En Libye, le général Khalifa Haftar prend la tête du combat contre les islamistes {Le Monde}
Baptisée « Dignité », l'offensive militaire déclenchée en Libye contre les islamistes radicaux par le général Khalifa Haftar a engrangé des soutiens, mais peut-être pas autant que son promoteur l'espérait. (…) Dans une intervention télévisée, lundi 19 mai au soir, le chef des forces spéciales de Benghazi, Ouanis Boukhamada, béret vert incliné sur le crâne, a annoncé que son unité d'élite constituée il y a moins d'un an se joignait à la « bataille de la dignité » avec ses hommes et ses armes. La même soirée, d'autres troupes dépendant de l'armée ont rallié le général Hatfar, à Al-Baïda, à Ajdabiya ou encore sur la base de Tobrouk.
A la tête d'une force militaire autoproclamée « armée nationale libyenne », le général Haftar, 71 ans, a lancé son opération vendredi à Benghazi contre le groupe djihadiste Ansar Al-Charia, accusé d'être à l'origine d'une vague d'assassinats visant depuis deux ans les forces de sécurité et des juges. Khalifa Haftar, qui a bénéficié de l'appui aérien de quelques unités de l'armée, s'est également heurté aux combattants de la brigade du 17-Février, créée pendant la guerre de 2011 contre le régime Kadhafi. Bilan : près de 80 morts et de nombreux blessés. Mais toutes proviennent de l'est du pays, dont le général Haftar est originaire. (…)
Très pacifié comme pays.
S'agissant de la 8ème réserve de pétrole du monde, il y a fort à parier que l'exploitation n'en soit pas facilitée ces prochains mois, voire ces prochaines années.
De même concernant les vagues de migrants émanant de ce pays, et échouant au mieux sur l'île italienne de Lampedusa (ou sinon à la mer…).