Crash et accidents aériens

Et en plus, il y a déjà des théories du complot sur le thème "c'est un attentat", "y'avait un missile sol-air" etc…

Des professionnels belges recréent la trajectoire de l'avion de Germanwings en simulateur. Impressionnant!

On voit vraiment les montagnes s'encadrer dans les pare-brises de l'avion, lentement et pendant très longtemps, puis les alertes sonores "terrain, terrain!".
Il parait inconcevable que les pilotes n'aient pas tenter de virer, de remonter. Sauf s'ils n'étaient pas conscients. Il est bien trop tôt pour faire des hypothèses solides, mais ça me fait penser à Hélios Airways 552, avec évanouissement des pilotes.

Ben voilà…l'explication du procureur de la république de Marseille, directeur de l'enquête : le commandant de bord aurait quitté sa place et serait sorti du cocpickt. Le Co pilote aurait refusé de le laisser rentrer malgré un dialogue entre eux et des coups répétés du chef de bord sur la porte blindée et verrouillée depuis l'intérieur. Le co pilote aurait programmé une descente de 1000 m/mn et serait resté aux commandes, apparemment calme d'après sa respiration qualifiée de "normale" par le magistrat et en ne répondant à aucune demande du contrôle aérien Marseillais (descente anormale et changement du code transpondeur). Le micro du cocpickt enregistre les cris des passagers dans les derniers instants du vol.
Sacré fin pour tout ce monde.

P….. !

Quand on parlait des systèmes qui pourraient éventuellement prendre la main à distance pour éviter les actes de terrorisme…

J'ai regardé le reportage sur la commande de fermeture et blocage de la porte depuis l'intérieur du cocpickt. Il suffirait d'installer à l'extérieur du cocpickt une commande d'ouverture avec un code secret et personnel pour éviter qu'un des personnels ne se retrouve "enfermé" à l'extérieur comme ça a été le cas ici. Le personnel resté aux commandes peut refuser volontairement d'ouvrir (c'est le cas) mais peut aussi être victime d'un malaise lui interdisant cette manoeuvre.

PCmax a écrit

J'ai regardé le reportage sur la commande de fermeture et blocage de la porte depuis l'intérieur du cocpickt. Il suffirait d'installer à l'extérieur du cocpickt une commande d'ouverture avec un code secret et personnel pour éviter qu'un des personnels ne se retrouve "enfermé" à l'extérieur comme ça a été le cas ici. Le personnel resté aux commandes peut refuser volontairement d'ouvrir (c'est le cas) mais peut aussi être victime d'un malaise lui interdisant cette manoeuvre.

Il y a toujours le risque qu'un PNC ouvre la porte (avec son code personnel) sous la menace d'une arme.
La solution qui a aussi été évoqué, c'est que 2 membres de l'équipage soit présent en permanence dans le cockpit. Ainsi, lorsqu'un pilote quitte le poste, une hotesse/stewart/chef de cabine… le remplace.
Sinon, on remet les équipages à 3.

En tout cas, cette histoire est hallucinante

ogotaï a écrit

La solution qui a aussi été évoqué, c'est que 2 membres de l'équipage soit présent en permanence dans le cockpit. Ainsi, lorsqu'un pilote quitte le poste, une hotesse/stewart/chef de cabine… le remplace.

D'ailleurs, la compagnie Norwegian Air Shuttle vient d'annoncer qu'elle rendrait obligatoire la présence d'au moins 2 personnes dans le cockpit en permanence durant ses vols à compter de demain (source: Figaro). Il y a gros à parier que d'autres compagnies vont emboiter le pas.

PCMax a écrit

Le personnel resté aux commandes peut refuser volontairement d'ouvrir (c'est le cas) mais peut aussi être victime d'un malaise lui interdisant cette manoeuvre.

Apparemment, le personnel resté en cabine doit manuellement presser un interrupteur pour empêcher l'ouverture de la porte si quelqu'un entre le code d'accès. En cas de malaise, cet interrupteur n'étant pas activé, la porte peut être ouverte de l'extérieur.

D'après le parquet de Düsseldorf, le copilote de l'A320 de Germanwings, qui est soupçonné d'avoir volontairement provoqué le crash, a caché qu'il faisait l'objet d'un arrêt maladie et qu'il n'était donc pas censé travailler le jour de l'accident. Les enquêteurs auraient retrouvé chez lui des formulaires d'arrêts maladie déchirés.

Je ne vais pas prendre la défense de ce co-pilote, ce qu'il a fait n'est tout simplement pas défendable. Mais on peut se demander comment on en est arrivé à une situation où les employés se sentent encouragés à cacher leur maladie à leur employeur, quand ils sont vraiment malades. C'est une situation que j'ai aussi ressenti parfois, et il m'est arrivé d'avoir exactement la même réaction, d'aller au boulot quand même.

Paxwax a écrit

Mais on peut se demander comment on en est arrivé à une situation où les employés se sentent encouragés à cacher leur maladie à leur employeur, quand ils sont vraiment malades.

On ne sait pas de quelle maladie il s'agit au moment du drame, mais il avait été suivi médicalement pour dépression. C'est pas impossible que ce soit pour cette raison qu'il était en arrêt…

Paxwax a écrit

Je ne vais pas prendre la défense de ce co-pilote, ce qu'il a fait n'est tout simplement pas défendable. Mais on peut se demander comment on en est arrivé à une situation où les employés se sentent encouragés à cacher leur maladie à leur employeur, quand ils sont vraiment malades. C'est une situation que j'ai aussi ressenti parfois, et il m'est arrivé d'avoir exactement la même réaction, d'aller au boulot quand même.

je pense qu'à ce niveau là et surtout dans cette corporation, avouer sa maladie signifie arrêt des vols avec les conséquences que cela implique (surtout s' il s'agit de maladie dépendant de la psychiatrie) pour l'avenir professionnel.
Par contre, je ne comprends pas pourquoi l'employeur n'est pas destinataire immédiatement de la décision du toubib.

Ce que je souhaite…c'est qu'il n'ait pas dissimulé son arrêt de travail uniquement pour arriver à mener son morbide projet à terme.

PCmax a écrit

Ce que je souhaite…c'est qu'il n'ait pas dissimulé son arrêt de travail uniquement pour arriver à mener son morbide projet à terme.

Et pourtant, si c'est bien à cause de troubles psychiques qu'il était arrêté, ce serait tout à fait possible…

Il n'y a pas de suivi des pilotes ? J'imagine que dans l'armée, il doit y en avoir un ? J'imagine - et je suis pas le premier - un pilote petant les plombs et allant larguer ses bombes ou bon lui semble ! Il doit bien y avoir des procédures qui existent ?

sefianiy a écrit

Il n'y a pas de suivi des pilotes ?

Si, bien sûr. Mais s'il a eu des épisodes dépressifs, il peut très bien suivre une thérapie et aller parfaitement bien. Ou replonger en laissant tomber le suivi médical et en ne suivant pas les prescriptions des médecins…

En tout cas, ce crash est vraiment ahurissant.

Dans un fim vu récemment, les Nouveau sauvages, la première scène est justement celle d'un pilote cherchant à se venger, et qui précipite son avion au sol avec tous ses passagers.

J'avais trouvé la scène assez cocasse, mais sans imaginer que cela pourrait se produire par chez nous !