Armée de terre sénégalaise

Apres, meme sans contexte precis, une armée doit juste être prête a tous les scenarios. La defense est par excellence le domaine ou il vaudra toujours mieux en faire trop que pas assez.

Le contexte dont parle l’etat major est tres complexe la grande guerre contre le japon me revient à l’esprit c’est pourquoi il faut non seulement être tres souple mais aussi ne pas oublier le caractère conventionnel de l’adversaire.il faut d’abord éviter le contact par des frappe en profondeur avec des équipements qui nécessitent pas grand chose et cela existe bel est bien maintenant( des piece d’artillerie avec des 3ou 4ci) plus maniables et plus efficaces que nos bm-21u certes bons, les trf1 et differents mortiers.c’est de ça qu’il s’agit.il faut pas etre camer ou djazair pour comprendre😂😂😂😂

Russie vs ukraine, rdc vs rwanda peut être , Éthiopie vs Égypte ou Soudan peut être et plus improbable la pologne qui voudrait récupérer l’ouest de l’Ukraine affaiblie qui lui appartenait après la guerre😂😂😂 et j’en passe. Les guerres entre etat refont  surface ,il faudra s’adapter et vite

Visite du CEMGA, le Général de Corps d'armée Cheikh WADE à la ZM7
Cela date de 2021 et montre bien la tendance. 
Ensuite, me concernant, je dirais que les forces armées sénégalaises restent fidèles à leur doctrine de base, sanctuariser le territoire national en tous temps. 
Les géopolitiques régionale et sous-régionale imposent une claire lecture, une juste évaluation de la menace et de la nature de la menace. 
Au Nord, la Mauritanie avec laquelle un conflit armé a eu en 1989, après de violents massacres de populations négro-africaines surtout d'origine sénégalaises. On ne le sait pas trop, mais à l'époque, les armées sénégalaises faisaient déjà face à un regain d'actions offensives de la rébellion armée du Mfdc dans le Sud (Casamance), ouvertement équipée par la Gambie de Jammeh, la Guinée-Bissau et certaines obédiences qui rêvent toujours d'un Sénégal affaibli voir à terre pour pouvoir tranquillement prospérer. Les actions offensives des armées sénégalaises en Mauritanie avaient calmé les ardeurs d'un Ould Taya qui pensaient pouvoir jouir du soutien d'un Saddam Hussein qui y avait stocké des armées y compris les fameux Scud-B…mal lui en a pris (2 CM170R, un R235, une Al II et au moins un F27-400M mis a disposition de la Zone Nord). Des photos existent mais nous n'avons pas eu l'autorisation des propriétaires sauf pour celle d'un Fouga armé de pod roquette SNEB stationné à Dodji.
A l'Est, le Djihadisme s'est ajouté à l'incurie patente d'un état malien déliquescent, les trafics en tous genres et l'insécurité de l'Azawad et une hostilité entretenu d'un état malien obligé de composé avec le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Burkina-Faso pour son économie.
Au Sud, le Guinée-Bissau et la Guinée Conakry : les bissau-guinéens habitués à la lutte armée, aux coups d'état, assassinats politiques, avec des stocks d'armes classiques (ex bloc de l'Est), un gouvernement autocratique miné par des rivalités narco-ethniques, une collaboration active avec la branche armée des rebelles casamançais… Emballo, sans doute mouillé à un certain degré lui aussi, essaye tant bien que mal de faire avancer la chose vers un état de droit mais ce n'est pas gagné.
La Gambie, très proche du Sénégal par sa tessiture sociale, mais qui a toujours été une épine à l'encontre des intérêts des sénégalais. De Kaïraba Jawara à Adama Barrow, tout est bon pour se jouer du Sénégal. Ensuite courir pour quérir le parapluie sécuritaire sénégalais, ils ont, tous, su le faire: La meurtrière parenthèse Jammeh (22 juillet 1994 -21 janvier 2017) constitue le chemin de croix du Sénégal qui a toujours eu a composer avec ses intérêts propres et multiples actions belliqueuses de ce pouvoir, paradoxalement qui a conduit à la mise en place du plan PUMA (Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers), cela permettant, par le volet socio-économique, de préparer des populations limitrophes à un mieux vivre, loin des nébuleuses incitations politiques.
A l'Ouest, le Cap-Vert, petit état sans trop de moyens militaires mais dont l'insularité, la collaboration avec le PALOP, l'OTAN, la DEA, Interpol et la CEDEAO permet d'avoir une certaine stabilité et de bons rapports cordiaux avec son voisin sénégalais où vit une importante communauté cap-verdienne bien intégrée: pour preuve, un des derniers CEMAir sénégalais, le Général Charlemagne Preira est d'origine Cap-verdienne. Notons quand même que les renseignements sénégalais ont récemment aidé le Cap-Vert a détruire une tentative d'installation d'une base d'Al-Qaeda.
Les plus gros morceaux et non des moindres restent le trafic international d'armes et de drogues, les côtes maritimes, le ciel ouest- africain sont encore un point de passage privilégié, mais surtout les ressources halieutiques, les hydrocarbures dont les enjeux sont une donne de classe mondiale.
Le traitement exige du Sénégal le maximum pour être efficient, efficace dans l'analyse, la prise en compte des besoins en terme de sécurisation de l'exploitation et dans les choix qui seront faits pour l'utilisation des retombées de ces mannes dont le Sénégal et ses voisins ont besoin. Ce qui implique une armée forte, bien formée, bien équipée, bien renseignée et bien commandée…HORIZON 2025!

Merci Ouakamois, une lecture très intéressante.
Peut-être un des posts les plus pertinents sur ce fil, décrivant bien les questions géostratégiques et les menaces auxquelles doit répondre le Sénégal.

jff, je laisse de côté volontairement les contingences intérieures qui, malheureusement, compliquent la tâche des FDS et du gouvernement aussi. Trop compliqué à expliquer et pour ne pas être involontairement classifié.

Le mythique 12eme bataillon d'instruction Dakhar Bango a un petit frère dont les locaux en cours de construction ont été visités par le CEMGA. 
Le dédoublement des effectifs de l'armée de terre prévu dans le plan Horizon 2025 justifiant sans doute l'ouverture de ce second centre.

le nouveau a dit le 08/12/2022 à 16:28 :

Le mythique 12eme bataillon d'instruction Dakhar Bango a un petit frère dont les locaux en cours de construction ont été visités par le CEMGA. 
Le dédoublement des effectifs de l'armée de terre prévu dans le plan Horizon 2025 justifiant sans doute l'ouverture de ce second centre.

c'est situe ou stp

Sources aps.sn (12/11/2022)
Le Colonel commandant de la zone militaire numéro 2, David Diawara, a annoncé l'ouvrir d'un deuxième centre d'instruction à Koungheul l'année prochaine après celui de Bango, pour permettre à la majorité des Sénégalais qui veulent intégrer l'Armée, de le faire.

jff a dit le 07/12/2022 à 00:02 :

mais vous voulez frapper qui en profondeur ? qui sont vos ennemis ? quels sont les dangers auxquels doit faire face le Sénégal ?
Il s'agit d'avoir des moyens adaptés aux menaces, pas d'avoir la plus grosse (artillerie, je précise). Si les menaces sont des bandes de pillards (ou de fanatiques religieux, les deux se combinant) l'artillerie à très longue portée, et les chars de combats sont de peu d'utilité. Il vaut mieux des moyens de renseignement et de reconnaissances, en priorité, puis des forces très mobiles, qui peuvent intervenir rapidement, en prévention, puis en poursuite.
Une artillerie à très longue portée va immobiliser des moyens considérables, financiers, humains, techniques, et vous condamner à rester statique, donc à laisser l'initiative à l'adversaire.
Une artillerie à longue portée serait pertinente dans le cas d'un conflit lourd avec une autre armée, un autre Etat, lequel ? Mauritanie ? Mali ? Guinée ? même Gambie ?

Mais toi qui es tu. ??? Je ne pense pas que tu connais bien l'histoire militaire du Sénégal.  Bou ma takha wakh moussiba. Tu n'étais pas là quand les scuds irakiens nous menaçaient.

jff a dit le 08/12/2022 à 11:13 :

Merci Ouakamois, une lecture très intéressante.
Peut-être un des posts les plus pertinents sur ce fil, décrivant bien les questions géostratégiques et les menaces auxquelles doit répondre le Sénégal.

l'Europe s'est désarmé à cause des gens comme vous "minimalistes"C'est ça le danger. Un grand pays comme la France n'a que 12 caesar dans son arsenal c'est inadmissible. Tu dors debout mon ami. Donc laisse nous gerer nôtre armée comme nous voulons. Un émirat gazier et pétrolier comme le Sénégal qui doit partager un gisement gazier de 50 TCF de gaz avec un pays qui a été toujours  hostile. Tu te crois où là.

jff a dit le 08/12/2022 à 11:13 :

Merci Ouakamois, une lecture très intéressante.
Peut-être un des posts les plus pertinents sur ce fil, décrivant bien les questions géostratégiques et les menaces auxquelles doit répondre le Sénégal.

Tu ne maîtrise pas là théorie du danger. Un port militaire à ndiago même pas 5 km de Saint Louis. Donc pour protéger nos côtes de toutes menaces nous devons être dissuasif . Quiconque qui touche nos côtes la réponse sera infernale nous répondrons en profondeur. C'est aussi simple que ça .

bamba, le 11 décembre 2022 02:05

jff a dit le 07/12/2022 à 00:02 :
mais vous voulez frapper qui en profondeur ? qui sont vos ennemis ? quels sont les dangers auxquels doit faire face le Sénégal ?
Il s'agit d'avoir des moyens adaptés aux menaces, pas d'avoir la plus grosse (artillerie, je précise). Si les menaces sont des bandes de pillards (ou de fanatiques religieux, les deux se combinant) l'artillerie à très longue portée, et les chars de combats sont de peu d'utilité. Il vaut mieux des moyens de renseignement et de reconnaissances, en priorité, puis des forces très mobiles, qui peuvent intervenir rapidement, en prévention, puis en poursuite.
Une artillerie à très longue portée va immobiliser des moyens considérables, financiers, humains, techniques, et vous condamner à rester statique, donc à laisser l'initiative à l'adversaire.
Une artillerie à longue portée serait pertinente dans le cas d'un conflit lourd avec une autre armée, un autre Etat, lequel ? Mauritanie ? Mali ? Guinée ? même Gambie ?

Mais toi qui es tu. ??? Je ne pense pas que tu connais bien l'histoire militaire du Sénégal.  Bou ma takha wakh moussiba. Tu n'étais pas là quand les scuds irakiens nous menaçaient.

bamba, le 11 décembre 2022 02:31

jff a dit le 08/12/2022 à 11:13 :
Merci Ouakamois, une lecture très intéressante.
Peut-être un des posts les plus pertinents sur ce fil, décrivant bien les questions géostratégiques et les menaces auxquelles doit répondre le Sénégal.

l'Europe s'est désarmé à cause des gens comme vous "minimalistes"C'est ça le danger. Un grand pays comme la France n'a que 12 caesar dans son arsenal c'est inadmissible. Tu dors debout mon ami. Donc laisse nous gerer nôtre armée comme nous voulons. Un émirat gazier et pétrolier comme le Sénégal qui doit partager un gisement gazier de 50 TCF de gaz avec un pays qui a été toujours  hostile. Tu te crois où là.

bamba, le 11 décembre 2022 02:49

jff a dit le 08/12/2022 à 11:13 :
Merci Ouakamois, une lecture très intéressante.
Peut-être un des posts les plus pertinents sur ce fil, décrivant bien les questions géostratégiques et les menaces auxquelles doit répondre le Sénégal.

Tu ne maîtrise pas là théorie du danger. Un port militaire à ndiago même pas 5 km de Saint Louis. Donc pour protéger nos côtes de toutes menaces nous devons être dissuasif . Quiconque qui touche nos côtes la réponse sera infernale nous répondrons en profondeur. C'est aussi simple que ça .

Cher Bamba, je pense sincèrement qu'il vaudrait mieux que tu changes le ton de tes messages. Sur ce forum, nous avons tous le droit de nous renseigner, poser des questions, y répondre et donner notre avis, mais en restant poli. Tu dois savoir, puisque tu as certainement lu le réglement avant de t'inscrire, qu'avoir un ton irrespectueux sur ce forum peut porter à conséquence. 
Je te souhaite une bonne continuation, en réfreinant tes ardeurs dans le ton de tes messages et de préférence en français pour que tout le monde comprenne (je fais moi-même l'effort d'écrire le mieux possible en français).

Bamba, il faut dépassionner ce débat. jff a le droit de poser des questions et le devoir d'accepter les réponses. 
Il est difficile de comprendre les enjeux auxquels les pays africains sont soumis, mais surtout accepter le fait que des obédiences bien extérieures à l'Afrique interfèrent, agissent dans l'ombre et bien souvent sont à la manœuvre dans bien de conflits régionaux. 
Le Sénégal est également soumis à ces pressions venant de pays pourtant dits "amis"…tous reliés à de gros intérêts gazo-pétroliers entre autres.
La Mauritanie, malheureusement, est historiquement, d'une hostilité avérée à l'égard du Sénégal : cela a souvent debouché sur des conflits armés. La présence de ce champ gazier à cheval sur la frontière maritime attise bien d'appétit…Dommage.

Une illustration de la situation 
KEDOUGOU: L'ARMÉE SÉNÉGALAISE DÉMANTÈLE UN SITE D'EXPLOITATION D'OR CLANDESTIN