Et avec un gyrophare rouged9pouces a écrit
Oui, juste pour faire plaisir à PapiMax !Tandure a écrit
Ils ont des machines bleues à la Sécurité Civile?
Va falloir qu'on repeigne les camions de la caserne en bleu aussi?
Alouette, gentille alouette...
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Voilà pour le gyrophare :
Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
En fait c'est une machine que la Sécu a piquée à la Gendarmerie !
Autre photo de la SA 3164, avec son canon ET des missiles (ici, des SS-10) :
On imagine ce que ça aurait pu donner… Le Tigre avant l'heure (toutes proportions gardées bien sûr !)
Et une photo de la "K-CAR" avec son canon de 20 mm en sabord :
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Superbe ces photos. Je n'avais ni vu ni entendu parler de ces versions.
Modifications françaises ou essais étrangers? On ne voit aucun marquage ni aucune cocarde.
Et comment s'effectuait le guidage des missiles?Le soleil ne se couche jamais sur les ailes du transport aérien militaireNikon D90/18-105/70-300"Dieu rit de ceux qui subissent les effets dont ils chérissent la cause"Bossuet -
La SA-3164 est un des tout premiers prototypes de l'Alouette ; le canon central a été abandonné, ça déstabilisait trop l'Alouette en stationnaire.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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d9pouces a écrit
La SA-3164 est un des tout premiers prototypes de l'Alouette ; le canon central a été abandonné, ça déstabilisait trop l'Alouette en stationnaire.
Ce n'est pas à proprement parler un "prototype de l'Alouette", mais juste un essai d'adaptation d'un armement. Évidemment, ça donne un prototype puisque construit à un seul exemplaire ! Mais la SA 3164 a effectué son 1er vol le 24 juin 1964 alors que les protos de l'Alouette, les N° 001 et 002, avaient fait leur premier vol bien avant, respectivement le 28 février et le 13 mai 1959.
En plus de la 3164, il y a eu comme dérivé :
SE 3160 « ALOUETTE III TOUS TEMPS » – ARTOUSTE III B
1 prototype – PAS DE CONSTRUCTION EN SERIE
Premier vol le 27-04-1964
Version développée pour donner à l’Alouette III les moyens de pilotage et de navigation réservés précédemment aux hélicoptères de plus gros tonnage.
SE 3190 « ALOUETTE III ASTAZOU » – ASTAZOU X
1 prototype – PAS DE CONSTRUCTION EN SERIE (Moteur ne permettant de retrouver les performances que jusqu’à 2000 m)
Premier vol le 24-12-1964
Développée sur la cellule d’un appareil (N° 1204) prélevée sur la série.
SE 319 A « ALOUETTE III ASTAZOU » – ASTAZOU XIV
1 prototype – 3 appareils de présérie
Premier vol proto le 10-07-1967
Premier vol de la présérie : 27-06-1968
SE 319 B « ALOUETTE III ASTAZOU » – ASTAZOU XIV
1 prototype
Premier vol le 23-04-1970 - Construite ensuite en série
Caractérisée par l’allègement de la masse à vide et l’augmentation de la masse maximale à 2250 kg.
SE 316 B « ALOUETTE III » – ARTOUSTE III B
1 prototype
Premier vol le 17-11-1970
Version avec transmissions principale et arrière renforcées : augmentation de la masse maximale à 2200 kg et amélioration des performances en altitude. De nombreuses SE 3160 ont été par la suite transformées en SE 316 B.
SE 316 C « ALOUETTE III» – ARTOUSTE III D
1 prototype
Premier vol en 12-1971
Développements appliqués à la 316 B, dont la masse maximale portée à 2250 kg.
Concerant les installations d'armement divers et variés, ça n'a pas été fait par le constructeur mais par divers pays, en local. Le G-Car avec jumelage de mitrailleuses et le K-Car avec canon en sabord ont été "inventés" en Rhodésie au début des années 70, pendant la guerre du bush (pas Georges ! ) On retrouve le système K-Car, avec le même canon, en 1975 en Angola sur les Alouette portugaises.
D'autres pays ont essayé divers armements (pods canon en latéral, roquettes…) comme la Roumanie par exemple, qui a construit l'Alouette III sous licence (IAR 316).
En France, seuls des missiles SS-11 ont été montés sur les Alouette III de l'ALAT. Ce missile, d'une portée max de 3000 m, était filoguidé. Le tireur (en place centrale sur l'Alouette) disposait d'un viseur gyrostabilisé et d'un "joystick" pour guider le missile jusqu'à sa cible. C'est le même système qui existe encore aujourd'hui avec le missile HOT monté sur Gazelle (un peu amélioré tout de même !).
Une tentative de montages de canon en sabord a été réalisée en 1962 en Algérie, mais sans suite :
A noter aussi que la Marine a expérimenté divers types de torpilles :
alors que l'armée de l'air, à ma connaissance, n'a jamais armé ses Alouette, sinon avec une caméra infrarouge CHLIO devant le nez.
Pour info, et si ça vous intéresse, je travaille depuis plus d'un an sur l'Alouette III dans le but de lui consacrer une grosse étude. Donc, si vous voulez des infos…
Et si vous avez de votre coté envie de m'aider, n'hésitez pas ! -
Merci pour toutes ces infos très intéressantes Gaubs et bon courage pour ton étude que je suis impatient de voir.Le soleil ne se couche jamais sur les ailes du transport aérien militaireNikon D90/18-105/70-300"Dieu rit de ceux qui subissent les effets dont ils chérissent la cause"Bossuet
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Peut-être posteras-tu ici ton étude en avant-première et en épisodes ?Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Mééééééééé bien sûr !
Mon travail porte sur l'Alouette III "en uniforme", c'est à dire dans toutes les armées et services gouvernementaux du monde entier. Soit près de 80 pays, à raison d'un profil et d'une à quatre pages par pays selon le nombre d'appareils en service ! Plus, bien sûr, la France avec l'AA, l'ALAT, la Marine, la Sécu et la Gendarmerie, chaque "arme" étant traitée par unité avec historique, photos (plein !!), profils bien sûr (un par unité pour l'AA, ça fait déjà pas mal !), liste de production…
Et puis, "souris sur le bateau", la liste complète de production de TOUTES les Alouette, civiles et militaires, plus les IAR roumaines et les suisses construites sous licence. Et pour faire bon poids, chère madame, je vous ajoute toute une partie technique, des anecdotes de pilotes et mécanos, et même une page entière qui vous explique comment démarrer la bécane !
Donc, mettre ça en "feuilleton" ici, je suis pas sûr … De plus ça m'embêterait un tout petit peu de le voir éditer après sous un autre nom, voyez-vous ?
Par contre si vous avez des questions sur la bête je suis disposé à y répondre, de manière illustrée s'il le faut, et avec grand plaisir ! C'est vrai que depuis plus d'un an que nous (nous sommes deux ) bossons sur le sujet, je commence à maîtriser l'affaire !
Et puisque je vous tiens, petit sondage : Qui serait intéressé par un bouquin de ce genre, sachant qu'il pourrait être vendu aux alentours de 30-40 euros ? -
Gaubs a écrit
Et puisque je vous tiens, petit sondage : Qui serait intéressé par un bouquin de ce genre, sachant qu'il pourrait être vendu aux alentours de 30-40 euros ?
Un pour Tandure, un!!!Le soleil ne se couche jamais sur les ailes du transport aérien militaireNikon D90/18-105/70-300"Dieu rit de ceux qui subissent les effets dont ils chérissent la cause"Bossuet -
Très bel hélicopter
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La petite histoire :
L’escadrille est née le 1er janvier 1946 à Agadir, au Maroc. Elle sera dissoute à Cuers le 20 janvier 1953 pour devenir escadrille 12S, équipée d’hydravions PBY «Catalina » et d’avions AC1 TOUCAN. Elle renaît le 1er août 1964 à Lanvéoc-Poulmic avec pour mission le soutien à la 2ème région maritime et aux porte-avions. En 1972 est créée la section de vol sans visibilité et en 1975, l’E.S.H.E. (école de spécialisation sur hélicoptères embarqués). L’unité utilise des Alouette II et III. L’année 1991 voit la perte de la mission de soutien, au profit de la flottille 35F. Les Alouette II sont retirées du service en décembre 1997. Après la dissolution de la flottille 35F le 1er octobre 1998, la 22S récupère la mission de soutien. -
L'alouette II et l'alouette III sont des chef d'oeuvres de simplicité électromécanique. Le boitier de démarrage et le circuit carburant sont remarquables. Les pannes sont toujours les mêmes (la même !) et sont résolubles très facilement.
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Et donc alors, cette fameuse panne, c'est quoi ?Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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