Crash et accidents aériens

stanak a écrit

et je l'avais pas celui ci

Je sais , j'avais vérifié avant …

Panne sèche pour le rafale M18 ???
Juste un problème de jauge ?

ça me rappelle l'histoire du crouze n°33 qui a été perdu bêtement en 1990. Bien qu'il soit en parfait état de vol, le pilote du s'éjecter car l'appareil n'a jamais pu avitailler avec un sem "nounou" (suite à une panne de transfert carburant)…

je fais acte de contrition pour l'explication d'attrition que j'avais point vue…
et remercie Cinetic pour tous les renseignements.

et puis, pour les pilotes transportant des organes à greffer, si personne ici n'est au courant d'un accident, c'est que j'ai encore sorti l'info d'une source..euh…. impure.

Selon Air & Cosmos à paraitre demain, cité par le blog Le Mamouth de J.M. Tanguy, le crash du Rafale M18 serait dû, je cite, à "une surestimation des risques par le pilote du Rafale M18".
Selon une source, je re-cite, "le facteur déclenchant n'aurait jamais dû amener au crash".

Bref, il semblerait qu'on se dirige vers l'implication du pilote . La Marine, quand à elle, protège son aviateur, ce qui honnêtement me parait une attitude plus sérieuse que de chercher à critiquer un pilote expérimenté alors que l'enquête n'est pas bouclée et que les faits ne sont pas établis avec certitude.

En même temps, si le vide vite est resté ouvert et qu'il n'y a aucun moyen de le refermer après l'avoir actionné c'est plus vraiment la faute du pilote !

Sauf si bien sûr il a actionné le vide vite alors qu'il n'aurait pas dû

On critique suffisament les journalistes qui n'évoqueraient que les mauvaises nouvelles
Qantas reprend ses vols en A380

Au sujet de Qantas et du A380, voyez ce rapport préliminaire des autorités australiennes.
http://www.atsb.gov.au/media/2888854/ao-2010-089%20preliminary%20report.pdf


On y apprend pas mal de choses (bien plus en tous cas que dans nos quotidiens)
Par exemple qu'on trouvait dans le cockpit pas moins de 5 professionnels dont 2 inspecteurs, totalisant à eux tous pas moins de 60 000 heures de vol. (ça a du aider pour l'analyse de la situation et les prises de décision, non ?)

On apprend aussi que le réacteur N°1 a refusé obstinément de s'arrêter après l'atterrissage, compliquant et retardant les opérations d'évacuation des passagers. (qui ont dû attendre plus d'une heure avant de quitter l'appareil, on imagine le stress…)

En conclusion et tout bien considéré, on peut dire que ce baptême du feu a été plutôt concluant pour le A380, non ?

Dans tous les cas, la responsabilité du motoriste est sérieusement engagée. Si j'ai bien suivi, il n'y a eu aucun autre problème, si ce n'est celui du réacteur.

Qantas va d'ailleurs demander une indemnisation à Rolls-Royce pour les dommages financiers causés par cet incident, et l'arrêt de l'exploitation de ses A-380.

Crash du Rafale, ça se précise (en tout cas pour les journalistes spécialisés…

Un spécialiste nous précise que "sur le Rafale Marine (différent en cela du Rafale Air), on peut vider le carburant par un orifice sur le côté droit de l'avion. Il n'y a pas besoin de percuter les réservoirs sous la voilure pour vider le carburant. Lors des premiers vols sur le Rafale F1 (premier standard qui ne vole plus), des incidents avaient eu lieu, le vide-vite ne se fermant pas automatiquement. Celui-ci est géré par le "calculateur carburant" qui permet de vidanger le pétrole en surplus pour arriver à la masse d'appontage. Du coup, si ce calculateur (FADH) a oublié de couper le vide vite et que la fermeture manuelle ne fonctionne pas, la seul solution pour continuer à voler c'est de ravitailler en vol"

Vide-vite par les bidons et oublie de la part du pilote du largage de ces mêmes bidons (mais quel intérêt de disposer d'un vide-vite sur ces bidons si -de toutes façons- ils doivent être largués ? )
ou alors,
Vide-vite par le dispositif prévu en interne et défaillance du calculateur qui ne referme pas le tuyau qui va bien…
??

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/


Cet article n'est qu'un tissu d'aneries, et les soit disants spécialistes qui écrivent ça ne sont que des truffes.

1- Si le FAHD doit gèrer le carburant, on a du oublier de le lui dire.

2- Les V V des bidons sont faits avant tout pour vider les bidons, pas l'avion, ils sont utilisés systématiquement avant l'appontage pour dépressuriser les bidons qui représentent alors un danger potentiel en cas de crash. Ces V V ne peuvent pas être refermés en vol, seulement au sol par les mécanos, et le fait qu'ils restent ouverts n'empèche pas un ravito en vol, car les vannes de transfert sont alors fermées et seuls les réservoirs internes sont alors remplis.

3- Les Rafales marine, comme tous les avions marins, possèdent un V V fuselage, ouvrable et refermable à volonté par le pilote. Si dans ce cas précis l'avion a perdu le carburant du ravito, c'est soit du à un panne des vannes de transfert restées ouvertes, soit du à une fausse manip du pilote, je ne vois pas comment les V V des bidons pourraient être incriminés autrement. Et si j'ai bons souvenirs, passer en mode ravito avec un V V fuselage ouvert doit faire couiner une alarme que le pilote ne peut ignorer.

Vannes de transfert ? Lesquelles ? Celles du V V ?
Et que veut dire FAHD, au passage ?

Chaque bidon est équipé d'une vanne combinée transfert/remplissage.

Les vide vite des bidons sont des clapets de gros diamètre situés en partie basse du bidon et qui s'ouvrent sous l'action d'un ressort et d'un solénoïde. Le V V de l'avion est un gros robinet électrique qui ouvre une tuyauterie elle aussi de gros diamètre qui débouche à l'air libre.

Freins Atterrisseurs Hydraulique Dirigeabilité, ce sont les fonctions gérées par le calculateur FAHD. Le carburant est géré par le calculateur CARB.

Merci pour tous ces éclaircissement ! On n'est en définitive guère plus avancés…

Tyreann a écrit

Merci pour tous ces éclaircissement ! On n'est en définitive guère plus avancés…

Vous voulez toujours tout savoir avant les résultats de l'enquète.

Sharky 125 a écrit

Tyreann a écrit

Merci pour tous ces éclaircissement ! On n'est en définitive guère plus avancés…

Vous voulez toujours tout savoir avant les résultats de l'enquète.

Parce qu'il est rare, même une fois l'enquête terminée, d'avoir des éléments officiels d'information