Tiens, peux-tu m'en dire plus sur le Hélias ? Je n'en avais jamais entendu parler. Ça me fait un peu penser aux lance-roquettes avec un peu de carburant (les JL-100R).
Y avait-il un réel gain d'autonomie ?
Questions techniques générales
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Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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Il y a un gros inconvénient à ce système de guidage: le tireur doit guider le missile sur toute la durée du tir en pouvant difficilement se dissimuler. Si on prend l'exemple du TOW antichar (un grand classique), son vol peut durer une bonne dizaine de secondes durant lesquelles le tireur est exposé. Surtout qu'il lui serait difficile de se cacher derrière des arbres: cela pourrait arracher les fils et faire perdre le missile…d9pouces a écrit
D'après ce que j'ai compris, si, si c'est le cas (j'ai toujours eu la même interrogation que toi)Ansierra117 a écrit
D9pouces > je me suis toujours demandé, quand on parle de missile filoguidé comme le TOW, il y a sérieusement un fil qui relie le lanceur au missile? Je ne vois pas un fil suivre un missile sur 4 kilomètre!? Enfin c'est pour ça que je pose la question
On le voit un peu sur ces photos :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/34/ATGM_Stryker_firing_a_TOW_misile.jpg
http://www.probertencyclopaedia.com/cgi-bin/res.pl?keyword=Acronym
http://militaryphotos.deviantart.com/art/M220-TOW-Missile-178259130" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Cinétic a écrit
Ansierra117 a écrit
D9pouces > je me suis toujours demandé, quand on parle de missile filoguidé comme le TOW, il y a sérieusement un fil qui relie le lanceur au missile? Je ne vois pas un fil suivre un missile sur 4 kilomètre!? Enfin c'est pour ça que je pose la question
Sur le Polyphem, le filoguidage devait tenir de 60km et sinon ça existe sur les torpilles depuis la fin de la 2nde Guerre Mondiale du filoguidage de plusieurs km même si je conçois que sous l'eau c'est plus simple vu les vitesses employées.
Attends, ça veut dire que dans chaque missile il y aurait eu 60km de fil?!??? -
De la fibre optique, même. Mais il a été abandonné (on en parlait vers 1995).Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
Petite correction, c'est Elias sans H.
Que dire de plus, c'était une base Atlis si ma mémoire ne me trahis pas. En fait seule la partie récepteur passif a été retenue et intégrée non pas au bidon, mais au pylone du bidon, elle détectait la tache laser d'un Atlis porté par un autre avion, et la répétait dans le viseur,l'Elias ne concernant que l'avion ou les avions tireurs. Comme je l'ai dit précédemment cela permettait d'emporter du carburant car un avion avec un Atlis en point ventral s'il devait emporter du carburant supplémentaire ne pouvait pas emporter de bombes aux point internes de voilures. Je ne sais pas combien de pylones Elias furent fabriqués, mais ils ne doivent pas être très nombreux. La montée en puissance des M2000D et N et des différentes versions des pods PDL-CT ont relégué Elias et le jaguar aux oubliettes. La version de l'Atlis dans le bidon en est restée aux essais et n'a pas vu le jour.On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget -
Ah ok, du coup ça me dit quelque chose
Par contre, je croyais que l'Elias était une nacelle plaquée sous le fuselage du Jaguar, je ne pensais pas que c'était dans un RP36PEt tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
Merci de vos réponses en tout cas, ce fil est vraiment passionnant.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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d9pouces a écrit
Ah ok, du coup ça me dit quelque chose
Par contre, je croyais que l'Elias était une nacelle plaquée sous le fuselage du Jaguar, je ne pensais pas que c'était dans un RP36P
La version retenue n'est pas dans le réservoir, mais comme je l'ai écrit, dans le pylône qui porte le réservoir, dans la partie avant du pylône pour être précis.On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget -
Hello !
Dites, j'aimerais comprendre un peu mieux les différentes dénominations des radars de nos petits avions… Je parle de chasseurs, hein, pas d'AWACS, de grace.
Je m'y perds un peu entre passif, actif, à balayage mécanique ou électronique, à antenne active…
Quelqu'un aurait un joli petit site synoptique qui résume tout cela proprement ? Je ne cherche pas des trésors de détails technologiques, juste des notions pour les différencier.
Donc valà, si vous avez un tel lien en stock…
A moins que quelqu'un se sente prêt à me faire un cours complet ^^
Merci !Entre la culture des perles finesEt ceux qui perlent l'incultureUn point commun domine :C'est le QI de l'huître(JBX) -
Alors, globalement, on a les balayages mécaniques et les balayages électroniques. Ça se rapporte à la façon d'orienter les ondes émises dans la direction choisie. Il faut savoir qu'un radar ne peut pas voir sur 180° d'un coup, il doit balayer l'espace progressivement (mais suffisamment vite pour que ça ne se voit pas trop, un peu comme l'affichage sur les vieilles TV cathodiques).Tyreann a écrit
Hello !
Dites, j'aimerais comprendre un peu mieux les différentes dénominations des radars de nos petits avions… Je parle de chasseurs, hein, pas d'AWACS, de grace.
Je m'y perds un peu entre passif, actif, à balayage mécanique ou électronique, à antenne active…
Quelqu'un aurait un joli petit site synoptique qui résume tout cela proprement ? Je ne cherche pas des trésors de détails technologiques, juste des notions pour les différencier.
Donc valà, si vous avez un tel lien en stock…
A moins que quelqu'un se sente prêt à me faire un cours complet ^^
Merci !
L'idée de base, c'est tout bêtement de bouger l'antenne dans la direction choisie : c'est le balayage mécanique. C'est bien, mais pas top : surtout car c'est lent, et que ça pointe dans une seule direction (dur de suivre deux cibles à l'opposé !).
Du coup, on est parti sur une autre direction, grâce aux interférences constructives ou destructrices des ondes (cf. http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Ondes/cuve_ondes/interference_ondes_circulaires.html
). Donc imaginons que tu as deux antennes. Si elles sont bien synchronisées, ça va sûrement émettre de façon plus puissante pile au milieu. Par contre, si il y en a une qui est un peu décalée dans le temps, la direction dans laquelle l'onde est plus puissante sera décalée vers la droite (ou la gauche) — tu peux jouer sur ces paramètres dans le lien que j'ai trouvé.
Sur ce site, par défaut la croix rouge représente la direction choisie, et tu vois en bleu l'onde qui est la somme des deux antennes rouge et verte. Commence par bouger la croix rouge de gauche à droite : l'onde bleue va augmenter ou diminuer : quand elle sera au maximum, ça correspond à la direction dont tu auras le plus d'échos. La situation n'est pas idéale, vu que tu éclaires quand même un peu dans toutes les directions.
Ensuite, après avoir choisi une direction, essaie de jouer sur le déphasage (à droite, ça correspond à la différence de synchro entre les deux antennes) : tu en trouveras un qui maximise la puissance émise dans la direction choisie.
Donc finalement, avec ce principe, tu peux modifier la direction principale de ton onde, simplement en modifiant la synchronisation de tes deux antennes.
Un radar à balayage électronique utilise ce principe, mais au lieu de deux antennes qui émettent sur 360°, tu en as pas mal (quelques centaines) qui émettent grosso-modo vers l'avant. Il suffit de changer la synchro de chaque mini-antenne pour changer instantanément la direction (enfin, à chaque pulsation ou presque, donc de l'ordre du million ou du milliard de fois par seconde).
En plus, comme on a quelques centaines de modules, ça permet de façonner l'onde de façon très précise : elle sera vraiment puissante dans une seule direction, et pas du tout puissante partout ailleurs (donc invisible en plus d'économiser de l'énergie).
Maintenant, avec une antenne passive, tu as une seule source primaire d'onde, et cette onde va passer par une antenne pleine de modules qui vont jouer le rôle d'antennes secondaires et qui vont plus ou moins la ralentir. Imagine par exemple une seule file de voitures qui se répartissent sur plusieurs guichets d'autoroute plus ou moins rapides.
Avec une antenne active, on supprime cette source primaire d'onde : chaque module sera capable d'émettre ses propres ondes. C'est plus difficile à construire (il faut construire pleine de sources d'ondes au lieu d'une seule), mais plus efficace et ça permet d'avoir une antenne plus puissante.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
Radar actif: il émet une onde EM (électro-magnétique) et capte les échos des obstacles qui sont touchés par le faisceau. Exactement comme un sonar actif qui émet un ping et écoute l'écho pour savoir s'il y a quelqu'un à portée.
Radar passif: Il ne fait qu'écouter, ce sont d'autres sources EM qui sont actives (TV, téléphones, balises…). Par un savant calcul on peut déduire la présence d'un aéronef car cela perturbe le champ EM en créant un écho "parasite". N'existe pas sur avion à ma connaissance.
Antenne à balayage mécanique: L'antenne n'émet que directement devant elle. Pour faire le balayage, on tourne l'antenne "mécaniquement" dans la direction que l'on veut balayer.
Antenne à balayage électronique (passif): L'antenne émet d'une source unique par différentes fentes qui sont légèrement déphasés électroniquement entre elles. L'écart de déphasage entre les fentes "incline" le faisceau radar alors même que l'antenne ne bouge pas. En modulant le déphasage jusqu'au maximum de 180°, on obtient donc un balayage théorique maximum de 180° (90° de part et d'autre de l'antenne) mais le rendement est exécrable à ces extrêmes donc en pratique limité à 120°. Puisque le pilotage du faisceau est contrôlé électroniquement, le balayage peut atteindre plusieurs milliers d'allers-retours par seconde.
Radar AESA (balayage électronique actif). Il ne s'agit pas d'un radar, mais de milliers de mini-radars peu puissants individuellement. Chaque mini-radar est indépendant en phase donc en décalant leurs phases on peut diriger la somme de tous les faisceaux pour obtenir un faisceau global unique et mobile.On peut aussi le découpler (300 mini-radar pour la veille aérienne, 300 pour le suivi de terrain, 100 pour verrouiller un missile sur une cible et 300 pour le suivi de cible au sol). Avantage, si quelques un de ces radars tombent en panne, le radar global ne perd que quelques dixièmes de % de sa puissance totale.
edit: grilléMieux vaut poser une question et avoir l' air idiot 5 minutes que de se taire et de le rester.Le meilleur bretteur au monde ne craint point son dauphin, il craint le pire bretteur au monde, parce ce qu' il est incapable de deviner ce que cet imbécile va faire. -
On reconnaît les radars à balayage électronique à leur antenne plate. Une antenne mécanique doit être recourbée (comme les antennes pour la TV satellite) pour concentrer le faisceau (émis et reçu).
Au contraire, la concentration d'une antenne électronique se fait en désynchronisant le signal, donc pas besoin de la recourber. On voit les différentes sous-antennes (5 000 environ) sur le radar du Patriot :
http://en.wikipedia.org/wiki/AN/MPQ-53#mediaviewer/File:MIM-104_Patriot_Radar_unit_JASDF_Iruma_Airbase_2006-2.jpg
Les antennes passives sont d'abord apparues sur les navires (l'USS Enterprise CVN-65, je crois) avant d'arriver sur les avions (B-1B et MiG-31).Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
Cinétic a écrit
Radar AESA (balayage électronique actif). Il ne s'agit pas d'un radar, mais de milliers de mini-radars peu puissants individuellement. Chaque mini-radar est indépendant en phase donc en décalant leurs phases on peut diriger la somme de tous les faisceaux pour obtenir un faisceau global unique et mobile.On peut aussi le découpler (300 mini-radar pour la veille aérienne, 300 pour le suivi de terrain, 100 pour verrouiller un missile sur une cible et 300 pour le suivi de cible au sol).
J'ajouterait que certains (ou tous) modules peuvent servir à faire du brouillage actif (enfin en théorie, est-ce déjà utilisé ??)«Il y a des moments où il est bon d'écouter sa peur et d'autres où il est plus sage de faire comme si elle n'existait pas.»George S. PattonLa page de ma "boite" : RiumMon blog : Certaines idées -
Les RWR (détecteur alerte radar) doivent être de ce type, non ?Cinétic a écrit
Radar passif: Il ne fait qu'écouter, ce sont d'autres sources EM qui sont actives (TV, téléphones, balises…). Par un savant calcul on peut déduire la présence d'un aéronef car cela perturbe le champ EM en créant un écho "parasite". N'existe pas sur avion à ma connaissance. -
Pas exactement : les RWR donnent l'emplacement des émetteurs. Les radars passifs donnent l'emplacement d'autres objets que les émetteurs.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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