Pacific Aerospace CT/4 Airtrainer

Rappels

Pacific Aerospace CT/4 Airtrainer

Historique

A l'origine du CT/4 se trouvaient le CT/2 Airtourer et le quadriplace CT/3 Aircruiser, dessinés par Henri Millicer pour le compte de la firme australienne Victa. La firme néo-zélandaise AESL (Aero Engine Services Ltd) en acquis les droits de production en 1966, et l'ingénieur Pat Monk décida d'en dériver un appareil d'entraînement de base militaire.

Partant plus précisément du prototype de l'Aircruiser livré en 1969 à Hamilton, l'ingénieur renforça la cellule, réaménagea l'habitacle. Cela donna un appareil à ailes basses et monomoteur, pourvu d'un train d'atterrissage tricycle fixe et d'un habitacle côte-à-côte, avec un 3e siège en option à l'arrière. Il est entièrement construit en aluminium. Destiné à l'entraînement de base et à la voltige, il peut supporter des facteurs de charge entre 6G et -3G.

Le prototype, immatriculé ZK-DGY, effectua son vol inaugural le 23 février 1972. Il était équipé d'un Teledyne Continental IO-360-D de 210 hp et fut présenté au Salon du Bourget en 1975. Un second prototype, équipé d'une simple commande, suivit. AESL fusionna le 1er avril 1973 avec Air Parts NZ pour former NZAI (New Zealand Aerospace Industries Ltd).

La première version de série, le CT/4A, était propulsé par un IO-360-H, une dérive agrandie et un cockpit en bulle rallongé. La Thaïlande fut le client de lancement en commandant 24 CT/4A, qui furent livrés en octobre 1973 à la Flying Training School de Kampong Son. L'Australie en commanda également 37, destinés à succéder au Winjeel, et livrés à partir de janvier 1975. Leur livrée jaune et verte leur valut le surnom de Plastic Parrot (perroquet en plastique). Ils furent retirés du service en 1992, la formation des pilotes devenant sous-traitée. Hong-Kong en reçut également 3. En tout, 78 CT/4A furent construits.

Le CT/4B était propulsé par un IO-360-HB et possédait une nouvelle instrumentation, afin d'obtenir une certification civile. 38 exemplaires furent construits, dont 19 pour la force aérienne Néo-Zélandaise. Celle-ci reçut 13 exemplaires en 1976 et 6 en 1978. Ils remplacèrent les T-6 Texan. Ils servirent au sein du Pilot Training Squadron pour la formation de base, et au sein de la Central Flying School pour la formation d’instructeurs. Basés à Wigram, ils arboraient une livrée grise et rouge. Un pilote effectue 108 heures de vol avec son instructeur et 38 heures en solo. Ils équipèrent également la patrouille acrobatique Red Checkers à partir de 1980. En 1995, ils furent basés à Ohakea et arborèrent une nouvelle livrée, noire et jaune. Ils furent remplacés à partir de 1998 par les CT/4E. La Rhodésie commanda également 14 CT/4B vers 1975, qui furent placés sous embargo par le gouvernement néo-zélandais. Modifiés en CT/4A, ils vinrent s'ajouter en 1981 aux 37 appareils que l'Australie possédait déjà. La Thaïlande commanda également 6 exemplaires en 1992. Les CT/4A et B thaïlandais servent désormais au sein du 604 Sqdn de Don Muang. 38 CT/4B furent construits.



L'embargo à l'encontre de la Rhodésie plaça NZAI dans une situation financière difficile, et la firme devint la PAC (Pacific Aerospace Corporation) en 1982. La production de l'Airtrainer cessa alors, bien qu'il soit toujours disponible à la vente.

Des versions ultérieures virent d'ailleurs le jour : le CT/4C, équipé d'un turbopropulseur Allison 250-B17D de 350 ch, vola le 21 janvier 1991. Le prototype était un CT/4B néo-zélandais modifié, qui fut remis à ce standard et rendu à la force aérienne après l'échec du programme. Le CT/4D à train rétractable (ou CT/4CR) ne dépassa pas le stade de la planche à dessin.

Le CT/4E avait la même origine que le CT/4C, à savoir un concours de l'USAF baptisé EFS (Enhanced Flight Screening). Un CT/4A ex-australien fut profondément modifié : il recevait un Textron-Lycoming AEIO-540-L1B5 de 300 hp, son fuselage fut allongé de 10 cm et ses ailes furent reculées. Cet appareil vola le 14 décembre 1991, et fut commandé à 13 exemplaires par la RNZAF en 1998. Il s'agit en fait d'une location sur 20 ans, les appareils étant livrés entre août 1998 et août 1999. Ils furent retirés du service en décembre 2014. La Thaïlande commanda alors 16 exemplaires, livrés à partir de mars 2004. Singapour en reçut 2 exemplaires pour son Defence Science & Technology Agency. En tout, 32 exemplaires furent construits.

En mai 2007, le démonstrateur de la version CT/4F s'envola. Développé avec Raytheon Australia, il dispose des écrans multifonctions du T-6B Texan II, de points d'emport et de l'air conditionné. Un CT/4E fut également modifié en CT/4G, disposant d'une planche de bord Garmin G1000.

Construit à 153 exemplaires, le CT/4 a fait ses preuves comme avion d'entraînement militaire et de voltige. Il fut vendu à des civils (1 CT/4E en Israël, par exemple) ou des organismes civils (British Aerospace Flight Training Ltd, qui dispose de 26 appareils) ou gouvernementaux (Singapore Youth Flying Club). Plusieurs appareils appartiennent maintenant à des collectionneurs.



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Anciens pays utilisateurs

Versions

  • Pacific Aerospace CT/4A : 1ere version de série.
  • Pacific Aerospace CT/4B : Version propulsée par un IO-360-HB, 38 exemplaires.
  • Pacific Aerospace CT/4C : Version équipée d'un turbopropulseur Allison 250-B17D
  • Pacific Aerospace CT/4D : Projet d'avion à train rétractable.
  • Pacific Aerospace CT/4E : Version équipée d'un équipé d'un turbopropulseur Allison 250-B17D.
  • Pacific Aerospace CT/4F : Version modernisée.
  • Pacific Aerospace CT/4G : Version équipée d'une planche de bord Garmin.

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  • A l'origine du CT/4 se trouvaient le CT/2 Airtourer et le quadriplace CT/3 Aircruiser, dessinés par Henri Millicer pour le compte de la firme australienne Victa. La firme néo-zélandaise AESL (Aero Engine Services Ltd) en acquis les droits de production en 1966, et l'ingénieur Pat Monk décida d'en dériver un appareil d'entraînement de base militaire.

    Partant plus précisément du prototype de l'Aircruiser livré en 1969 à Hamilton, l'ingénieur renforça la cellule, réaménagea l'habitacle. Cela donna un appareil à ailes basses et monomoteur, pourvu d'un train d'atterrissage tricycle fixe et d'un habitacle côte-à-côte, avec un 3e siège en option à l'arrière. Il est entièrement construit en aluminium. Destiné à l'entraînement de base et à la voltige, il peut supporter des facteurs de charge entre 6G et -3G.

    Le prototype, immatriculé ZK-DGY, effectua son vol inaugural le 23 février 1972. Il était équipé d'un Teledyne Continental IO-360-D de 210 hp et fut présenté au Salon du Bourget en 1975. Un second prototype, équipé d'une simple commande, suivit. AESL fusionna le 1er avril 1973 avec Air Parts NZ pour former NZAI (New Zealand Aerospace Industries Ltd).

    La première version de série, le CT/4A, était propulsé par un IO-360-H, une dérive agrandie et un cockpit en bulle rallongé. La Thaïlande fut le client de lancement en commandant 24 CT/4A, qui furent livrés en octobre 1973 à la Flying Training School de Kampong Son. L'Australie en commanda également 37, destinés à succéder au Winjeel, et livrés à partir de janvier 1975. Leur livrée jaune et verte leur valut le surnom de Plastic Parrot (perroquet en plastique). Ils furent retirés du service en 1992, la formation des pilotes devenant sous-traitée. Hong-Kong en reçut également 3. En tout, 78 CT/4A furent construits.

    Le CT/4B était propulsé par un IO-360-HB et possédait une nouvelle instrumentation, afin d'obtenir une certification civile. 38 exemplaires furent construits, dont 19 pour la force aérienne Néo-Zélandaise. Celle-ci reçut 13 exemplaires en 1976 et 6 en 1978. Ils remplacèrent les T-6 Texan. Ils servirent au sein du Pilot Training Squadron pour la formation de base, et au sein de la Central Flying School pour la formation d’instructeurs. Basés à Wigram, ils arboraient une livrée grise et rouge. Un pilote effectue 108 heures de vol avec son instructeur et 38 heures en solo. Ils équipèrent également la patrouille acrobatique Red Checkers à partir de 1980. En 1995, ils furent basés à Ohakea et arborèrent une nouvelle livrée, noire et jaune. Ils furent remplacés à partir de 1998 par les CT/4E. La Rhodésie commanda également 14 CT/4B vers 1975, qui furent placés sous embargo par le gouvernement néo-zélandais. Modifiés en CT/4A, ils vinrent s'ajouter en 1981 aux 37 appareils que l'Australie possédait déjà. La Thaïlande commanda également 6 exemplaires en 1992. Les CT/4A et B thaïlandais servent désormais au sein du 604 Sqdn de Don Muang. 38 CT/4B furent construits.

    L'embargo à l'encontre de la Rhodésie plaça NZAI dans une situation financière difficile, et la firme devint la PAC (Pacific Aerospace Corporation) en 1982. La production de l'Airtrainer cessa alors, bien qu'il soit toujours disponible à la vente.

    Des versions ultérieures virent d'ailleurs le jour : le CT/4C, équipé d'un turbopropulseur Allison 250-B17D de 350 ch, vola le 21 janvier 1991. Le prototype était un CT/4B néo-zélandais modifié, qui fut remis à ce standard et rendu à la force aérienne après l'échec du programme. Le CT/4D à train rétractable (ou CT/4CR) ne dépassa pas le stade de la planche à dessin.

    Le CT/4E avait la même origine que le CT/4C, à savoir un concours de l'USAF baptisé EFS (Enhanced Flight Screening). Un CT/4A ex-australien fut profondément modifié : il recevait un Textron-Lycoming AEIO-540-L1B5 de 300 hp, son fuselage fut allongé de 10 cm et ses ailes furent reculées. Cet appareil vola le 14 décembre 1991, et fut commandé à 13 exemplaires par la RNZAF en 1998. Il s'agit en fait d'une location sur 20 ans, les appareils étant livrés entre août 1998 et août 1999. La Thaïlande commanda alors 16 exemplaires, livrés à partir de mars 2004. Singapour en reçut 2 exemplaires pour son Defence Science & Technology Agency. En tout, 32 exemplaires furent construits.

    En mai 2007, le démonstrateur de la version CT/4F s'envola. Développé avec Raytheon Australia, il dispose des écrans multifonctions du T-6B Texan II, de points d'emport et de l'air conditionné. Un CT/4E fut également modifié en CT/4G, disposant d'une planche de bord Garmin G1000.

    Construit à 153 exemplaires, le CT/4 a fait ses preuves comme avion d'entraînement militaire et de voltige. Il fut vendu à des civils (1 CT/4E en Israël, par exemple) ou des organismes civils (British Aerospace Flight Training Ltd, qui dispose de 26 appareils) ou gouvernementaux (Singapore Youth Flying Club). Plusieurs appareils appartiennent maintenant à des collectionneurs.


    La fiche sur le site


    http://fr.wikipedia.org/wiki/PAC_CT/4_Airtrainer


    http://aviation-militaire.kazeo.com/Avions-neo-zelandais/PAC-CT-4-Airtrainer,a1747234.html


    http://en.wikipedia.org/wiki/PAC_CT/4_Airtrainer


    http://www.airliners.net/aircraft-data/stats.main?id=291


    http://www.airliners.net/search/photo.search?aircraft_genericsearch=AESL%20CT-4%20Airtrainer|New%20Zealand%20CT-4%20Airtrainer|Pacific%20Aerospace%20CT-4%20Airtrainer&aircraftsearch=


    http://www.kiwiaircraftimages.com/atrainer.html


    http://www.nzwarbirds.org.nz/ct4a.html


    http://www.flugzeuginfo.net/acdata_php/acdata_ct4_en.php
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