Les sous-marins modernes

Guns a écrit

Là, ironman, tu viens de dire justement le contraire. La classe Victor (I, II et III) remonte à la période de la Guerre Froide, alors que la classe Akula date de la fin de la Guerre froide. Elle fait partie de la seconde génération de nucs soviétiques, alors que l'Akula fait déjà partie de la troisième…
L'évolution, ce serait plutôt le Graney, qui est de la classe du Seawolf et Virginia américains.
Juste pour te donner une idée, les Victor ont été les nucs les moins discrets jamais conçus, après les Alfa.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_classes_de_sous-marins_russes_et_sovi%C3%A9tiques

Ah, merci Guns de m'avoir éclairé. A l'oeil je le trouvait plus moderne, l'habit ne fait pas le moine.

Les Victor commencent à partir à la casse, tu sais.
Seuls les pays comme l'Inde sont encore très friands de ce "morceau de tôle", sinon plus personne n'en veut. Parce qu'ils sont trop faciles à pister, un peu comme la Lada pour les voitures.

Guns a écrit

Les Victor commencent à partir à la casse, tu sais.
Seuls les pays comme l'Inde sont encore très friands de ce "morceau de tôle", sinon plus personne n'en veut. Parce qu'ils sont trop faciles à pister, un peu comme la Lada pour les voitures.

Alors là, tout est dit Mieux vaut s'équipé de Kilo, ils doivent avoir une meilleur performance malgré leurs diesel…

En effet, les diesel-électriques sont silencieux comme des tombes, sauf lorsqu'ils marchent sur batterie. Et leur seule faiblesse est qu'ils doivent se recharger en remontant en immersion périscopique. Sinon, ils sont indétectables.
Et les meilleurs sont les Kilo russes et les Oberon ex-britanniques.

Les Oberon ? Va dire ça aux Canadiens qui se mordent les lèvres jusqu'à l'os de les avoir rachetés.

Guns a écrit

En effet, les diesel-électriques sont silencieux comme des tombes, sauf lorsqu'ils marchent sur batterie.

heu… sauf lorsqu'ils marchent sur diesel, plutôt (le chien de Mickey).

Guns a écrit

Et leur seule faiblesse est qu'ils doivent se recharger en remontant en immersion périscopique.

mais faiblesse énorme et mortelle, à mon avis.

Oui, plutôt lorsqu'ils marchent sur diesel, au temps pour moi, Ogot'.

Il y a pas les allemands ou les suèdois qui ont, ou dumoin, au stade d'essais des sous-marins à hydrogène? ca devrait procurer un certain avantage…

Le système anaérobie, dit "AIP", mis en place sur certains soums Allemands, Suédois et Français (les 90B Pakistanais).
C'est mieux, mais ça reste limité. Et pour une efficacité maximum (en autonomie), la vitesse doit rester minimum…

En 2006 le sous-marin allemand U-32 (classe 212A - vitesse de 12 nœuds en surface et de 20 nœuds en plongée) commandé par le capitaine de frégate Michael Bornholt partant de la base navale allemande de Eckernförde en mer Baltique a rejoint en 2 semaines et en plongée permanente la base navale espagnole de méditerranée de la Rota.

Performance remarquable, c'est vrai… Mais toute relative.
La distance représente environ 1500 milles, en 2 semaines, ça veut dire 100 milles/jour, ou encore 4 noeuds/heure. Autant dire une effroyable lenteur.
Pas de tir, pas de chasse, pas de manoeuvres succeptibles de consommer le peu d'énergie disponible…
Cette solution (l'AIP) semble idéale pour se poser au fond, sur une zone de passage supposé d'une "cible de haute valeur", à l'affût. En sachant qu'une fois le tir effectué, il reste peu de chances de survie.
On maximise les avantages des diesels/électrique, on n'en supprime pas les désavantages.

C'est comme tu le décris que je le voyais, Ogotaï. Je dirais que la classe 212A est une classe de sous-marins d'embuscade.

petit topo sur l'andrasta, dernier soum cotier de chez DCNS

la modernisation de la FOST

article intéressant sur les SNA Barracuda

L'un des grands challenges de Navantia est, actuellement, de se positionner sur le marché des sous-marins à l'export. Dans le cadre d'accord de coopération franco-espagnol, le groupe a réalisé avec DCNS les quatre sous-marins du type Scorpène commandés par le Chili et la Malaisie. Le second bâtiment malaisien a été récemment mis à flot à Carthagène. Mais Navantia souhaite désormais aller plus loin et voler sans les ailes de son partenaire français. Profitant des développements réalisés dans le cadre du programme Scorpène, le groupe a développé le S80. Plus gros que le Scorpène, ce navire de 71 mètres et 2425 tonnes en plongée est doté de six tubes de 533 mm. Pour la marine espagnole, il mettra en oeuvre des torpilles lourdes allemandes DM 2-A 4, des missiles antinavire Harpoon et des missiles de croisière Tomahawk. Le système de combat (SUBICS) est, quant à lui, développé par Lockheed Martin. Navantia va, en outre, équiper le S80 d'un système de propulsion en circuit fermé UTC Power avec piles à combustible à base d'oxygène et de bioéthanol. Selon le constructeur, ce dispositif doit permettre au sous-marin d'opérer 15 jours en plongée, soit une autonomie de 2000 nautiques à 4 noeuds. Sur le papier, le S80 est donc très intéressant, mais il devra encore faire ses preuves en mer, les essais du premier bâtiment de ce type n'étant pas prévu avant 2011/2012. Outre l'Armada espagnole, le S80 est désormais proposé à l'export, ce qui fut par exemple le cas en Turquie. Or, l'arrivée sur le marché de ce nouveau produit a provoqué la colère de DCNS, qui juge comme déloyale la concurrence faite au Scorpène, sur lequel le groupe français estime avoir réalisé le gros du développement. Le torchon brûlant entre les deux industriels depuis des mois, les Français auraient menacé de mettre fin à la coopération et de reprendre leur liberté commerciale.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108683

Le sous-marin nucléaire Nerpa (projet 971, appellation OTAN: Akula) a effectué avec succès sa première plongée, a annoncé vendredi à RIA Novosti un porte-parole des chantiers navals de l'Amour (ASZ), son concepteur. "Suite au succès des tests en bassin, le sous-marin a entamé les essais en mer. Par la suite, Nerpa sera présenté à la commission gouvernementale", a-t-il indiqué. L'usine de Komsomolsk-sur-l'Amour, qui est parvenue à subsister dans les années 1990-2000 malgré l'absence de financement et de commandes publiques, a maintenu en vie le projet Nerpa, lancé en 1991. Avec un déplacement en plongée de 8.140-12.770 tonnes et une vitesse de 30 noeuds, Nerpa sera équipé de 8 systèmes de torpilles. La durée maximale de la plongée atteint 100 jours et sa profondeur maximale est de 600 mètres. Le nouveau sous-marin pourrait entrer en dotation de la flotte indienne sous forme de prêt pour dix ans sous le nom Chakra, le montant du marché atteignant 650 millions de dollars.

http://fr.rian.ru/defense/20081031/118055222.html