Tiré d'un entretien avec Alex Fabarez (Président de MOPA2) et Georges Joab (Directeur du projet PA2)Pit a écrit
J'avais compris - certainement à tort - que vous precisiez la necessité d'avoir des petroliers ravitailleurs pour le PA.
Si ce dernier se revele doté d'une propulsion nucleaire, cela ferait sensiblement quelques economies dans votre portefeuille de contribuable.
"Technologie & Armement"- n°7 - "PA2 : l'heure des choix"
(Au sujet de ce que la propulsion classique du PA2 par rapport au choix de chaufferies nucléaires) :
Cela n'imposera-t-il pas une réévaluation des capacités de ravitaillement à la mer ?
Dans le cadre d'opérations aéromaritimes au sein de forces navales nationales ou multinationales, le porte-avions n'est pas seul. Pour satisfaire la mission de dissuasion qui aujourd'hui reste de reponsabilité nationale, le programme PA2, comme actuellement le Charles de Gaulle, fera partie d'une composante du groupe aéronavla national prévisible à l'horizon 2015, avec un "train d'escadre" connu ou programmé à base de frégates, sous-marins d'attaque et bâtiments de soutien logistique.
La capacité à durer sur zone est ainsi intimement liée aux capcités disponibles au sein de la force navale pour les carburants de propulsion (gasoil) et aéronautique (TR5), les munitions et le soutien des équipages. C'est ainsi que la fréquence des ravitaillements à la mer a été évaluée entre 6 et 7 jours, le ravitaillement en carburant aviation reste le plus dimensionnant en termes de fréquence.
Afin d'intégrer des capacités en gasoil de propulsion cohérentes avec l'ensemble des besoins, y compris ceux du PA2, les remplaçants des bâtiments de soutien logistique dont la définition est en cours seront optimisés.