d9pouces a écrit
Pour la zone d'ombre, c'est simple : situé entre 700 et 2 000 km de distance (c'était marqué dans mon message)
Ca, ce serait plutot la portée. Quels sont les cones d'illumiation (l'ouverture) ? Et la zone d'ombre par rapport au sol (angle du premier rayon par rapport au sol, pour lequel l'insonification ne peut se faire en direct) ?
d9pouces a écrit
Mais je ne comprends pas bien pourquoi le F-117 est à la limite du seuil d'échantillonnage ?
Ben en fait, un objet ne pourra renvoyer une quantité d'energie exploitable que si ses dimensions sont supérieurs à la longueur d'onde. Dans le cas de Nostradamus (quelques dizaines de mêtres), la détection d'un F117 (20m) ne sera certainement pas possible de façon "propre". Pas du fait d'une quelconque furtivité, mais uniquement au regard de sa taille. Trop petit par rapport à la longueur d'onde qui cherche à l'eclairer.
Et tant bien même s'il se revele accrocher de temps à autre, la résolution de l'acquisition (à grande distance) sera de l'ordre de la dizaine de km et on sera bien incapable d'en déterminer le nombre (précision catastrophique).
d9pouces a écrit
Accessoirement, le point important du message était que la techno est d'ores et déjà disponible, il ne reste plus qu'à l'industrialiser… Le temps que le F-35 soit en service, on a un peu de temps
Mais surtout, si la France en est capable depuis 3 ou 4 ans, il n'y a pas de raison pour que la Chine n'en soit pas capable d'ici 10 ans… (sans compter d'autres technos plus simple à employer)
Là encore, il y a des problèmes physiques. La minaturation a fait beaucoup de progrès en électronique, mais pas en physique. La taille des antennes se doit d'être multiple de la longueur d'onde. L'idéal est d'avoir au minimum UNE longueur d'onde (deux c'est mieux). Dans le cas de Nostradamus, vu la perte de signal du à la grande distance aller-retour (+ propagation sphérique des ondes), je ne sais pas sur quoi ils ont tablés.
Dans tous les cas, Nostradamus aura, de part les longueurs d'ondes qu'il utilise, une taille monstrueuse
de facto (antenne emission et réception de plusieurs dizaines, voir centaines de mêtres, voir kilomètres… - à moins de révolutionner la physique).
Nostradamus est un bon exemple de la théorie vs la pratique. En théorie, c'est un appareil rigolo. En pratique, il est unique, quasiment aveugle pour les petits objets et surtout très vulnérable en cas de conflit (pas de déplacement, taille enorme, etc…).
Il ne pourra avoir qu'une fonction de veille. Et seulement durant le premier quart d'heure du conflit. Est ce un appareil adapté à la France ?!
A souligner d'ailleurs que ces projets ont été remisés aux hangars depuis quelques décénnies par les autres grandes nations qui en possédaient (USA, Russie, …) - sans doute (pour moi) pour ces mêmes raisons de vulnaribilté. Là encore, avec ce choix de continuer le developpement de Nostradamus (toujours en cours en 2008), la France fait cavalier seul, dans le fond et dans la forme. Ca devient habituel, voir maladif pour moi.
d9pouces a écrit
Et contrairement aux avions furtifs, un radar de détection ne coûte pas très cher à produire, une fois qu'on a les logiciels de traitement du signal (un peu comme Windows, ça coûte des milliards à développer, mais ça ne coûte rien de faire une copie de CD). Bref, ça risque de coûter cher pour pas grand-chose…
Concernant le cout. Juste comme ça (pour faire plaisir à Raf') as tu des chiffres concernant le cout de son developpement jusqu'à aujourd'hui (sachant qu'il n'est pas encore totalement operationnel) ? Quels sont/seront les couts pour son entretien ? Si la chaine de traitement (essentiellement informatique mais faut aussi penser aux personnels - merci pour eux
) revient à du matos informatique, le cout de production des antennes, des générateurs d'onde ne doivent pas être donné non plus (matériaux composites).
d9pouces a écrit
D'autant plus que les conflits actuels ne demandent absolument pas de furtivité… donc on a une techno
- très chère
- fragile (si jamais on trouve un moyen simple de les détecter, elle ne vaut plus rien)
- parfaitement inutile dans les conflits d'aujourd'hui, et on n'en sait rien pour ceux de demain…
Concernant la necessité (ou non) de la furtivité, ca, c'est ton avis. Le mien (dejà exprimé) est que l'on a toujours eu une guerre de retard. Ne rien savoir quels seront les conflits de demain est justement pour moi une pierre supplémentaire à l'édifice furtivité. S'il nous faut un jour rattraper notre retard, ben, il sera trop tard.
D'autant plus que l'on a bien fait le choix de la furtivité dans d'autres domaines. Alors, pourquoi pas pour l'aeronautique ?!