Airbus/Dassault SCAF/NGF

Et là, tu parles dans l’hypothèse optimiste où les projets aboutissent et qu’ils ne sont pas dépassés à ce moment.

On dira donc que je suis d'un naturel optimiste. 
Mais tu as raison, pas sûr qu'ils aboutissent et encore moins qu'ils soient proposés au bon moment. 

Faire des projets moins ambitieux mais plus souvent permet de se planter de temps en temps sans trop de conséquence.

Exact, à voir le degré d'autonomie que veulent garder les gouvernements.

Pour Eric Trappier, les retards persistants dans l'accord sur les conditions de développement du SCAF retarderont l'entrée en service du nouvel avion de combat de nouvelle génération (NGF) élément du programme d'au moins dix ans, soit vers 2050, et non plus 2040-2045. 

On en entend parler depuis longtemps, mais ça semble fait : dans la soirée du 18 novembre, la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, a annoncé via Twitter qu’un "accord politique" sur le SCAF venait d’être conclu après des "négociations intenses" entre les industriels. 

J'imagine que Dassault a perdu le bras de fer

J'imagine que Dassault a perdu le bras de fer 

Pour l'instant, je n'ai pas plus de nouvelles. J'imagine, ou en tout cas j'espère, que chacun a mis un peu d'eau dans son vin et que personne n'a vraiment gagné ou perdu. 

J’ai un peu cherché, mais je n’ai rien trouvé non plus

Bon, ben il semblerait que rien n'ait encore été signé du côté de Dassault.

Par contre, il semblerait qu'au Sénat un amendement au projet de budget 2023 envisage une "alternative" française au SCAF.

Je ne pense pas être le seul dans ce cas, il est plus que temps que ce chasseur de 6ème ou 6ème + génération soit français et rien d'autre. Nos voisins européens iront toujours chercher ailleurs ce qu'ils ont sous le nez. Nous le savons déjà alors pourquoi continuer à attendre un hypothétique accord…?

Je n'ai aucun soucis sur les capacités techniques de l'industrie française pour concevoir seule un avion de 6ème génération… je m'interroge surtout sur le budget nécessaire pour y arriver. Si la volonté politique est là, je pense que ce serait possible, en effet.

Je pense au contraire que le budget n'est pas un problème en soi. Le problème est plutôt de faire un avion qui corresponde au budget.

S'il y a bien une chose que la guerre en Ukraine a montré, mais qu'on savait déjà parce que ce n'est pas le premier conflit à le montrer, c'est qu'il vaut mieux beaucoup, beaucoup de matériel correct que trop peu de matériel High tech.

Je pense au contraire que le budget n'est pas un problème en soi. Le problème est plutôt de faire un avion qui corresponde au budget.

C'est rare que le budget soit trop important pour le projet…

S'il y a bien une chose que la guerre en Ukraine a montré, mais qu'on savait déjà parce que ce n'est pas le premier conflit à le montrer, c'est qu'il vaut mieux beaucoup, beaucoup de matériel correct que trop peu de matériel High tech.

En nombre, je suis d'accord, mais pour autant qu'il soit particulièrement efficace : j'ai quand-même l'impression qu'un obusier CAESAr vaut facilement 10 obusiers basiques russes, non?

Bonjour.

Je soutiens les avis de Ouakamois et D9pouces.

Comment achèterait-on un avion de 15/20 tonnes à vide maintenant alors que l'AAE n'a pas pu acheter le M4000 à l'époque malgré ses qualités
et qu'elle peine à acheter des Rafale aujourd'hui ? Tout ça pour avoir une soute et être furtif ?

On se dirige vers un avion très lourd donc très cher qu'on ne pourra acheter et exporter qu'en nombre limité.
Et finalement trop précieux pour l'envoyer sur les champs de bataille, sauf là où il n'y a pas de risque, genre F-22 en Afghanistan.
D'où les drones accompagnateurs qui renchériront le coût global du système.

J'ajoute un porte-avions qui pèsera le double du CdG pour emporter tout ça.

Je préfère un Rafale II amélioré et pilotant un essaim de drones 'consommables' qui iront vraiment au combat. De toute façon je pense que leur rôle
sera essentiellement air-sol.

Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, vient d'annoncer qu'un accord entre Dassault et Airbus avait été trouvé, il concernerait la phase 1B de l'avion de sixième génération et plus particulièrement l'architecture du démonstrateur.

jericho a dit le 01/12/2022 à 20:16 :

Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, vient d'annoncer qu'un accord entre Dassault et Airbus avait été trouvé, il concernerait la phase 1B de l'avion de sixième génération et plus particulièrement l'architecture du démonstrateur.

A ce stade, je suis bien incapable de dire s'il s'agit d'une bonne ou d'une mauvaise nouvelle…

J'étais un fervent partisan du programme à ses débuts, mais depuis les premières manoeuvres de la Commission du budget du Bundestag il y a 3 ans (qui décide de l'allocation des fonds pour toute dépense supérieure à 25 millions d'euros), j'ai perdu beaucoup de mon enthousiasme…

On ne peut qu'espérer que cela se passera bien…

Un drone Do-DT25 a été largué par un A400M de la Luftwaffe, puis l’équipage de l’ATLAS en a pris le contrôle durant toute la durée du vol. Pour l'atterrissage du drone, le contrôle a été confié à un opérateur au sol qui l’a fait atterrir en toute sécurité.