Proton aujourd'hui, un peu curieux, j'ai fait quelques recherches (comprendre: 15 minutes sur Google) sur ce modele de fusee. J'ai appris plein de choses (meme s'il me reste au moins cette question ).
Il semble que les Protons aient subi de nombreux crash ces dernieres annees (7 crashs depuis 2008 ), et certains crashs ont notamment pose des problemes supplementaires en raison du combustible fortement toxique utilise par ces fusees, de l'heptyl, les crashs en liberant parfois des centaines de tonnes dans les champs du Kazakhstan ou est situe le cosmodrome russe de Baikonour. De tres nombreux articles en font mention ( par exemple Liberation, Interfax, Voice of Russia, The Verge). Le Kazakhstan a d'ailleurs demande dans le passe des dizaines de millions de dollars de reparations a la Russie (Interfax, Guardian).
Il se trouve que je suis chimiste. De "l'heptyl", pour un chimiste, ca evoque un simple alcane, un genre de compose carbonne qu'on pourrait utiliser comme carburant de voiture. Comme propergol pour une fusee, ca m'a franchement interloque.
J'ai donc repris ce bon vieux Google. Apres quelques recherches, j'ai decouvert que "heptyl" est le nom donne par les ingenieurs russes a l'UDMH (1,1-dimethylhydrazine), c'est affirme par plusieurs sources (Wikipedia, RIA Novosti, un site de reference bien connu des chimistes). Les hydrazines etant un propergol bien connu, rien d'etonnant a les trouver dans une fusee. Mais pourquoi diable les russes l'appellent-ils heptyl? C'est completement contre-intuitif!"En temps de paix, le kamikaze n'a plus de raison de sauter sur quoi que ce soit d'inflammable. Il s'étiole. Le suicide était le seul but de son existence : maintenant qu'il n'a plus de raison de mourir, il n'a plus de raison de vivre.Heureusement, il est possible d'aider le kamikaze à en finir en déclenchant en lui cette irrépressible envie d'exploser sur l'ennemi qui lui valut naguère son immense prestige auprès des gonzesses. Comment? C'est simple : il suffit d'imiter le cri du porte-avions. Regardez bien. Pout, pout, pout, ….Kamikaze : Banzaï !Etonnant, non?"Desproges -
Serait-ce un nom donné, durant la Guerre froide par exemple, pour ne pas attirer l'attention de l'"adversaire", pour ne pas dire l'ennemi?
Je travaille dans une entreprise de chimie et bien souvent nos catalyseurs sont désignés par des noms, ou des codes, qui n'ont souvent pas grand-chose à voir avec le composé, afin ne pas renseigner un concurent en cas d'espionnage industriel.
Mais il y a sûrement d'autres possibilités." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch
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