Combat sans pilote

Je voudrais lancer un débat sur un sujet qui, j'en suis sur, nous tiens tous à coeur. A savoir :
Que pensez vous des drones de combats ???????
Moi je trouve que dans l'idée de preserver la vie des pilotes, c'est une bonne recherche, mais pour les pasionnés qui rève de piloter un jour un chasseur…

Personnellement, je suis un chaud partisan des tous les drônes quels qu'ils soient…

Les drônes sont beaucoup plus performants, ne mettent pas la vie de leur pilote en jeu et sont nettement moins onéreux…

Pour les passionnés (les plus fortunés), il restera toujours la voie de l'aviation civile…
Et il ne faut pas se leurrer non plus, les passionnés qui peuvent espérer rentrer dans les armées de l'air ne sont pas vraiment nombreux…

ah oui y a ce lien qui est court mais interessant
http://www.defense.gouv.fr/sites/dga/dossiers/demain_des_drones_de_combat?_&ispopup=1

dassault travaille sur la conception de 2 de ses appareil: le neuron et un autre dont g oublier le nom.
le neuron et fait en cooperaton avec la hollande.

Armodon a écrit

dassault travaille sur la conception de 2 de ses appareil: le neuron et un autre dont g oublier le nom.
le neuron et fait en cooperaton avec la hollande.

…et avec encore plein d'autres pays qui ont visiblement vite fait d'être oublié…

mais pour les pasionnés qui rève de piloter un jour un chasseur…

Bah je pense que les drones ne remplaceront jamais completement un flotte de pilotes, mais seront peut etre en effectif de 1/3, voir 2/3.
Meme si, on prend plus de risque d'echec de missions avec un pilote plutot qu'un objet automatisé, les pilotes ont un sens du danger, un esprit de décision, et une capacité de vue d'ensemble pour limiter les dommages collatéraux que jamais un drone ne pourra égalé.
Donc d'ici là, tu aura largement le temps de tenter ta chance!

++ flyingdidoune

On dit souvent que le drône est utile car il ne met pas la vie du pilote en danger. A mon avis, ce n'est pas la raison principale de leurs dévellopement… mais principalement le prix, parce qu'il n'y a plus besoin de former un pilote: la formation d'un pilote représente des sommes astronomique en comptatnt le nombre d'heures de vol sur tous les appareils (hélice, réacteur etc …) donc il est plus avantageux de faire des drones.
Et puis tous les pays n'ont pas la même approche des drônes de combats. Pour certains (USA entre autres) ils serviront definitivement a remplacer les avions pilotés mais pour d'autre comme la France, ils auront un rôle de soutient aux chasseurs et non de remplacement, du moins dans un premier temps. Je pense que c'est important de le souligner, car les "stratégie d'emploi" sont différentes selon leurs rôle dans une armée de l'air.

en france c'est un peu compliqué les histoire de drône car la france se dote de drône pour préserver une certaine autonomie dans le domaine de recueil d'informations.

mais est à déplorer le manque de moyen: car l'état-major des armées ne reste pas à l'abri des pressions industrielles, ce qui engendre un retard pour le programme SIDM, et il ya l'inquiétude que la france construit essentiellement (sur les fonds publiques) des projets coûteux qui donne peu de chance à l'export.

tout sa pour dire qu'on a du mal à choisir sa voie, et ce que l'on veut faire avec. reconnaissance, assault…..

Le point faible des drônes c'est leur liaison avec le centre de commandement ou le GPS, car dès que la fréquence de transmission aura été trouvé, il serra facile de les brouiller voir de leurs infiltrer un virus.
Pour moi, il ne remplacera jamais un pilote!!

et detournes se sont d'exelent kamikazes

Je pense que les drônes auront dep lus en plus leur part dans les conflit (c'éest déja ce qu'on remarque pour le moment d'ailleur) mais une présence humaine sera toujours indispensable.

La rigourosité mathématique n'est pas toujours la meilleure chose qui soit !

flanker a écrit

Le point faible des drônes c'est leur liaison avec le centre de commandement ou le GPS, car dès que la fréquence de transmission aura été trouvé, il serra facile de les brouiller voir de leurs infiltrer un virus.
Pour moi, il ne remplacera jamais un pilote!!

Pour ce qui est des fréquences de transmission, il est assez facile de mettre au point un système de changement de fréquence aléatoire qui va terriblement compliquer la tâche de l'ennemi…
Il est également possible de faire faire de l'intox. au drône en lui faisant émettre (des informations erronnées bien entendu) sur plusieurs fréquences…
Je pense que le véritable point faible se trouve au niveau de cette émission constante qui peut servir de guide à l'ennemi…
Mais là encore, les antennes actives et leur capacité à émettre dans un seule direction pourront également compliquer la tâche de l'ennemi…
Enfin, en ce qui concerne la capacité de décision, elle pourra toujours être conférée à un opérateur au sol qui aura sans doute une appréciation plus juste de la situation (à partir des données qu'il peut recevoir) car il ne sera pas directement menacé…
La tâche de contrôle du drône pourra même être répartie entre plusieurs opérateurs dont la charge de travail s'en trouvera considérablement réduite et ainsi facilitée…

Dommage pour les (rares) prétendants au titre de pilote de chasse, mais je pense que les drônes vont rapidement prendre le dessus…
(qui aurait cru en 1920 que l'homme marcherait sur la Lune 50 ans plus tard?… idem pour les drônes, nous allons nous surprendre nous-même)

Tuckson a écrit

Comment faire avec des ennemis "non équipés" …

Une fois que les appareils sont dans une phase de combat rapproché, les drônes peuvent allumer leur radar à fond sans aucune contrainte, ce qui devrait permettre (si les radars sont suffisament puissants) de pouvoir retrouver tous les appareils ennemis…
Il est également possible de barder les drônes de capteurs IR…

Dans le cas d'un combat BVR, il n'y a aucun changement… (si ce n'est la position de gars qui appuie sur la gachette )

Et comme l'absence de pilote libère de l'espace et de l'énergie, il est possible d'embraquer beaucoup plus de capteurs en interne…
La seule difficulté reste alors dans la décision de mise en route de tous ces capteurs qui ont l'inconvénient d'être aussi performants que tappageurs…
Mais dans ce cas là, il suffit qu'un AWACS soit en patrouille dans le coin pour pouvoir avoir suffisament d'informations…

Et comme l'absence de pilote libère de l'espace et de l'énergie, il est possible d'embraquer beaucoup plus de capteurs en interne

pensez "smart skins" et AESA

avec les peaux intelligentes il est possible de distribuer des senseurs sur l'ensemble de la surface de l'avion ou du drone. Soit des tuiles AESA comme sur le Raptor pour avoir des info à longue portée et des mesures de distance, soit des capteurs passifs IR pour l'imagerie et la détection discrète à courte portée. Il doit être possible d'intercaler les deux.

Cela donnerait au pilote/télépilote un champ de vision sur 360º. Il serait équipé d'un casque de réalité virtuelle pour lui conférer un point de vue similaire à celui qu'il aurait s'il était directement au coeur du combat, et lui permettre d'exploiter au mieux les informations.

Par contre le plus gros problème que je vois pour les drones télépilotés c'est qu'ils sont trop vulnérables au brouillage de leur liaison de données. Il suffit que quelqu'un brque sur eux un brouilleur assez puissant ou fasse détonner une mini bombe nucléaire dans l'atmosphère ou une bombe IEM pour qu'ils soient fichus.

Je pense que l'avenir est aux drones autonomes. Mais comme je pense qu'on n'est pas prêt à fournir des armes à des drones intelligents, évolués et autonomes (le syndrôme Terminator) les pilotes ont encore de beaux jours devant eux. Même semi-autonomes les drones n'auront qu'une appréciation limitée de la situation tactique ce qui devrait limiter leur emploi.