Conflit en Irak et en Syrie

Impressionnant, en effet.

Nico2 a écrit

Le PTSD (Post Traumatic Stress Disorder), c'est un acronyme que ne doit pas connaître GW Bush.

Puis-je me permettre une question? Ce syndrôme est bien d'ordre psychologique, donc affectant le cerveau, donc…
OK, je n'irai pas plus loin, je crois que je sais peut-être pourquoi G.W.Bush ne peut pas le connaître.

La Syrie, ou le conflit oublié (ou presque), par le NY Times :

Syria’s Forgotten Front

L'auteur rappelle avec force que ce conflit peut tout à fait déteindre et englober Israël.

As the civil war in Syria rages on, the risk that Israel will be drawn into the fray is rising. Just last Friday, shells fired from Syria again hit the Israeli-occupied Golan Heights, and Israel fired back. It’s not the first time tensions in the area have flared. (…)

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Autre information, non des moindres, des armes chimiques auraient bien été utilisées :

SYRIE. Attaque chimique : les Occidentaux paralysés

Les sources militaires britanniques confirment l'usage d'armes chimiques dans la banlieue de Damas, mais ne peuvent l'imputer à l'un ou l'autre camp. (…)

Tiens si cela t'intéresse, j'avais lu il y a plus de 10 ans un article sur GW Bush qui m'avait captivé, je te le mets en lien : Bush isn't a Moron, he's a Cunning Sociopath

Ce qui est certain, c'est que plus de 10 ans après le lancement de cette opération aventureuse et mal préparée (et non justifiée par ailleurs), les succès sur place sont tout de même très modestes.

GW Bush est totalement hermétique et aveugle sur ce pays, dont il a fait une sorte de symbole visant à la fois à accomplir ce que ses prédecesseurs dont son père G HW Bush n'avaient pas accompli, et aussi à tenter de prouver aux yeux du monde que la force et la contrainte pouvaient créer de grandes choses, alors que le concept du multilatéralisme dans le cadre du droit international était dépassé et inefficace…

La décennie qui s'est écoulée a été très violente sur place, j'espère qu'au fur et à mesure de l'enrichissement du pays (grâce à la manne pétrolière, bien réelle), un redressement viendra.

Mais sincèrement, j'ai beau être quelqu'un avec beaucoup de foi, compte tenu des tensions inter-tribales et inter-confessionnelles qui balaient ce pays, la tâche n'a rien d'aisée, et je pense que les nouvelles concernant ce pays vont encore être assez sombres durant assez longtemps.

Durant une décennie de plus si cela se trouve.

je crois que oui jericho . le PTSD est le fait que par exemple les GI qui ont été en irak et qui en sont revenus vivants sont "marqués" ils sont traumatisés par une ou mêmes des atrocités qu'ils ont vus de leurs propres yeux . Après le choc ils font des cauchemars sous forme de flash-back qui leurs font en quelque sorte revivre l'évènement en question , et je pense que le PTSD est l'une des raisons qui poussent au suicide certains vétérans .

je pense comme toi nico2 , que la situation de ce pays n'est pas prête de se rétablir pour de bon , du moins pas pour le moment je le crains …

Pour le coup, je vois vraiment mal Israël aller riposter « sérieusement » en Syrie.
À part leur apporter des ennuis, ça ne leur apporterai rien.

je pense qu'ils n'interviendront que si c'est vraiment nécessaire , tant qu'ils ne seront pas embêtés ils ne bougeront pas à mon avis .

A noter aussi que le PTSD est un sérieux frein à une réinsertion dans la vie civile, et pour cause !

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Aujourd'hui encore, la violence aura régné en Irak :

Deadly blasts strike Iraq before election

Personne n'a envie d'aller en Syrie, c'est clair. Et tant pis pour le peuple.

Accessoirement, personne ne sait ce qui se passera si le pouvoir actuel tombe, et ça ne donne pas envie d'intervenir.

Oui, car comme nous l'avions évoqué, Bachar Al Assad dispose d'un armement et d'une armée conséquente, ce qui diffère sensiblement de la Lybie de Kadhafi et de l'Irak de Saddam Hussein après la guerre du Golfe de 1991 et l'embargo strict qui a suivi pendant 12 ans.

L'impuissance prévaut donc, reléguant ce conflit qui dure depuis deux années dans l'obscurité médiatique.

Les échecs cuisants que sont les conflits Afghan et Irakien viennent renforcer le manque d'enthousiasme de la communauté internationale pour intervenir.

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La Russie persiste à critiquer le positionnement de la majorité de la communauté internationale, se risquant à s'isoler diplomatiquement.

Moscou critique le rôle des Amis de la Syrie

Les échecs cuisants que sont les conflits Afghan et Irakien viennent renforcer le manque d'enthousiasme de la communauté internationale pour intervenir.

C'est surtout le véto systématique des Russes et des Chinois sur toute tentative de résolution onusienne qui bloque l'occident dans son coin.

Sharky 125 a écrit

C'est surtout le véto systématique des Russes et des Chinois sur toute tentative de résolution onusienne qui bloque l'occident dans son coin.

En meme temps, on n'a jamais trop bouge quand "nos" dictateurs amis (Gabon, Congo Brazza…) reprimaient une rebellion. Dans le cas du Tchad, on a meme bouge plusieurs fois… pour aider Deby a se maintenir en place! Comment en vouloir a la Russie de faire la meme chose avec ses amis-dictateurs? La Syrie est un pays d'importance strategique, pour eux. C'est le plus grand port mediterraneen de la flotte russe.
Que ferait-on si, disons, les Russes voulaient intervenir militairement pour ramener l'ordre a Djibouti?

De toute facon, a mon avis, intervention ou pas intervention, Bachar al Assad est foutu. Quand la peur change de camp, les dictateurs commencent a avoir des problemes.

je pense comme toi paxwax , qu'une intervention se décide ou non al-assad est condamné d'une façon ou d'une autre sa chute peut arriver n'importe quand mais je pense que c'est une question de temps . Quand à savoir si une intervention vaut le coup je ne vois pas où est l'intêret , c'est pas notre combat . Quelque chose me dit que les insurgés non plus ne sont pas trés copains avec Israël . La suite sera compliquée à coup sûr .

Si la Russie et la Chine bloquent systématiquement toute résolution c'est parce que la Syrie est l'un des derniers alliés de Moscou dans cette partie du monde . Si les russes perdent leur allié syrien l'influence de Moscou risque d'être moins importante . Voilà

Sharky 125 a écrit

Les échecs cuisants que sont les conflits Afghan et Irakien viennent renforcer le manque d'enthousiasme de la communauté internationale pour intervenir.

C'est surtout le véto systématique des Russes et des Chinois sur toute tentative de résolution onusienne qui bloque l'occident dans son coin.

Oui c'est vrai pour l'ONU, mais il ne faut pas perdre de vue que l'Occident pourrait théoriquement décider d'intervenir en dehors du cadre onusien.

Paxwax a écrit

En meme temps, on n'a jamais trop bouge quand "nos" dictateurs amis (Gabon, Congo Brazza…) reprimaient une rebellion. Dans le cas du Tchad, on a meme bouge plusieurs fois… pour aider Deby a se maintenir en place!

Ah mais c'est différent, ce sont des amis dont il s'agit là…

Paxwax a écrit

De toute facon, a mon avis, intervention ou pas intervention, Bachar al Assad est foutu. Quand la peur change de camp, les dictateurs commencent a avoir des problemes.

A titre perso, je vois mal comment Bachar Al Assad pourrait tenir éternellement, cependant cela fait déjà deux ans que cette guerre civile sanglante s'éternise.

Et puis la Russie et l'Iran persistent à l'appuyer tant politiquement que matériellement, alors que le reste de la communauté internationale s'est résolue à ne pas trop s'engager.

Cela pourrait donc perdurer un certain temps.

Par ailleurs, je n'ai pas le sentiment que Bachar Al Assad ait peur de quoique ce soit.

Accessoirement, je comprendrais que la Russie et la Chine ne veulent pas faire tomber un régime sans savoir ce qu'il y aura après.

Actuellement, si le pouvoir actuel tombe, je ne suis pas sûr que son successeur soit mieux.

Comment ne pas partager ton avis mon cher D9, au vu de la tragédie libyenne et de celle de Tunisie.

En Libye, la conséquence affolante, c'est la grande dispersion des arsenaux et des armes de Kadhafi, qui essaiment dans toute l'Afrique.

Nous ne sommes pas encore sortis d'affaire à ce sujet, et sommes loin de l'être.

On en viendrait presque à souhaiter un maintien de Bachar Al Assad, même si on voit mal comment cela serait faisable.