Tachikawa

Historique

En 1924, les chantiers navals Ishikawajima de Tokyo (qui devaient rapidement élargir leurs activités à d'autres secteurs) constituèrent une petite division aéronautique baptisée Tachikawa. Elle fut chargée du développement et de la production d'avions légers. En 1936, l'armée impériale japonaise prit de facto le contrôle de Tachikawa et favorisa sa séparation avec sa maison-mère. Elle fut rebaptisée à cette occasion Tachikawa Hikôki Kabushiki Kaïsha, littéralement la société d'aviation Tachikawa.

Très vite, l'entreprise se fit connaître en fournissant à l'armée impériale des avions d'entraînement (Ki-9, Ki-19, Ki-54, Ki-55) et d'observation (Ki-36). Pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle accrut ses capacités de production (une usine à Okayama en 1942 et une autre à Kfu en 1944 en plus du centre originel dans la ville éponyme de Tachikawa) et se fit le sous-traitant des autres constructeurs japonais, notamment de Nakajima. Elle tenta aussi de proposer des prototypes plus ou moins réussis dont on peut citer le Ki-77, un avion expérimental à long rayon d'action qui battit un record d'endurance en plein conflit. Bernard Baëza cite des statistiques la créditant de la construction de 9 % des avions de combat japonais produits avant 1945.

Ses usines furent bombardées pendant la guerre et le reste fut saisi par les Américains à l'armistice. Elle tenta de se reformer dès le début des années 1950 et sortit les R-52 et -53, des avions d'entraînement civils qui restèrent au stade de prototypes et qui seraient les tous premiers avions japonais conçus après-guerre. En 1955, elle prit le nom de Tachihi Kigyō pour bien marquer son abandon des activités aéronautiques.

Aéronefs

• Tachikawa Ki-3
• Tachikawa Ki-4
• Tachikawa Ki-9 Spruce
• Tachikawa Ki-30
• Tachikawa Ki-34
• Tachikawa Ki-36 Ida
• Tachikawa Ki-43
• Tachikawa Ki-51
• Tachikawa Ki-54 Hickory
• Tachikawa Ki-55 Ida
• Tachikawa Ki-70 Clara