Caractéristiques RAFALE

D'autant qu'a moindre mesure les Mica ir en bout d'ailes peuvent aussi être utilisé si besoin. ( je parle des capteurs ir pas du missile en lui même hein ^^ )

Le pilote a accès aux images données par le capteur du missile ?

Sans rendre le missile inopérationnel pour le reste de la mission ?
Comme les missiles Mistral qui consomme de l'azote liquide pour refroidir leur électronique dès qu'ils sont actifs (même s'ils ne sont pas tirés), et spécifiquement le capteur IR je pense.

j'avais discuté avec un pilote de rafale de M2N sur le nouvel OSF. L'avion sait utiliser les capteurs IR des Mica en bout d'aile. L'avantage est que les capteurs seraient plus précis. Par contre, la voie IR de l'OSF permettait une veille de 270° autour de l'avion, ce que ne permet plus la tête du mica. En combat également, si plus de mica IR, plus de capteur IR… C'est là encore l'effet d'une rationalisation à l’extrême. Nul doute qu'un Rafale Emirati (si ils sont vendus un jour là bas) ou même des rafales indiens ne seront pas équipés de la sorte.

glwpatton a écrit

Le pilote a accès aux images données par le capteur du missile ?

Sans rendre le missile inopérationnel pour le reste de la mission ?
Comme les missiles Mistral qui consomme de l'azote liquide pour refroidir leur électronique dès qu'ils sont actifs (même s'ils ne sont pas tirés), et spécifiquement le capteur IR je pense.

Il n'y a pas de refroidissement à l'azote sur MICA-IR, c'était sur MAGIC et ce n'était pas de l'azote liquide mais gazeux. L'azote avait aussi pour fonction de remplacer l'air dans l'IRdome afin d'éviter le givrage à haute altitude.

Sais-tu (et peux-tu nous dire, ça c'est moins sur…) s'il y a un autre type de refroidissement sur le MICA-IR ou s'il fonctionne à température ambiante ?

En tout cas s'il n'y en a pas ou si ce n'est pas un consommable c'est un gros avantage, mis en avant par l'utilisation du capteur par l'avion !

Sinon, le développement suit son cours
essais de séparation d'une maquette de Meteor instrumentée

Autre lien

glwpatton a écrit

Sais-tu (et peux-tu nous dire, ça c'est moins sur…) s'il y a un autre type de refroidissement sur le MICA-IR ou s'il fonctionne à température ambiante ?

En tout cas s'il n'y en a pas ou si ce n'est pas un consommable c'est un gros avantage, mis en avant par l'utilisation du capteur par l'avion !

C'est un système intégré et totalement autonome par doigt froid (cryostat).

Sharky 125 a écrit

glwpatton a écrit

Sais-tu (et peux-tu nous dire, ça c'est moins sur…) s'il y a un autre type de refroidissement sur le MICA-IR ou s'il fonctionne à température ambiante ?

En tout cas s'il n'y en a pas ou si ce n'est pas un consommable c'est un gros avantage, mis en avant par l'utilisation du capteur par l'avion !

C'est un système intégré et totalement autonome par doigt froid (cryostat).

Les cryo les plus courants fonctionnent avec un fluide cryogénique (Air liquide pour les pauvres, azote pour les moyennement riche / jusqu'à 77 Kelvin, et Helium pour les riches / jusqu'à 4 Kelvin).
D'autres ont des fonctionnements un peu plus particuliers qui peuvent se rapprocher des frigo (sauf qu'ils peuvent atteindre de très basse température).

Donc j'imagine que c'est ce deuxième type cryostat qui est utilisé. Un peu comme ça.


Merci pour ces précisions !

Ou ça:

Le cryostat à dilution utilise 2 isotopes, l'hélium 3(rare) et l'hélium 4(commun).
Lorsque la température descend en dessous de 0,8 K, le mélange des deux isotopes devient hétérogène, la phase supérieure s'enrichissant en hélium 3 et la phase inférieure en hélium 4. Lorsqu'on provoque leur mélange par un mouvement, il en résulte une absorption de chaleur du milieu extérieur dû à l'enthalpie de mélange de l'hélium 3 et de l'hélium 4. Le mélange est par la suite aspiré puis distillé dans la partie supérieure du cryostat puis recomprimé et refroidi. Il en résulte deux liquides, l'un riche en hélium 3, l'autre en hélium 4, et le cycle peut recommencer.

Je ne connais pas en détail le type de doigt froid qui est utilisé, mon boulot consistait à mettre en oeuvre les missiles, mais seul MBDA avait le droit d'intervenir dedans.

En tous cas, merci à vous deux pour ces exemples que je ne connaissais pas!

Sharky 125 a écrit

Ou ça:

Le cryostat à dilution utilise 2 isotopes, l'hélium 3(rare) et l'hélium 4(commun).
Lorsque la température descend en dessous de 0,8 K, le mélange des deux isotopes devient hétérogène, la phase supérieure s'enrichissant en hélium 3 et la phase inférieure en hélium 4. Lorsqu'on provoque leur mélange par un mouvement, il en résulte une absorption de chaleur du milieu extérieur dû à l'enthalpie de mélange de l'hélium 3 et de l'hélium 4. Le mélange est par la suite aspiré puis distillé dans la partie supérieure du cryostat puis recomprimé et refroidi. Il en résulte deux liquides, l'un riche en hélium 3, l'autre en hélium 4, et le cycle peut recommencer.

Je ne connais pas en détail le type de doigt froid qui est utilisé, mon boulot consistait à mettre en oeuvre les missiles, mais seul MBDA avait le droit d'intervenir dedans.

Ce genre de cryo est utilisé pour aller à des températures extrêmes (inférieurs à 4 Kelvin), ça m’étonnerai que le capteur du MICA ait besoin d'aussi basses températures.
Mais s'il est difficile (mais efficace) à mettre en oeuvre pour 2 isotopes il doit être plus simple avec un mélange chimique (azote - oxygène par exemple). Enfin je crois que ça marche aussi

Un « doigt froid » ? pourquoi ce nom bizarre ?

d9pouces a écrit

Un « doigt froid » ? pourquoi ce nom bizarre ?

Parce que "doigt" engourdi" ça faisait moins classe.

d9pouces a écrit

Un « doigt froid » ? pourquoi ce nom bizarre ?

Parce que dans les cryostats la zone à très basse température est généralement une pièce métallique (le métal permet une bonne conduction thermique) sur laquelle est posé l'élément à refroidir, c'est une sorte de doigt qui tient l'élément à refroidir (dans le cas d'un missile IR c'est le capteur infrarouge) et ce doigt est …. froid !