en fait, quand je parlais de drone de surveillance Tilt-Rotor pour frégate, je pense à un appareil environ 2 fois plus petit que le V-22.
pour rappel, le V-22 fait 17,5 mètres de long pour 14 mètres d'envergure (entre les deux rotors qui font 11 mètres de diamètres). le drone Eagle-Eye lui est nettement plus petit avec 5,56 mètres de long, 7,37 mètres d'envergure et des rotors de 3,05 mètres d'envergure. mon drone idéal est une machine intermédiaire entre les deux.
hors le V-22 comme le F-35 pose des problèmes pour la résistance des ponts d'envol car leurs moteurs sont surpuissants et ils sont amenés à rester assez longtemps moteur tournant sur le pont d'envol. un drone de surveillance lui logiquement n'est pas prévu pour rester en attente comme ça. avec en prime des moteurs nettement moins puissant, le problème est résolu je pense. mais je m'y connais pas assez pour l'affirmer avec certitudes.
maintenant, pour la position d'éventuels drones embarqués par rapport à la situation fin des années 90, je les vois bien dans le rôle du véritable remplaçant des Etendard IVP de reconnaissance en liaison avec les Rafale M dotés du pod reconnaissance. en prime, ils ont également un rôle éventuels à jouer dans les missions de guerre électronique (y compris le SEAD).
si je préférerais que cela ne diminue pas le parc embarqué, c'est que les PA sont nettement plus gros que leurs prédécesseurs. on envisage ainsi un parc de 32 chasseurs pour le PA-2. même si on y comprenait 8 drones de reconnaissance et d'attaque, cela laisserait 24 Rafale à embarquer.
en admettant que les PA-3 et PA-4 qui viendrait remplacer le CDG puis le PA-2 vers 2045-50 soit de taille équivalente, cela voudrait dire 2x24 chasseurs pilotés soit 48 chasseurs pilotés éventuellement nécessaires. soit très exactement le parc actuellement prévu de rafale.
source pour les Tilt-rotor : Wikipedia.org
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V-22-
Eagle-Eye