Armée de terre sénégalaise
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ouakamois a dit le 24/07/2024 à 06:53 :
Tout cela prend du temps et les coreens ont la solution sur chassishttps://youtu.be/-p4TpizcvPk?si=IBVOQ5TWNnZ7EMi5
Accroche de canons tractés de 105mm, Ninki Nanka
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Lynx, ton lien renvoie sur un "Not found"… Ensuite, les récits de "Yankie" à propos des opérations au Liberia, en Guinée Bissau et en Casamance renseignent bien sûr l'utile utilisation des canons tractés de 105 et des mortiers lourds de 120mm (parfois des Dana de 120mm aussi même si ce n'est pas dit)
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Oui effectivement avec les explications tres claires de "Yankee" |(merci pour son service)| on est tres imbibé des realites du terrain bien ajouté a cela ceux bien entendu des Col Mbodj/Goliath (Cap Anne)/ ou Col Abass avec plein de non dit. On peut se faire une idee en off des limites en termes d'armement. De maniere evolutive la M2 12.7 surtout, le HK23E, les M16 et M60 ont ete tres apprecier. Derriere l'artillerie certes avec ces moyens limiter mais avec des gens valables qui ont fait la difference.
De ce qu'on peut noter aussi beaucoup de perte engin explosif ou mine renforcé, RPG 7 bien evidemment ou B12 cote conflit MFDC.
Je note qu'il nous faut trouver une alternative plus maniable que la 12.7 qui est tres lourde a porter meme demonter et cela n'a pas changer meme avec les dernieres operations.
1- une mittrailleure lourde version 338 lapua qui a une energie cinetique acceptable type Sig Sauer 338 a 9kg
2- Carl Gustav Mk3/4
3- RPG-7 version qualite made in US par Airtronic achete par Daycraft
https://img1.wsimg.com/blobby/go/ae988d49-8795-485c-a2cb-5ea0672718ac/downloads/Daycraft%20RePR-G7%20Brochure.pdf?ver=1713180980033
4- FN Mag en 7.62 en addition aux M60/MK48 et Negev
5- Logistique de recovery blindé
https://oshkoshdefense.com/wp-content/uploads/2019/02/19834_MMRS_Demo_A4szSS_lowres.pdf
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Pour te répondre un peu algo (et profitez de tes lumières…☺️) c'est quoi comme modèle?
Sources images Twitter
Et pour finir, Koutal fonctionne et c'est une très bonne nouvelle
Sources images Twitter DIRPA -
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C'est un M60 ancien modele soit Echo 1 ou 2 que les americains nous ont offert au fil du temps.
Un nouveau model Echo 6 existe avec un kit pour remplacer toute les parties fragiles en plastics ou alu et un barrel plus renforcer qui peuvent tirer plus longtemps sans repit sans compter un shelf life (duree de vie) multiplier par 3. Reduit aussi le besoin de maintenance accrue.
https://www.youtube.com/watch?v=1g0uEcP0wVg
https://www.defensemedianetwork.com/stories/m60-machine-gun-was-loved-hated-by-gis/
https://www.studocu.com/row/document/kilimanjaro-christian-medical-university-college/philosophy/rotc-module-on-m60-machine-gun/69103097
M60E6
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Le 25 juillet 1995 à Babonda, 25 soldats sont tués dans une embuscade
Le mardi 25 juillet 1995 à Babonda, village situé à quelques kilomètres de Ziguinchor 25 soldats furent tués dans ce bourg séparé de la ville de Ziguinchor par une rizière où beaucoup d’affrontements ont eu lieu. Un drame pour l’armée qui venait de subir sa plus grosse perte depuis le déclenchement du conflit qui venait d’avoir 13 ans. Ce sont des éléments appartenant au 3e Bataillon d’infanterie de Kaolack qui sont tombés dans une embuscade minutieusement préparée. Selon les informations non officielles répandues par les villageois, il y a eu un soldat qui a pu passer entre les filets des rebelles pour s’échapper. Une perte qui a permis à l’armée de mesurer la lourde tâche qui l’attendait et la force de frappe de l’ennemi qui a pu s’armer avec les cessez-le-feu signés les années précédentes.
C'est un extrait d'un article publié par Dakaractu il y a quelques années déjà. Aujourd'hui nous nous souvenons de cette bien sombre date. Nous nous souvenons de nos soldats qui n'ont jamais aussi bien porté leur nom de vaillants, jambar qui ont consenti au sacrifice ultime pour que la devise de notre armée soit plus que de simples mots sur des drapeaux, on nous tue, on ne nous déshonore pas.
Fds TV, merci pour le travail abattu en collectant les témoignages et récits de ces sénégalais si particuliers qui ont choisi le métier des armes et qui ont été de toutes les guerres, de toutes les batailles, celles gagnées et celles qui ne l'ont pas été.
S'il y a des anciens qui peuvent parler de l'embuscade sur les Cosri et des évènements du 16 février 1994 a Colobane, pour que les générations actuelles ne les oublie pas. -
Source FDS TV
LE 25 JUILLET 1995,23 JAMBAR TOMBAIENT A BABONDA
Le 25 juillet 1995, une section renforcée du 3e Bataillon d'Infanterie de Kaolack, surnommée "les légionnaires", a effectué une infiltration de jour dans la base rebelle de Babonda qu'elle était chargée de démanteler. Après deux opérations de reconnaissance précédentes pour déterminer la présence de combattants du MFDC, la mission de cette journée devait être décisive.
Babonda est un village situé à une dizaine de kilomètres de Ziguinchor, à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. La section conduite par le lieutenant Babacar Diouf devait progresser de son secteur vers Babonda, tandis qu'une autre section, dirigée par le lieutenant Moustapha Samba, avait pris une autre voie de progression. Tout se déroulait sans encombre pendant les 19 kilomètres de marche avec tout le paquetage digne des soldats d'élite. Mais à l'approche de la base, les premières balles ont commencé à fuser. Les rebelles, alertés par les deux premières reconnaissances, avaient préparé une embuscade et attendaient la prochaine mission pour infliger le maximum de pertes. Ce qu'ils ont réussi à faire.
23 Jambar tombèrent un à un à Babonda. Les combats ont duré une éternité, de 7 heures du matin à 19 heures, soit 12 heures d'intenses affrontements, presque au corps à corps. Les légionnaires ont finalement épuisé leurs munitions et leurs rations de combat. Les rebelles, ayant bénéficié de renforts en hommes et en matériel, ont alors infligé le maximum de pertes. Le lieutenant Babacar Diouf, le sergent-chefCheikh Tidiane Ndiaye et beaucoup d'autres ont péri. Le lieutenant Moustapha Samb et une dizaine de ses hommes ont réussi à s'extraire du bourbier. Parmi eux se trouvait le soldat Khadim Mbaye. Ce rescapé de Babonda n'a dû son salut qu'à sa détermination à vivre. Touché par sept balles, il a réussi à marcher 17 kilomètres de nuit pour rejoindre avec ses camarades une zone amie plus sécurisée, avant son évacuation vers Dakar.
Khadim Mbaye, notre prochain invité dans PARCOURS DU COMBATTANT sur FDS TV, n'a pas reçu la reconnaissance qu'il mérite. Blessé de guerre, il vit avec une maigre pension et est obligé de faire des petits boulots malgré son sacrifice pour la Nation. Son sacrifice ne doit pas être vain. Ce héros doit être récompensé à la hauteur de son engagement à défendre l'intégrité du territoire.
On nous tue, on ne nous déshonore pas.
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Il y a aussi une photo du Cosri que j'aurai bien voulu partager soit probleme technique ou peut etre que je ne maitrise pas l'option technique le permettant.
Challenge que je propose de lancer: si on venait a monter une operation similaire aux temps ou de nos jours, quel serait le loadout/equipement qu'on devrait avoir pour minimiser les pertes et maintenir le sanctuaire national (un evenement tragique mais il s'agit de partager les equipements qui auraient pu ou peuvent nous aider). Ceci est valable pour l'armee de terre et de l'air comme il n'y a pas de bolongs dans la zone https://maps.app.goo.gl/qhTtiAzu4sv4CBSKA.
1- Exemple IR Strobe
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Quelle librairie pour le livre sur les commandos ? Celles que j'ai appelé m'ont répondu quelles ne l'avaient pas.
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Dans les recueils de récits, s'il est prévu des épisodes avec les forces de sécurité intérieure, je serai très intéressé par des témoignages sur la libération par le Gign de la famille de Daouda Diawara lors de Fode kaba et plus récemment par la mise hors d'état de nuire de la redoutée bande de Alex et Ino.
Comme dis plus haut, des récits sur les évènements du 16 février 1994 m'intéressent également beaucoup.
Je ne sais pas quelles devraient être les moyens optiques individuels si l'opération avec les Cosri était a refaire avec les moyens humains et matériels d'aujourd'hui mais, je sais qu'un appui aérien devrait impérativement être mis en alerte a proximité et prêt a aller aider les Fs au sol s'ils étaient sous un feu trop nourri. Mission taillée sur mesure pour les wongbee et les drones armés, lesquels drones pourraient même rester en l'air durant toute la durée de l'opération pour renseigner sur les mouvements adverses.
Je sais qu'une opération de reconnaissance devrait être un préalable, avec des opérationnels sur les lieux plusieurs jours avant le coup de force pour renseigner le commando en temps réel de tout changement de dernière minute au cas où, cette fois également, l'ennemi nous attendrait. -
le nouveau a dit le 26/07/2024 à 07:53 :
Bon c'est peine perdu avec les librairies meme avec la maison d'edition. La meilleure approche serait de prendre contact soit avec Le capitaine Diop (si a dakar) ou bien au cas echeant avec Capitaine Yaya Sy (hors de Dakar).
Quelle librairie pour le livre sur les commandos ? Celles que j'ai appelé m'ont répondu quelles ne l'avaient pas.
La reflection serait de proposer a l'editeur de le mettre sur amazon pour permettre aux gens resident a l'exterieur ainsi qu'une version Kindle/PDF. Il y a quelques livres dont selui de Mbaye Cisse Cemga, colonel a l'epoque donnant des infos sur Fode Kaba, ainsi que les limites dans le planning/l'archivage et l'ecrit sur le retour d'opex, de Moustapha Ba sur le battaillon parachutiste etc via harmattan qui ont un meilleur acces…
Mais on se doit de remercier le president de l'epoque d'avoir remis 10 million de son argent durement gagner tout en recevant le comité de redaction sans manquer d'exprimer son humilité legendaire et de rappeler a l'audience composé de militaires aguerris ayant perdu des collegues que lui aussi etait un guerrier torodo aguerrie par voie d'heritage de ses ancetres. Donc on le remercie pour sa gentillesse et d'avoir appuyer nonobstant la parution du livre.
Pour l'action du GIGN en Gambie, je vais rechercher dans mes notes de lecture. Mais pour preciser qu'il y a plusieurs versions du cote des anglais et celui senegalais. Car le GIGN renforcé par les para a eu une action combinée avec trois membres des services speciaux britanniques Special Air Service commandé d'ailleurs par le Colonel Ian Crooke. Chacun tire la couverture de son coté. Donc celui qui gagne est celui qui ecrit.
Mais le petit secret, c'est qu'il y a avait une petite unite des delta force americains (the unit) qui a ete prepositioné a Dakar pour les acceuillir. Commandé par la legende Major Bucky dit "Burruss".
SEAL Team 6 CO Captain Bob Gormly and Delta Deputy Commander Lt. Commander “Bucky” Burruss
Source Doc sur la guerre des Malouines
Un livre dont l'auteur s'inspire de cette operation fait croire que 3 soldats SAS ont a eux tous seuls fait tomber la tentative de coup d'etat.
https://www.amazon.com/Gambian-Bluff-Operation-David-Monnery/dp/0008155186
"Soldat ultime. Mission ultime. Mais trois membres du SAS peuvent-ils à eux seuls réprimer une rébellion ?
Juillet 1981 : alors que le président gambien Jawara assiste à un mariage royal à Londres, des rebelles marxistes prennent le pouvoir. Craignant une intervention armée du Sénégal voisin, ils prennent des otages – dont l’une des épouses du président et plusieurs de ses enfants – et vident les prisons dans une quête désespérée d’alliés pour la lutte à venir.
Alors que les factions opposées de la police se disputent le contrôle, les prisonniers règlent de vieux comptes, massacrant près de deux mille Gambiens. Dans les hôtels de plage touristiques, des centaines d’Européens craignent le pire.
À la demande de Jawara, trois hommes du 22e régiment du SAS sont envoyés dans ce chaudron, soi-disant pour conseiller le président et ses alliés sénégalais. Mais en quelques jours, ils sont devenus le fer de lance de la contre-révolution, impliqués à la fois dans la poursuite de criminels lourdement armés et dans la dangereuse et délicate tâche de sauver des otages."
Lt Col Ian Crooke avec la princesse Dianna a l'epoque et le prince charles avec le radio
Le lieutenant-colonel Ian Crooke, décédé à l’âge de 80 ans, a dirigé une mission secrète du SAS pour libérer des otages détenus par les forces rebelles en 1981 en Gambie.
En juillet 1981, le président de l’ancienne colonie britannique, Sir Dawda Jawara, se trouvait en Angleterre pour le mariage du prince Charles et de Lady Diana Spencer à la cathédrale Saint-Paul. Pendant son absence, un coup d’État marxiste a eu lieu. Des troupes du Sénégal voisin avaient été envoyées pour combattre les rebelles qui avaient capturé Lady Chilel Jawara, l’une des deux épouses du président, ses enfants et d’autres otages. L’intervention des forces sénégalaises a conduit à une escalade de la violence de la part des rebelles, et le président, un allié de longue date de la Grande-Bretagne, a demandé l’aide de Margaret Thatcher, la Première ministre. Conseillée de se comporter avec prudence, elle a accepté d’envoyer une petite équipe de reconnaissance pour assurer la liaison avec les troupes sénégalaises, rendre compte de l’évolution de la situation et attendre de nouvelles instructions. Le lieutenant-colonel (aujourd'hui général Sir) Michael Rose, commandant du 22 SAS, décide d'envoyer Crooke. Crooke et deux sergents franchissent le système de sécurité des forces spéciales à l'aéroport d'Heathrow et prennent un vol pour Dakar, au Sénégal. Une unité sénégalaise formée par les Français a repris l'aéroport de Banjul et Crooke et sa petite équipe, toujours en civil, s'y rendent. Une reconnaissance à pied confirme leur évaluation selon laquelle les rebelles ne résisteraient pas efficacement à une démonstration de force de troupes entraînées et Crooke encourage les Sénégalais à employer une stratégie plus énergique. L'un de ses sergents reste avec la force sénégalaise pour coordonner une attaque. Crooke persuade un chauffeur de taxi de les emmener, lui et l'autre sergent, à travers les lignes rebelles jusqu'à la Haute Commission britannique. Ils y apprennent que les rebelles détiennent Lady Jawara et ses enfants dans une clinique britannique à proximité. Crooke déclara qu’il avait l’intention de les sauver et, lorsque le Haut-Commissaire s’y refusa, il insista pour téléphoner au médecin de la clinique et lui dire que des hommes du SAS étaient en route.
Crooke et son sergent désarmèrent les gardes à la porte de la clinique avant de se glisser à l’intérieur du bâtiment. Les rebelles furent pris par surprise et, en quelques minutes, les otages furent libérés et mis en sécurité au Haut-Commissariat.
Des renforts permirent aux forces sénégalaises de prendre le contrôle de la majeure partie de Banjul. Le président Jawara arriva de Dakar et diffusa un message à la population gambienne depuis le Haut-Commissariat sénégalais pour tenter de rétablir l’ordre. En une semaine, le coup d’État, qui avait coûté près de 1 000 vies, était terminé et le gouvernement de Sir Dawda Jawara rétabli.
Mais le FCO fut contrarié par le traitement autoritaire de Crooke envers le Haut-Commissaire et il fut question de le traduire en cour martiale pour avoir outrepassé son autorité. À son retour à Londres, il fut cependant emmené au 10 Downing Street pour informer le Premier ministre. Elle a adopté un point de vue différent de celui de ses fonctionnaires. Il a reçu un DSO et les sergents des DCM. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée en privé.
Source Journal Telegraph -
M249 SAW (squad automatic weapon) et le M240 Bravo des forces speciales
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A mon avis, c'est une excellente raison de tout faire pour avoir la version, des vétérans sénégalais, de cette histoire.
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