Morane Saulnier MS-760 "Paris"

  • Après 5 mois de travail acharné, (merci à ma boite de me sponsoriser :mrgreen: ) voici la fiche du Morane Saulnier 760 “Paris”.
    Comme d’habitude, j’attends vos retours, remarques et suggestions…
    A noter que les codes associés aux appareils sont ceux correspondant à la photo mise en lien ou a des recoupements d’informations. Cependant un appareil a pu être codé plusieurs fois (ex. le n°71 a été codé 2930 puis DE , 64-LC, 65-LZ, 65-LE, 41-AC, 316-DO et N571P)

    Pour D9, j’ai un fichier csv qui pourrait être utilisé pour intégrer ces recherches plus facilement dans le site.

    Origine du MS760:

    Le 26 janvier 1953, Morane-Saulnier fit voler son prototype du MS 755 "Fleuret", un biplace d'entraînement à réaction. Malheureusement l’Etat Français choisit son concurrent le « Fouga Magister ».
    La firme ne baissa pourtant pas les bras et proposa le « Fleuret II » baptisé plus tard MS 760 "Paris", appareil quadriplace de liaison rapide en modifiant le prototype n°2 du MS 755.
    Le premier vol du prototype 01 eu lieu le 29 juillet 1954.
    Deux autres prototypes seront construits en 1954, les MS-760 02 et 03. Très vite le Morane-Saulnier « Paris » se fait remarquer pour ses bonnes qualités de vol et sa sécurité d’emploi.
    Pouvant embarquer quatre personnes à 520 km/h en vitesse de croisière sur 1 500 kilomètres avec un coût de l’heure de vol, à l’époque, réduit et pratiquement meilleur qu’avec des moteurs à pistons, pour des performances nettement supérieures, le « Paris » possèdent de nombreux atouts.
    L’armée de l’Air est rapidement intéressée et passe commande, dès 1955, de 26 exemplaires du « Paris » (en plus du prototype n°3) comme appareil de liaison. La Marine nationale en fait autant en 1956, avec 14 exemplaires. Le Centre des Essais en Vol (CEV) en commande également 9 exemplaires.
    La Fuerza Aérea Argentina commandera à la fin 1957, 48 MS-760 dont 36 seront assemblés localement.
    Enfin, la Força Aérea Brasileira commandera 30 exemplaires du Paris début 1959.
    Le marché civil s’intéressa également au Paris comme avion d'affaire à réaction et comme appareil d’entrainement des pilotes de lignes avec des commandes s’élevant à 27 appareils.
    Au total, 159 biréacteurs MS-760 seront finalement produits entre 1955 et 1960. L’audace et la persévérance auront donc payé.
    On peut d’ailleurs considérer le « Paris » comme le premier jet d’affaire au monde et comme le premier avion à réaction de transport militaire.

    En octobre 2009, la société « Aviation Holdings SAS », filiale de JetSet International Ltd, à acquis auprès de la société française Daher-Socata le certificat et les titres de propriété du MS 760 Paris.
    JetSet International a ensuite délégué la production à la société MS 760 Corporation basée en Floride. Cette dernière à acquis l’outillage, des lots de pièces détachées et une flotte de plus de trente MS 760 auprès de la France, de l’Argentine et de propriétaires civils.
    Les nouveaux MS 760 ont une avionique rénovée et sont équipés de moteurs neufs.
    Le prix d’appel pour un MS 760 standard, avec programme d’entraînement au pilotage inclus, tourne autour des 550 000 dollars. Les prix d’un appareil « ready to fly » oscille entre 350 000 et 850 000 dollars suivant la configuration.
    De plus, depuis 2010, une patrouille acrobatique composée de deux MS 760, fait la promotion du Paris rénové, essentiellement sur le continent américain. Voir le site de la patrouille ici.


    Les prototypes:

    3 prototypes furent construits:

    :arrow: Le MS760 numéro 01, immatriculé F-BGVO effectua son premier vol le 29 juillet 1954. Il s’écrasa le 25 mai 1958 à Lisbonne (Portugal) lors d'un vol de démonstration avec un client. Le pilote portugais est trop court dans son approche et malgré une remise des gaz, l'appareil touche 100m avant le début de piste. L'appareil est détruit.
    :arrow: Le MS760 numéro 02 ne fut jamais immatriculé pour la simple et bonne raison qu’il n’était qu’une cellule de test statique.
    :arrow: Le MS760 numéro 03 immatriculé F-BHOK.

    La production

    Après le premier vol du prototype 01 le 29 juillet 1954, 117 exemplaires de série ont ensuite été produits jusqu’en 1961. Le "Paris II" ou MS 760 B équipé de réacteurs "Marboré" VI de 480 kg de poussée le remplaça jusqu’en 1964, date de fin de production de l’appareil.
    Au total et avec les 3 prototypes, 159 appareils furent construits, dont 36 machines en pièces détachées vendues à l'Argentine et assemblées à la Fabrica Militar de Aviones de Cordoba.
    Enfin, une version allongée pour 6 passagers, le Morane-Saulnier MS 760 C1 "Paris" III, vola le 28 février 1964 mais n'eut pas de suite.

    Les différentes versions:

    :arrow: MS.760 Paris I : version initiale avec réacteurs Marboré IIC ou C1, C2 ou C3 de 400kp.
    arrow: MS.760 Paris IA : version identique à la version Paris I avec réacteurs Marboré VIC ou C1 ou C2. De 480kp
    :arrow: MS.760 Paris IR : Paris issus de l’opération "Parinova" de 1969 à 1971. 22 Paris de l'Armée de l'Air, ex-brésiliens, voient leurs Marboré II remplacés par des Marboré VI J.
    :arrow: MS.760B Paris II : réacteurs Marboré IV de 480kp, réservoirs en bout d'ailes, air conditionné, compartiment à bagages agrandi.
    :arrow: MS.760C Paris III : version allongée avec 6 places. 1 prototype, jamais construit en série.

    La vie opérationnelle:

    France : 36 exemplaires pour l'armée de l'air.

    Les appareils commandés en 1955 firent le bonheur d’un grand nombre d’unité. Le CEAM de Mont-de-Marsan fut le premier utilisateur, puis on trouve le MS760 au GAEL (Groupement Aérien d'Entrainement et de Liaison) à Villacoublay, dans les Escadrilles de Liaison Aérienne 41, 55, 43, dans les Sections de Liaison et de Vol Sans Visibilité de plusieurs Escadres de Chasse, sur des bases et groupements écoles et au CEV. En 1969, l’armée de l’air échangera 7 CM170 « fouga magister » contre 22 MS760 brésiliens afin de renforcer sa flotte.
    Cependant, à la fin des années 80, le parc de « PARIS » décroit progressivement. Il est remplacé par le TBM 700 de SOCATA, appareil moins gourmand que les 2 réacteurs Marboré du MS760 avec cependant des capacités similaires.
    L’ENOSA de Francazal contribua à maintenir un certain nombre de MS760 en ligne pour la formation des navigateurs et ce, de 1993 jusqu’en 2001. Ils seront remplacés peu à peu par des Alpha Jet, plus adaptés.
    Les missions principales des MS760 « Paris » de l’armée de l’air fut :
    • La liaison aérienne et servitude aux escadrilles.
    • La formation avancée au vol de nuit des pilotes.

    Voici la liste des appareils ayant servis initialement dans l’armée de l’air :
    :arrow: n°1 immatriculé 330-DA. Préservé au Musée de l'Air, Paris-Dugny (France). A servi pour le tournage des séquences aériennes des Chevaliers du Ciel en 1966. Puis devint le prototype des "Paris II" avant un atterrissage sur le ventre qui entraina sa réforme.
    :arrow: n° 14 immatriculé 65-LW. Fuselage stocké à San Luis Obispo en Californie.
    :arrow: n°19 immatriculé 3-KB. Réformé suite à un accident sur la BA 107 de Villacoublay le 08/06/1971.
    :arrow: n°20 immatriculé 60-BQ. S'écrase à Bernay-en-Brie (77) le 26/10/1962 alors que les conditions de vol étaient exécrables. Un général de brigade aérienne, compagnon de la libération, trouve la mort dans ce drame.
    :arrow: n°23 immatriculé 65-LA. Vendu pour pièces à MS760 Corporation.
    :arrow: n°24 immatriculé LW. Retiré du service le 08/07/1996. En exposition au musée des Ailes anciennes à Toulouse.
    :arrow: n°25 immatriculé T. Revendu à MS760 Corporation.Stocké pour pièces sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA)
    :arrow: n°26 immatriculé 65-LD. Exposée dans le Canopee (Conservatoire d'Aéronefs Non Opérationnels Préservés Et Exposés) de la BA 279 à Châteaudun.
    :arrow: n°27 immatriculé LF . Utilisé avec l’immatriculation N760PJ par son propriétaire « Relentless Air Racing Inc» sur l’aéroport de San Luis County.
    :arrow: n°29 immatriculé 43-BB. Ferraillé suite à un accident le 06/07/1963 à la base de Bordeaux-Merignac.
    :arrow: n°30 immatriculé 65-LI. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N761X sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). A vendre 850 000$
    :arrow: n°34 immatriculé 115-MH. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N371AS (expirée FAA) sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°35 immatriculé R Stocké pour pièces sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA)
    :arrow: n°36 immatriculé 43-BD. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N373AS (expirée FAA) sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°37 immatriculé ?.S’écrase aux Loges-en-Josas le 07/12/1967 près de Versailles (78).
    :arrow: n°38 immatriculé 41-AS. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N374AS (expirée FAA) sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°43 immatriculé ?. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N760S par son nouveau propriétaire « B AIR INC » sur l’aéroport d’Alexandria en Virginie (USA)
    :arrow: n°44 immatriculé LH. Revendu à MS760 Corporation. Utilisé avec l’immatriculation N375AS comme appareil d’exhibition dans la patrouille « MS760 Team »
    :arrow: n°45 immatriculé 43-BC. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N378AS (expirée FAA) sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°73 immatriculé 330-DF. Exposé au musée du CAEA de Bordeaux-Mérignac.
    :arrow: n°91 immatriculé 41-AT Exposé au musée des amis de la 5eme Escadre de Chasse d'Orange.
    :arrow: n°92 immatriculé 41-AN. Dernier Ms760 retiré du service le 26/06/2001. Utilisé avec l’immatriculation N763JS comme appareil d’exhibition dans la patrouille « MS760 Team » avant d’être revendu et stocké en Floride depuis septembre 2010.
    :arrow: n°93 immatriculé 132-CN. ]. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N764JS (expirée FAA) sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA)
    :arrow: n°94 immatriculé 115-MF. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N765JS (expirée FAA) sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA)
    :arrow: n°95 immatriculé 99-LW. S'écrase à Réau le 03/08/1967, près de Melun-Sénart (77).
    :arrow: n°96 immatriculé 65-LU. Accidenté le 29 mai 1982 à Biarritz et ferraillé.
    :arrow: n°97 immatriculé 43-BA. Aujourd’hui stocké au Brésil sous l’immatriculation PP-XUM.
    :arrow: n°100 immatriculé NG. Appareil utilisé par le CEV de Brétigny. Exposé sur la BA 120 de Cazaux.
    :arrow: n°113 immatriculé ???. Appareil utilisé par le CEV notamment sur des essais Anti givrage des cônes réacteurs. Exposé près de l'entrée principale de la base 107 de Vélizy-Villacoublay.
    :arrow: n°114 immatriculé NJ. Ancien appareil du CEV ayant notamment servis aux essais sur la stabilité longitudinale. Ferraillé et utilisé par l’ESIS de Cazaux.
    :arrow: n°115 immatriculé OV. Ancien appareil du CEV à Cazaux. Epave stockée à Toussus-Le-Noble.
    :arrow: n°116 immatriculé ON. Ancien appareil du CEV à Cazaux. Exposé au musée européen de l'aviation de chasse de Montélimar.
    :arrow: n°117 immatriculé AZ. Ancien appareil du CEV à Cazaux. S’écrase près de Cahors le 11/10/1995 suite à une panne d’un moteur et un début d’incendie.
    :arrow: n°118 immatriculé NQ. Ancien appareil du CEV à Cazaux. Ferraillé et utilisé par l’ESIS de Cazaux en 2009.
    :arrow: n°119 immatriculé ML. Ancien appareil du CEV d’Istres. Exposé au musée de l'Aviation de Saint Victoret (13)

    Voici la liste des MS760 récupérés par l’armée de l’air auprès de la FAB entre 1969 et 1971.
    :arrow: n°51 immatriculé 118-DC. En restauration au Fliegendes Museum de Mendig (Allemagne).
    :arrow: n°53 immatriculé LB. Revendu à MS760 Corporation. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N53PJ sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). Appareil à vendre.
    :arrow: n°54 immatriculé 314-DD. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N354AS sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°56 immatriculé LP. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N956P sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°57 immatriculé 41-AC. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N657P sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). N’a plus volé depuis novembre 2000.
    :arrow: n°58 immatriculé 312-DG. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N760F sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). N’a plus volé depuis août 2009.
    :arrow: n°59 immatriculé 65-LV. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N959P sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°60 immatriculé 41-AT. Revendu à MS760 Corporation puis restauré et vendu en novembre 2010 à une société aérienne avec l’immatriculation N7601R
    :arrow: n°61 immatriculé 312-DF. Revendu à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N961P sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°62 immatriculé 65-LZ. Accidenté et réformé à Villacoublay le 30 novembre 1976.
    :arrow: n°65 immatriculé 41-AO. Ferraillé en 2008 sur la BA 279 à Châteaudun.
    :arrow: n°68 immatriculé NB. Utilisé par le centre Aérocampus de Latresne près de Bordeaux
    :arrow: n°70 immatriculé 65-LF. Avion « pot de fleur » sur l’aéroport de Tarbes avec l’immatriculation « F-MSAD ».
    :arrow: n°71 immatriculé DE. Retiré du service le 27/04/2001.Transféré en 2006 aux USA pour MS760 Corporation. Stocké pour pièces avec l’immatriculation N571P sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°75 immatriculé 118-DC. Acheté par un particulier et stocké avec l’immatriculation N975P à l’aéroport de Cartersville en Géorgie (USA) depuis novembre 2010.
    :arrow: n°77 immatriculé 330-DP. Fuselage stocké à l’Estrella Warbird Museum de Paso Robles en Californie (USA)
    :arrow: n°78 immatriculé 65-LY.
    :arrow: n°79 immatriculé ???. Cellule utilisée pour les essais de soufflerie à l’Onera à Meudon.
    :arrow: n°80 immatriculé DE. Utilisé par le SDIS de la BA 272 puis ferraillé.
    :arrow: n°81 immatriculé 65-LL. Revendu à MS760 Corporation. Stocké pour pièces avec l’immatriculation N81PJ sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°82 immatriculé 126-HH. Transféré en décembre 2006 aux USA à MS760 Corporation. Stocké avec l’immatriculation N761JS sur l'aéroport d’Orlando en Floride (USA). N’a plus volé depuis février 2009.
    :arrow: n°83 immatriculé NC. Affecté au CEV et retiré du service en janvier 1986 puis démantelé. La partie arrière est fixée sur le n°114 et la partie avant servira de banc d'essais roulant à l'ENOSA de Toulouse. Aujourd’hui stocké dans les réserves du musée du Bourget à Paris-Dugny (France)


    France: 14 exemplaires pour l'aéronautique navale.

    Après un passage au CEPA (Commission d'Études Pratiques Aéronautiques) tous les appareils sont assignés à la flottille 11S du 9 février 1959 au 01 février 1969. Basé sur la BAN de Dugny-Le Bourget les 14 MS760 assureront essentiellement un rôle de liaison.
    La flottille 11S est ensuite dissoute et devient la Section de Liaison de Dugny (SLD).
    A partir de 1970, les 12 MS.760 restants sont affectés à la 2.S sur la BAN de Lann-Bihoué. En mai 1972, ils sont envoyés à la Section Réacteur de Landivisiau (SRL). Le 1er septembre 1981, la SRL devient l’escadrille 57S. Elle se composera de 8 MS760 et 3 Falcon 10 MER. Après 40 ans de bons et loyaux services, le Morane Saulnier 760 prendra sa retraite en octobre 1997.
    Leurs missions pour la Marine Nationale ont principalement été:
    • L’entraînement au vol sans visibilité des pilotes de Super-Étendard et de F-8 « Crusader ».
    • L’entraînement complémentaire des jeunes pilotes.
    • La servitude et l’assistance aux flottilles.
    • Les liaisons aériennes de la Ière et IIème Région Maritime.

    Voici la liste des appareils ayant servis dans l’aéronautique navale:
    :arrow: n°12. S’écrase lors de son atterrissage à Hyères le 13 avril 1959 alors qu’il était utilisé par le CEPA pour l'expérimentation et la validation de nouveaux matériels aéronautiques.
    :arrow: n°31 Retiré du service en juillet 1971 suite à un atterrissage train rentré sur l’aéroport de Lyon-Bron. En exposition statique chez un particulier à Saint-Aubin d'Appenai en Normandie.
    :arrow: n°32. Retiré du service le 06 octobre 1997. Remis en état de vol par l’association « Armor Aéro Passion » avec l’immatriculation F-AZLT à Morlaix. Seul appareil de ce type volant encore en France.
    :arrow: n°33 Retiré du service en 1973. En exposition statique au musée de Rochefort.
    :arrow: n°40 Stocké au Lycée d'Enseignement Professionnel Robert et Nelly de Rothschild Château Laversine à Saint Maximin (60) pour la formation Bac Pro « maintenance aéronautique ».
    :arrow: n°41 Retiré du service le 06 octobre 1997. Revendu à MS760 Corporation et stocké sous l’immatriculation N41NY (expirée FAA) sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA)
    :arrow: n°42 Retiré du service le 06 octobre 1997. Cédé au lycée T.Corbière de Morlaix.
    :arrow: n°46 Retiré du service le 30 octobre 1992 à la suite d’un accident à Istres. En exposition statique au musée de l’aviation de chasse de Savigny-les-Beaune.
    :arrow: n°47. Retiré du service le 06 octobre 1997 et ferraillé.
    :arrow: n°48. S’écrase, peu de temps après le décollage de l'aéroport de Rennes le 04 janvier 1968.
    :arrow: n°84 S’écrase au décollage de Dugny le 23 décembre 1970.
    :arrow: n°85. Retiré du service le 06 octobre 1997. Remis en état de vol par l’association « Armor Aéro Passion » avec l’immatriculation F-AZTL à Morlaix. Début de la restauration démarrée fin 2011.
    :arrow: n°87 Retiré du service le 06 octobre 1997. Revendu à MS760 Corporation. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N87NY sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). A vendre 775 000$.
    :arrow: n°88 Retiré du service le 06 octobre 1997. Revendu à MS760 Corporation. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N760JS sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). A vendre.


    Argentine: 48 exemplaires, dont 36 assemblés localement

    En septembre 1957, lorsque le premier prototype du MS-760 arrive à Buenos Aires pour être présenté à l’ensemble de l’Amérique latine, les autorités argentines sont immédiatement impressionnées par son potentiel à la fois comme jet d'entraînement moderne mais également comme appareil d'attaque léger.
    Après des négociations rapides, un contrat d'achat de 48 MS-760 est signé : 12 seront livrés par la France, le reste sera assemblé en Argentine par la DINFIA (Dirección Nacional de Fabricaciones e Investigaciones Aeronáuticas).
    Les premiers appareils commencèrent à être immatriculés « A-xx » pour indiquer leur fonction première d’appareil d’attaque. Cependant dès 1960, ils prirent l’immatriculation en « E -» pour entrainement (de E-201 à E-248).
    Présents au « grupo 1 » de chasseur-bombardier de 1959 à 1972 et au « grupo 4 » de chasseurs de 1972 à 2007, le MS760 eut pour rôles essentiels :
    - Attaque et appui rapproché.
    - Instruction avancée (vols aux instruments, vol en formation, navigation tactique, pratique du bombardement, vol acrobatique, entrainement au combat air-air).
    - Remorqueur de cibles (en fin de carrière et pour un petit nombre d’appareils : E-202, E-205, E 241 et E-242)
    Lors de la guerre des Malouines, les MS760 argentins eurent un rôle non négligeable. Principalement utilisés pour des vols de reconnaissance depuis la base de Mar del Plata (missions de patrouille le long du plateau continental et identification des navires approchant de la côte argentine), les Paris argentins servirent aussi comme réserve tactique de la défense des forces terrestres stationnées sur la côte.
    A noter également que, de 1964 à 1968, la patrouille acrobatique « Condor » de l’école de l’air utilisa de 5 et à 7 MS760 dans ses représentations.
    En 2007, après 48 années de service, la Force aérienne argentine a mis à la retraite ses derniers « Paris » affectés à la IV Air Brigade "El Plumerillo" de la province de Mendoza.
    7 appareils sont alloués aux différentes cellules d’instructions.
    Cependant, devant le peu de disponibilité des Puccara, 3 MS760 doivent reprendre du service pour des missions d’entrainement. Pour l’instant, seul l’E-232 serait opérationnel.

    Voici la liste des appareils ayant servis dans la « Fuerza Aérea Argentina» :
    :arrow: n°3 immatriculé A-01 puis E-201 Réformé en 1994. Stocké sur la base d’El Plumerillo.
    :arrow: n°4 immatriculé A-02 puis E-202 Réformé le 28 avril 2007. Utilisé pour l’instruction à la base de Villa Reynolds.
    :arrow: n°7 immatriculé A-03 puis E-203. S’écrase le 27 janvier 1961 près de la base d’El Plumerillo.
    :arrow: n°10 immatriculé A-04 puis E-204. Réformé en 1998 et stocké sur la base d’El Plumerillo
    :arrow: n°11 immatriculé A-05 puis E-205 Réformé le 28 avril 2007. Utilisé pour l’instruction à la IV Brigada Aérea.
    :arrow: n°13 immatriculé E-206 Réformé le 11 mars 1988 et utilisé pour l'instruction à l'IFE (Instituto de Formación Ezeiza) depuis 2007.
    :arrow: n°15 immatriculé E-207. Réformé le 28 avril 2007. Exposé à Moron
    :arrow: n°16 immatriculé E-208. Retiré du service en novembre 2001. Stocké à Mendoza
    :arrow: n°17 immatriculé E-209. Utilisé par la cellule d’instruction de la base de Rio Gallegos.
    :arrow: n°18 immatriculé E-210. S’écrase près de Cordoba le 09 novembre 1959.
    :arrow: n°21 immatriculé E-211. S’écrase le 06 octobre 1989 près de la base d’El Plumerillo.
    :arrow: n°22 immatriculé E-212. Utilisé par la cellule d’instruction de la base d El Palomar à l EEST Nº4 "Prof. Hector Laguarde" (Ecole technique)
    :arrow: n°1A immatriculé E-213. Premier appareil assemblé par la DINFIA. Collision en vol avec l’E-217 près de Santa Luis le 29 mars 1973.
    :arrow: n°2A immatriculé E-214. Accidenté à Cordoba le 20 décembre 1974 et réformé.
    :arrow: n°3A immatriculé E-215. Appareil ayant le record d’heure de vol en une année : 608. A longtemps été exposé sur l’aéroclub Ameghino. Destin inconnu.
    :arrow: n°4A immatriculé E-216 Accidenté à Moron et réformé le 26 avril 1962.
    :arrow: n°5A immatriculé E-217. Collision en vol avec l’E-213 près de Santa Luis le 29 mars 1973
    :arrow: n°6A immatriculé E-218. Crash le le 11 février 1981 à San Rafael et réformé.
    :arrow: n°7A immatriculé E-219. En exposition sur pylône à Las Heras.
    :arrow: n°8A immatriculé E-220. Utilisé pour l’instruction à la base de Rio Cuarto.
    :arrow: n°9A immatriculé E-221. Réformé en 1994. Exposé sur pylône au camping des sous-officiers de la Force aérienne à El Borbollon.
    :arrow: n°10A immatriculé E-222. Réformé et ferraillé dans un hangar d' ARMACUAR (Área Material Rió Cuarto) à Cordoba.
    :arrow: n°11A immatriculé E-223 Utilisé pour l’instruction à la base de Cordoba. A dépassé les 10 000H de vol.
    :arrow: n°12A immatriculé E-224. En exposition au « Museo Tecnológico Aeroespacial » de Santa Romana.
    :arrow: n°13A immatriculé E-225. Sert à l’enseignement technique à l’ « Escuela de Educación Secundaria Técnica N° 7 » de Quilmes. A dépassé les 10 000H de vol
    :arrow: n°14A immatriculé E-226. Exposé sur socle à la base de Cordoba.
    :arrow: n°15A immatriculé E-227. Réformé en 2007. Utilisé pour l’instruction à la base de Punta Indio.
    :arrow: n°16A immatriculé E-228. Accidenté à Formosa le 16 août 1965.
    :arrow: n°17A immatriculé E-229. Réformé en 1994 et cellule utilisée par Lockheed Martin Aircraft Argentina SA jusqu’en 2009 pour des essais de structure. A dépassé les 10 000H de vol.
    :arrow: n°18A immatriculé E-230. Utilisé pour l’instruction à la base d’ El Plumerillo.
    :arrow: n°19A immatriculé E-231. S’écrase le 09 décembre 1964 à Cordoba.
    :arrow: n°20A immatriculé E-232. Remis en état de vol fin 2010 pour palier le peu de disponibilité des Puccara. Premier jet à atterrir à Ushuaia, ville la plus australe au monde.
    :arrow: n°21A immatriculé E-233. En exposition statique, sur socle, sur la place d’arme de la IV Brigada Aérea à El Plumerillo.
    :arrow: n°22A immatriculé E-234. Accidenté et réformé le 11 septembre 1990 à Mendoza.
    :arrow: n°23A immatriculé E-235. En exposition statique au « Museo Tecnologico Aeroespacial » de Rio Cuarto.
    :arrow: n°24A immatriculé E-236. Utilisé pour l’instruction à la base de Salta.
    :arrow: n°25A immatriculé E-237. Accidenté et réformé le 04 novembre 1983 à Santa Luis.
    :arrow: n°26A immatriculé E-238. Accidenté et réformé le 30 décembre 1978 à Jocoli.
    :arrow: n°27A immatriculé E-239. Accidenté et réformé le 13 juin 1978 à Mendoza.
    :arrow: n°28A immatriculé E-240. Accidenté et réformé le 20 mars 1985 à Dique de Ullum.
    :arrow: n°29A immatriculé E-241. Utilisé pour l’instruction à la base de Cordoba.
    :arrow: n°30A immatriculé E-242. Utilisé pour l’instruction à la base d’El Plumerillo.
    :arrow: n°31A immatriculé E-243. Exposé en monument à San Justo.
    :arrow: n°32A immatriculé E-244.
    Exposé sur socle à San Juan.
    :arrow: n°33A immatriculé E-245. Exposé sur socle à l’aéroclub de Bahía Blanca.
    :arrow: n°34A immatriculé E-246. Accidenté et réformé le 09 février 1977 à Cordoba.
    :arrow: n°35A immatriculé E-247 En exposition extérieure sur pylône à la base de Moron avec une fausse immatriculation (E-218).
    :arrow: n°36A immatriculé E-248 . Accident le 08 novembre 1977 à Cordoba. L’appareil est réformé.

    Brésil: 30 exemplaires, dont 22 récupérés par l'armée de l'air française.

    La force aérienne brésilienne commanda en 1959, 30 exemplaires du MS760A qu’elle désigna « C-41 ». Elle l’utilisa de 1960 à 1974, essentiellement comme appareil de liaison rapide, idéal pour les grandes étendues brésiliennes. Le MS760 brésilien servit également à la formation avancée des pilotes, a la reconnaissance photographique et dans la patrouille acrobatique "Escadrilha da Fumaça". En 1969, la flotte diminua sensiblement du fait d’un échange avec l’armée de l’air française de 7 Fouga Magister CM.170R contre 22 « Paris ». En 1974, le C-41 fut définitivement retiré du service et remplacé par le Hawker Siddeley HS-125.

    Voici la liste des appareils ayant servis dans la « Força Aérea Brasileira »:
    :arrow: n°51 immatriculé 2912. Cédé à l’Adla.
    :arrow: n°52 immatriculé 2911. Ferraillé.
    :arrow: n°53 immatriculé 2910. Cédé à l’Adla.
    :arrow: n°54 immatriculé 2913. Cédé à l’Adla.
    :arrow: n°55 immatriculé 2914. Ferraillé .
    :arrow: n°56 immatriculé 2915. Cédé à l’Adla
    :arrow: n°57 immatriculé 2918. Cédé à l’Adla.
    :arrow: n°58 immatriculé 2920. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°59 immatriculé 2916. Cédé à l’Adla.
    :arrow: n°60 immatriculé 2917. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°61 immatriculé 2919. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°62 immatriculé 2921. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°63 immatriculé 2923. Ferraillé.
    :arrow: n°64 immatriculé 2922. Ferraillé.
    :arrow: n°65 immatriculé 2924. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°66 immatriculé 2925. Ferraillé ???
    :arrow: n°67 immatriculé 2926. S’écrase près de Nova Lima le 29 octobre 1962.
    :arrow: n°68 immatriculé 2927. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°70 immatriculé 2928. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°71 immatriculé 2929. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°74 immatriculé 2930. S’écrase près de Natal le 25 mai 1962.
    :arrow: n°75 immatriculé 2931. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°76 immatriculé 2932. En exposition statique au « Museu Aeroespacial» de Rio de Janeiro.
    :arrow: n°77 immatriculé 2933. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°78 immatriculé 2934. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°79 immatriculé 2935. Cédé à l’Adla.
    :arrow: n°80 immatriculé 2936. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°81 immatriculé 2937. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°82 immatriculé 2938. Cédé à l’Adla .
    :arrow: n°83 immatriculé 2939. Cédé à l’Adla .

    Paraguay: 1 exemplaire ?

    La Fuerza Aérea Paraguaya aurait récupéré un unique MS-760 (ex-FAB ?) entre 1972 et 1984 mais aucune source, ni image ne le confirme.

    Opérateurs privés: 27 exemplaires

    Principalement présent sur le marché militaire, le « Paris » fut aussi présent sur le marché civil comme avion d'affaire à réaction ou destiné à la formation des pilotes de lignes.
    En France, le Service de Formation Aéronautique, absorbé aujourd’hui par l’ENAC, a utilisé 4 MS760 pour la formation des nouveaux pilotes.
    A l'étranger, 7 exemplaires (n°102, 103, 104, 105, 106, 107 et 108) seront reçus en 1962 par la Rijks Luchtvaart School (Enac hollandaise).
    Le « Paris » intéressa des clients célèbres comme le Shah de Perse (Iran) qui reçu le N°2 avec l’immatriculation « EP-HIM » ou encore l’ex roi du Maroc Hassan II qui utilisa le n°50 immatriculé « CN-MAJ » jusqu‘en 1971.
    Le n°99 immatriculé « I-SNAP », fut la propriété du patron de la Société Nationale des Hydrocarbures italien, Enrico Mattei. Ce dernier s’écrasera avec son appareil en approche de Milan-Linate le 27 Octobre 1962. La rumeur persistante d’un attentat déboucha sur un film : L'affaire Mattéi (1972).
    A propos de film, le MS760 n°69 immatriculé « HB-PAA » participa au tournage d’un James Bond dans « Au service secret de sa majesté » (1969).

    Au total, 27 machines furent destinées initialement au marché civil:
    :arrow: n°2 immatriculé N207MJ. Ex-appareil du Shah d’Iran. Actuellement entreposé à Groton airport dans le Connecticut depuis le 25 juin 2010.
    :arrow: n°5 immatriculé N2TE. Suite à un décollage avec l'échelle d'embarquement, le pilote demande un atterrissage d'urgence. L'appareil se retourne lors du break et percute un entrepôt de matériel médical à Irvine le 30 novembre 1996.
    :arrow: n°6 immatriculé N760J. Le pilote « overshoot » la piste d'Alief au Texas et remet les gaz tardivement. L'appareil touche la piste train rentré et glisse au-delà de la limite le 17 octobre 1978.
    :arrow: n°8 immatriculé N60GT. Acheté par un collectionneur privé et stocké à Colorado Springs (USA).
    :arrow: n°9 immatriculé N722Q. Acheté par une société de formation aéronautique à Louisville dans le Kentucky (USA). A vendre
    :arrow: n°28 immatriculé N760X. En exploitation à Camerillo en Californie (USA). A effectué un atterrissage sur le ventre le 17 décembre 2006 à Spokane.
    :arrow: n°39 immatriculé F-BJET. Fuselage stocké pour pièces sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°49 immatriculé N760M. Lors du décollage de la piste d' Evadale au Texas, le pilote accroche les arbres situés 300m après la fin de la piste et s’écrase le 03 mai 1969.
    :arrow: n°50 immatriculé N23ST. Le 11 septembre 1990, l’appareil s’'écrase lors d'un décollage de nuit à Albuquerque au Nouveau Mexique. L'enquête penchera pour une désorientation spatiale.
    :arrow: n°69 immatriculé HB-PAA Stocké (toujours ?) en extérieur au Musée Européen de l'Aviation de Chasse à Montélimar.
    :arrow: n°72 immatriculé N760FR. Stocké à Mojave en Californie (USA).
    :arrow: n°86 immatriculé N9035Y. Cet appareil n’a plus volé depuis 1991 et serai stocké à Mojave en Californie (USA).
    :arrow: n°89 immatriculé N999PJ. Fut un des 4 appareils de l'ENAC. Acheté par une société privée. N’a plus volé depuis le 2 avril 2008
    :arrow: n°90 immatriculé N69X. En exploitation à Saint Paul Minnesota (USA). Accidenté le 09 août 2008 à Saint Paul. Le pilote annule le décollage car la commande de profondeur répond mal. Après analyse la ceinture de sécurité passager était enroulée autour de la manette de commande copilote. Appareil à vendre $180,000
    :arrow: n°98 immatriculé F-GKPP. Détruit à Calvi suite à un attentat à la bombe le 15 octobre 1991.
    :arrow: n°99 immatriculé I-SNAP. S'écrase le 27 octobre 1962 en approche de Milan-Linate dans des conditions météo exécrables. La rumeur d'un attentat continue a persisté.
    :arrow: n°101 immatriculé N520DB. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N520DB sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). Appareil à vendre.
    :arrow: n°102 immatriculé N20DA. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N20DA sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). Appareil à vendre.
    :arrow: n°103 immatriculé N760T. Stocké à Mojave en Californie (USA).
    :arrow: n°104 immatriculé N760R. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N760R sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). Appareil à vendre.
    :arrow: n°105 immatriculé F-BXQL. Stocké pour pièces sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA).
    :arrow: n°106 immatriculé N5878. Stocké à Milwaukee (USA) comme cellule d’instruction au MATC (Milwaukee Area Technical College)
    :arrow: n°107 immatriculé N5879. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N5879 sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). Appareil à vendre.
    :arrow: n°108 immatriculé N760AR. Stocké sur l’aéroport de Deer Valley près de Phoenix en Arizona (USA).
    :arrow: n°111 immatriculé Private N760FM. Stocké en condition de vol avec l’immatriculation N760FM sur l'aéroport de Calhoun en Géorgie (USA). Appareil à vendre.
    :arrow: n°112 immatriculé N710K. Stocké depuis 1991 à Mojave en Californie (USA).
    :arrow: n°001 immatriculé F-BLKL. Prototype du Paris III qui ne sera jamais mis en production. Stocké au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.


    Caractéristiques:


    Rôle : Appareil de liaison rapide, d'entraînement ou d'attaque.
    Constructeur: Morane Saulnier
    Date du premier vol: 29 juillet 1954
    Date de mise en service: 29 septembre 1957
    Équipage: 1
    Capacité passagers: 3
    Motorisation: 2 réacteurs Turboméca Marboré IIC (Paris I) ou 2 Turboméca Marboré VI (Paris IA et Paris II)
    Puissance unitaire: 400 kg de poussée (Marboré II) , 480 kg de poussée (Marboré VI)
    Longueur: 10,24 m
    Hauteur: 2,50 m
    Envergure: 10,13 m
    Masses à vide: 1 950 kg
    Masse max. 3 600 kg
    Capacité carburant: 1400 l
    Consommation: environ 570 l/heure (Marboré II) , 650 l/heure (Marboré VI)

    Performances
    Vitesse maximale: Mach 0,7
    Plafond pratique: 8 000 m
    Vitesse de croisière: 520 km/h pour le Paris I et 620 km/h pour le Paris II
    Vitesse ascensionnelle: 700 m/min
    Distance franchissable: 1 500 km pour le Paris I et 1750 km pour le Paris II

    Armement:

    La configuration « armée » pour l’armée de l’air française ne fut jamais installé de série. Elle se composait néanmoins de deux mitrailleuses de 7,5 mm modèle MAC 39 dans le nez et de deux bombes de 50 kg de type 50 DT2, ou quatre roquettes aériennes T10 de 90mm accrochées sous les ailes.
    Pour une éventuelle mission d'appui léger, il aurait été possible d'armer l'appareil d'un canon de 30 mm (DEFA 552), de deux mitrailleuses de 7,5 mm et de huit bombes de 50 kg.
    Au contraire, l’Argentine fit des modifications significatives pour permettre l'installation de 2 mitrailleuses de 7,62 mm dans la partie avant du fuselage. En fait, l’ensemble de l’équipement de communication fut déplacé à la place du siège arrière droit ce qui fit des MS760 argentins des triplaces au lieu de quadriplaces.
    La FAB utilisa ses MS760 dans une configuration sans armement.

    Sources:

    French Fleet Air Arm
    Wikipedia
    Georges Caillette
    Aeroarqueologia (Argentine)
    C-41 (Brésil)
    "Pro patria et humanitate"
      Lien   Revenir ici   Citer modifié 3 fois par jericho le 9 mars 2020 16:24
  • Bravo pour cette fiche très… complète! ;)

    Je comprends que ça t'aie pris un peu de temps! :D
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Tu m'étonnes… :D
    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • :shock: :shock:


    Alors là…. bravo !!
    NIKOVIEW Galerie Photos sur l'aviation…. et le reste aussi ! ^^
      Lien   Revenir ici   Citer
  • En effet, super boulot. 8-)

    T'es très bien sponsorisé ! :bonnet:
    Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois
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  • Vingt de diouce! Fox, y fait pas dans la dentelle!
    Beau boulot!
    Le soleil ne se couche jamais sur les ailes du transport aérien militaireNikon D90/18-105/70-300"Dieu rit de ceux qui subissent les effets dont ils chérissent la cause"Bossuet
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  • Merci pour vos encouragements.
    Cependant, je constate que n'ai pas parlé des aspects négatifs du MS760 dans cette fiche.
    Il faut savoir que :
    :arrow: Comme tous les appareils français , le MS760 souffrait de sous-motorisation (surtout dans sa première version) et la piste semblait parfois très courte au pilote :mrgreen:
    :arrow: Le Paris était sensible au givrage (nombreux accidents durants les périodes froides).
    :arrow: L'appareil n'était pas très pratique pour l'embarquement. Assez facile pour un homme jeune, l'embarquement était presque impossible pour une femme en jupe.(A moins de la montée très haut sur les cuisses!!). Après la remarque de JFF sur le MS-880 Rallye, on se demande si Morane-Saulnier ne mettait pas tout en œuvre pour satisfaire le confort du pilote… :bonnet:
    "Pro patria et humanitate"
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  • WOW, :shock:

    super boulot, merci

    En complément, pour les appareils de l'armée de l'air, j'ai (évidences photographiques) :
    N°1 118-DB (date = 2/74)
    N° 14 aussi 070-ME (5/79)
    n° 119 AA (5/83) CEV
    n° 57 4-WD (6/94)
    n° 78 5-ME (9/94)
    n° 27 41-AS (8/82)
    n° 65 aussi 65-LH (11/89)
    n° 61 65-LY (4/85)
    n° 93 aussi 132-TB (5/96)
    n° 58 132-DG (4/95)
    n° 94 aussi 315-MF (5/96)
    n° 56 316-DJ (pas de date)
    n° 81 DD (6/75) GE 314
    n° 54 330-DQ (6/95)
    n° 75 .B (9/97)

    Dans les utilisateurs civils :
    - YV-136CP (8/79)
    - F-BNRG (DGAC, 8/84)
    - I-FINR (INR 7/79)
    - N760X (6/84)

    pour le MS 760-III : F-BLKL (Euralair, 7/83)

    Les Paris de la Força Aérea Brasileira ont été acquis principalement comme appareil de liaison rapide, lors de la construction de Brasilia, car permettait de faire l'aller - retour dans la journée depuis Rio de Janeiro (+/- 1000 km). Lorsque Brasilia commença à être desservie par des jets de ligne, et que les HS-125-3 furent entrés en service, les Paris sont devenus redondant, et revendus à la France. Par contre, décoller en pleine charge de Brasilia (1000 m d'altitude), par temps chaud, avec un Paris I, et ses petits Marboré de 400 kg, ça devait être du sport :evil:
    (juste une toute petite correction, pour le 2932, il est au "Museu Aeroespacial" et non Aeroespecial ….. car ça donnerait en français "Musée Aérospécial")

    Encore une fois, Félicitations :salut:
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  • Merci pour tes compléments JFF.
    J'ai corrigé la coquille du musée de Rio, mais on m'avait juré qu'il était "spécial" :mrgreen:

    Sinon, pour les immatriculations, j'ai choisi d'en indiquer qu'une pour ne pas surcharger la page. Par contre, j'ai un fichier dans lequel j'ai les différentes codes trouvés et vérifiés. Je comparerai mes données à tes compléments et je compléterai en conséquences. :salut:
    "Pro patria et humanitate"
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  • l'avion basé à Morlaix
    Image
    le Quiz aviation
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par stanak le 15 février 2016 07:45
  • La fiche sur le site

    Bravo et merci à toi, Fox !
    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Je peux pinailler ? :mrgreen:

    Pour les appareils argentins (source : Latin American Fighters, rédigé par Inigo Guevara) :

    - 10 appareils livrés en 1959 (codes tactiques A-01 à A-10, puis E-201 à E-210)
    - 2 appareils livrés en 1960 (A-11 et A-12, modifiés en E-211 et E-212)
    - 13 appareils livrés en 1961 (E-213 à E-225)
    - 15 appareils livrés en 1962 (E-226 à E-240)
    - 8 appareils livrés en 1963 (E-241 à E-248)

    Le contrat est signé pour fournir un appareil d'entraînement avancé aux Argentins (et aussi un peu pour faire de l'attaque au sol, comme signifié par Foxkilo au niveau des codes tactiques). Les appareils fournis par la France sont affectés en septembre 1959 à l'EAM (Escuela de Aviacion Militar). Un appareil (E-210) est effectivement perdu assez vite (Guevara annonce octobre 1959).

    Les Paris argentins sont quant à eux livrés au 2è escadron de chasse-bombardement, dépendant de la 4è Brigade Aérienne, ainsi qu'à un escadron de la 7è Brigade Aérienne. On équipe ces appareils de mitrailleuses de calibre 7,5 mm en pod GPMG, et de paniers lance-roquettes. La première utilisation opérationnelle des MS-760 a lieu le 21 septembre 1962 : un groupe de Gloster Meteor est envoyé bombarder la base aéronavale de Punta Indio, alors occupée par des mutins, sous couverture de plusieurs F-86F. Les quatre MS-760 engagés à cette occasio servirent alors de contrôleurs aériens avancés.

    En 1968, la flotte de MS-760 dépassa les 15 000 heures de vol dans l'année, ce qui constitue le record d'utilisation pour le MS-760 en Argentine. La flotte est alors aussi bien utilisée pour l'entraînement en vol et au tir, que pour le remorquage de cibles ou l'attaque au sol. Les Paris sont ainsi ventilés sur plusieurs terrains près de la frontière chilienne, à l'occasion des tensions autour de zones disputées dans le canal de Beagle, dans les années 1970. En cas de guerre, ils auraient été employés à attaquer les aérodromes chiliens et les personnels au sol.

    Le remplaçant du Paris (le IA-63 Pampa) étant finalement sujet à de gros problèmes et les finances argentines souffrant terriblement des crises successives dans les années 1980, le MS-760 est conservé. On remplace les moteurs en 1979 et on les équipe de deux mitrailleuses calibre 7,62 mm supplémentaires dans le nez.

    Lors de la Guerre des Malouines, on les utilise effectivement pour patrouiller les eaux argentines et protéger (enfin essayer) le territoire national. Après-guerre, les appareils survivants sont tous transférés à la 4è Brigade Aérienne, et reçoivent quelques modifications, dont un nouvel IFF et des équipements de communication supplémentaires.

    En 1990, il reste 30 appareils valides (d'autres sources évoquent 17 appareils). Quelques-uns reçoivent des équipements nouveaux durant les années 1990, dont un système GPS. La flotte s'étiole cependant rapidement et il ne reste plus que 10 appareils en état de vol en 2007, tous regroupés au sein du 1er escadron de la 4è Brigade Aérienne, à Mendoza. Ils sont officiellement mis à la retraite le 14 mars 2007, après 48 ans de service actif.
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • ciders a écrit

    Je peux pinailler ? :mrgreen:
    Mais je t'en prie … :bonnet:

    Je rajouterai qu'aujourd'hui au moins un Paris (l'E-232) à repris du service pour la formation des pilotes. A termes, 2 autres devraient rejoindre.

    Et puis pinaillons encore: la cérémonie d'adieu des Paris à eu lieu le 28 avril 2007 sur la base de Moron.
    "Pro patria et humanitate"
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  • A Moron… mais près de quel hangar ? :mrgreen:

    Pour les appareils en service, c'est un pis-aller en attendant la remise en service de Pampa modernisés ?
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • Bonjour,

    Pour info voici quelques PARIS utilisés par l'Armée de l'Air à l'ENOSA 00-316 sur la base de Toulouse Francazal avant sa dissolution.
    N°45 - 316 DI
    N°53 - 316 DK
    N°57 - 316 DJ
    N°59 - 316 DP
    N°91 - 316 DM
    N°92 - 316 DL
    Pour certaines photos, il faudra que je scanne
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