Sud-Ouest SO.6000N

Merci pour vos encouragements ! Et comme la "Clansmanite" n'est pas retombée, j'enchaine avec le SO-8000 "Narval"…


Par contre je ne garantie pas le délais de livraison !

La fiche sur le site

Attention, une clansmanite aïgue, quand on est pas habitué, ça surprend !

Comme d'habitude, une nouvelle petite fiche sympathique. Merci Koxkilo2.

Nico2 a écrit

Jericho a écrit

foxkilo02 a écrit

2 eme fiche en moins d'une semaine

Une petite crise de Clansmanite aigue?

Ou bien de Jérichonite… ?

Ben non, elle est sérieuse, sa fiche!

Pis quand je me trouve à faire des fiches en série, c'est que justement j'me fais une p'tite Clansmanite…

Jericho a écrit

Merci pour la fiche!

+1, merci beaucoup foxkilo pour cette fiche à connotation historique, que je trouve très réussie.

Tu réussis de surcroît à nous (enfin à me ) sortir des sentiers battus, j'apprends beaucoup à travers ce type de fiches.

Jericho a écrit

foxkilo02 a écrit

2 eme fiche en moins d'une semaine

Une petite crise de Clansmanite aigue?

Ou bien de Jérichonite… ?

Merci pour la fiche!

foxkilo02 a écrit

2 eme fiche en moins d'une semaine

Une petite crise de Clansmanite aigue?

2 eme fiche en moins d'une semaine

Origines

Durant la seconde guerre mondiale, la Société Nationale de Construction Aéronautique du Sud Ouest (SNCASO) travailla sous le contrôle des autorités d'occupation. Cependant, sous la direction de Lucien Servanty, un certain nombre de ses ingénieurs réalisèrent, en secret, l’étude du premier avion à réaction français, le SO.6000 « Triton ».
L’appareil, avec un fuselage entièrement métallique, était un monoréacteur, monoplan à aile médiane. Le train tricycle était rétractable avec des roues laissées libres autour de leur axe.
Biplace, les 2 navigants étaient placés côte à côte, séparés par la tuyère d’entrée d’air du réacteur. Ce dernier devait être le réacteur français Rateau-Anxionnaz GTS-65 mais face à sa conception et mise au point difficile, il fut choisit de récupérer le Junkers Jumo 004-B2 qui équipait les Messerschmitt 262 allemands.
Dès la fin de la guerre, le gouvernement français passa commande de 5 prototypes.
Le premier vol eut lieu le 11 novembre 1946, ce qui fit entrer la France dans le club encore très fermé des pays ayant fait voler des appareils à réactions.
Le Triton vola pendant 5 ans et permit de défricher le terrain des vols soniques. Il servit également à ouvrir le domaine de recherche pour les futurs prototypes à réaction français (SO 6020 « Espadon », Dassault MD.450 « Ouragan »)

Prototypes :

Cinq prototypes furent commandés par l'État français.

Le premier prototype était équipé du réacteur Junkers Jumo 004-B2 de 910 kgp (En fait, la réalité était plutôt autour de 750 kgp).
le prototype SO 6000J “Triton” n°1. Piloté par Daniel Rastel et Armand Raimbeau, il fit son premier vol le 11 novembre 1946 à Orléans-Bricy. Sur un terrain encore couvert des stigmates de la guerre et avec des conditions météos limites, le premier vol s’effectua en ne prenant aucun risque. Le terrain fut conservé à portée visuelle par le pilote qui garda le train sortie et les volets pendant tout le vol de peur d’un dysfonctionnement. L’objectif affiché par le constructeur était clairement d’annoncer le premier vol d’un avion à réaction français avant sa présentation au Grand Palais lors du 17ème salon International de l’Aviation qui ouvrait ses portes 4 jours plus tard… Le prototype n°1 fit en tout et pour tout 8 vols puis fut abandonné du fait de sa faible motorisation.
le prototype SO 6000J “Triton” n°2 fut réservé aux essais statiques et ne vola jamais. Pas d’immatriculation connue. La cellule fut exposée au Grand Palais lors du premier salon International de l’Aviation du 15 novembre 1946, à Paris.
Les trois autres prototypes furent équipés d'un réacteur Rolls-Royce « Nene » de 2270 kgp fabriqués sous licence par Hispano-Suiza :
le prototype SO 6000N “Triton” n°03 immatriculé « F-WFKY » effectua son premier vol le 4 avril 1950 et fut le dernier de la série à voler. Il est aujourd’hui conservé et visible au Musée de l'air et de l'espace.
le prototype SO 6000N “Triton” n°4 immatriculé « F-WFDH» effectua son premier vol le 19 mars 1948.
le prototype SO 6000N “Triton” n°5 effectua son premier vol le 23 mai 1949. En juillet de la même année et lors d’un vol de liaison au CEV de Bricy, Daniel Rastel et son ingénieur Paul Pistrak se perdent dans la couche. A court de carburant, ils tentent un atterrissage en rase campagne. Le roulage est malheureusement interrompu par un fossé qui brise le train et endommage gravement l’appareil qui sera jugé, plus tard, irréparable.

La production

Aucune mise en production.

Caractéristiques du SO 6000N “Triton”:

Rôle : chasseur expérimental
Date du premier vol : 11 novembre 1946
Date de mise en service dans l’Armée de l’Air : jamais mis en service
Équipage : 2
Motorisation : 1 Junkers Jumo 004B-2 puis, à partir du 3eme prototype, 1 Rolls-Royce « Nene » de 2270 kgp
Puissance : 860 kgp puis, à partir du 3eme prototype, 2270 kgp
Longueur : 10,41 m
Hauteur : 3,85 m
Envergure : 9,96 m
Masse à vide : 3205 kg
Masse max. : 4760 kg

Performances

Vitesse au décollage : 210 km/h
Vitesse à l'atterrissage : 180 km/h
Distance de décollage : 450 m
Vitesse de croisière : 860 Km/h (à 10 000m d’altitude)
Vitesse max. atteinte : 950 km/h
Vitesse ascensionnelle: 3000m/min
Plafond pratique : 12000 m

Armement:
Aucun armement

Sources:

Wikipédia.
Musée Air et Espace
Pyperpote