Depuis 23 mois environ, la société SilMach (apartenant au CNRS)developpe un nanodrone sur le modele d'un etre vivant.Ce projet fait l'objet d'un contrat passé par la DGA.
poid total:20 mg
envergure:6cm
Pierre François Louvigné, référent matériaux et ruptures technologiques explique : “ le but est de développer un système de nanosystèmes de type bio-inspiré, c’est-à-dire un système composé de systèmes de très petite échelle, possédant les même caractéristiques mécaniques que l’original biologique."
Pour la DGA,ce programme comporte des enjeux qui pourraient s’avérer énormes en terme de rupture technologique.
Si tant est qu’on le repère, comment lutter contre un minuscule insecte mécanique voyeur ? Il est insensible aux gaz, le tireur d’élite capable de le dégommer à distance n’est pas encore né,… Seule solution : l’écraser d’une claque. Sans équivalent en terme de discrétion tant optique qu’acoustique, on pourrait trouver à la libellule de multiples applications.
Pour l’heure le démonstrateur se résume à quatre fines ailes argentées décollées de la surface d’un “ Wafer.
Etudier et fabriquer la libellule relève de la recherche exploratoire. Dans ce domaine, les résultats sont rarement garantis. Si la technique s’avérait incapable de reproduire le modèle biologique, elle aura au moins tenté de s’en approcher au plus près. Les avancées issues de cette démarche seront quant à elles acquises et bien réelles. “ Toute proportion gardée, et en toute modestie, notre nanodrone est un vecteur de recherche comme pouvait l’être le Concorde à son époque ou meme le Neuron pour faire une comparaison plus actuelle.
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