Il ne faut pas oublier une chose : le fait de passer d'un mode A à un mode B, ou de fonctionner en mode entrelacé se fait à la vitesse de la lumière… donc instantanéement. Il n'y a plus de notion de "balayage" comme il pourrait y en avoir sur une antenne mécanique qui est soumise à la vitesse de ses moteurs et autre mièces mécaniques.
D'autre part certaines "cellules" (appelons les ainsi) des radars AESA peuvent effectivement travailler indépendamment les unes des autres dans certains cas : si des ECM sont mis en oeuvre par l'adversaire, une antenne active va identifier la zone d'où proviennent ces brouillages et "mettre en berne" les cellules brouillées, tout en laissant les autres prendre le relais ou continuer à faire leur travail. Un peu comme si vous mettiez votre main entre le soleil qui vous éblouit et votre visage : vous continuez de pouvoir voir devant vous, mais sans pouvoir regarder le soleil, tout en sachant où il se trouve.
Pour finir, il serait dommage de réaliser un radar AESA qui ne pourrait pas voir en air-air et en air-sol en même temps, du fait que c'est la principale qualité de ce type de radar (et ce pour quoi ils ont été développés…).
De ce point de vue, les radars occidentaux et russes sont exactement capables des mêmes choses. Une petite précision sur le radar du MiG-35 : il est pour le moment composé de 680 modules, mais ce n'est qu'un prototype et la version définitive pourra être composée de 1000 à 1100 modules : il y a quelques problèmes de "chauffe" et d'intégration à régler.
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