Caractéristiques RAFALE

Ben oui, ça date en effet.

Nouvelle capacité sur le rafale monoplace :

le suivi de terrain expérimenté sur rafale monoplace

Je ne savais pas qu'il était utilisé que sur les biplaces !

Ah ben un truc à rajouter sur la fiche, tiens. Merci beaucoup !

Ce n'est pas très étonnant : les monoplaces sont (étaient ?) vraiment dédiés à la chasse, les biplaces se chargeant de l'attaque au sol, de l'entraînement et de la chasse.
Si je ne me trompe pas, la proportion biplaces/monoplaces a été inversée en cours de programme, pour avoir bien plus de biplaces que de monoplaces après l'expérience du 2000N/2000D : on s'est rendu compte que finalement, malgré l'automatisation du pilotage, avoir deux membres d'équipage était nettement mieux pour la plupart des missions.

pas étonnant non plus, mais pas bête.

car si la mission principale est la chasse la secondaire est le bombardement (normalement).
avec le suivi de terrain sur monoplace cela renforce le côté multi-rôles de l'avion qu'il soit mono ou biplace.

Faut penser aux avions de la Marine, tous monoplaces !

En effet, dommage que le biplace marine n'ait pas été construit !

Le suivi de terrain sur Rafale monoplace a toujours existé au niveau du système, ce sont les militaires qui ne l'utilisaient pas dans cette version, c'est tout.

Sharky 125 a écrit

Le suivi de terrain sur Rafale monoplace a toujours existé au niveau du système, ce sont les militaires qui ne l'utilisaient pas dans cette version, c'est tout.

En somme, ce n'est pas le système qu'on teste, mais bien la manière de l'utiliser en solo ?

Oui, je pense. Le problème c'est la charge de travail du pilote qui s'en trouve augmentée.

C'est d'ailleurs exactement pour ça que la Marine aurait voulu des biplaces, non ?

C'est pourtant le principe de faire un tel système de suivi de terrain sur le Rafale : décharger le pilote du pilotage pour le laisser se concentrer sur le système d'arme et la mission.

J'ai l'impression que c'est un problème de confiance. Le pilote peut-il confier totalement le pilotage au pilote automatique, ou faut-il qu'il garde la main un minimum ?

J'ai l'impression que l'AdA considère que la charge de travail du pilote sera de toute façon lourde et surtout oblige à jongler mentalement entre du court terme et du moyen-long terme, même avec un pilote automatique performant. Avoir un NOSA permet au pilote de se concentrer sur le court terme, le NOSA ayant l'esprit libre pour voir le moyen-long terme.

Le pilote garde le pouvoir de décision, mais il ne faut pas qu'il se trompe. En suivi de terrain la plupart des accidents sont dus au fait que le pilote ne fait pas confiance à la bécane.

Ce fut une des causes des premiers accidents des F 111, les pilotes ne faisant pas confiance au système de suivi de terrain et reprenait parfois le controle manuel de l'avion, sans pouvoir gérer la situation (vol sans visibilité, à haute vitesse et à très basse altitude). Une fois que les pilotes ont appris (contre tout leur entrainement et leurs réflexes) à faire confiance au suivit de terrain, et à ne pas intervenir, alors le taux d'accident à fortement chuté.