Armes nucléaires

J'imagine le cahier posé sur un coin de clavier, juste sur le 0 …

oui mais ça c'était avant….
Aujourd'hui on a les nouvelles technologies!
Depuis votre portable vous avez une application et vous tapez sur dièse.
Bon c'est 1,15 centimes plus le cout d'un sms. : )

Sans rire c''est quand même allucinant, mais bon il faut quand même accèder aux consoles, et quelle est la probabilité de tomber sur le bon code.
parfois c'est les choses les plus bêtes auquelles on ne pense pas forcement.

C'est tout de même assez effrayant rétrospectivement, à peu près autant que la crise des missiles de Cuba, ou le quasi-drame lié à la dislocation d'un B-52 sur la côte Est des USA en 1961.

Parfois, cela tient à pas grand chose.

On se rend compte qu'il y a eu quand même beaucoup d'incidents nucléaires aux États-Unis, au final. J'espère que c'est un peu plus sérieux maintenant

De mémoire, il y avait eu en 2007 le survol des USA par un B-52 chargé de six bombes nucléaires actives.

Et un B-1 exposé au public avec des armes réelles, ainsi qu'une inspection surprise de Minuteman qui s'était mal passée (incompétence du personnel, notamment)… bon, ok, ils ne se sont peut-être pas améliorés.

Je redoute que tu n'aies pas tort, d'autant que les tensions budgétaires ont tendance à ne rien arranger.

why do countries need Nuclear weapons??? to threat other countries that we can destroy you??? There is a huge competition between countries in developing nuke weapons. 95% of the Nuclear weapons are in US and Russia inventory. what will they do with those weapons?????

Here is the list of Countries with Huge Nuclear weapon stockpiles …

The positive thing is that the number of such weapons is going to plummet enough.

États-Unis : une disquette pour protéger l'arsenal nucléaire

Depuis la construction du site, qui remonte aux années 1960, rien ne semble avoir changé d'un iota. Même les toilettes ne sont pas de première jeunesse, remarque une journaliste non sans ironie. Mais le plus étonnant n'est pas là. Tout le système informatique est lui aussi archaïque.

L'un des ordinateurs équipant le poste de lancement des missiles fonctionne à l'aide de disquettes souples de huit pouces (environ 20 cm), dont l'invention remonte à 1967. Un autre ne possède pas d'écran, il affiche ses informations via des voyants lumineux…

Si bien que l'un des employés de la base, tout juste âgé d'une vingtaine d'années, n'avait jamais vu de tels ordinateurs avant d'être recruté par l'armée.

Dubitatifs devant l'ancienneté du matériel, les journalistes se sont inquiétés de sa fiabilité. Là encore, les responsables de l'armée se sont montrés rassurants. Selon eux, l'âge avancé des ordinateurs est un gage de qualité.

De plus, ils ne sont jamais connectés à Internet, ce qui les rend impossibles à pirater. Si le système informatique n'est pas récent, il en va de même pour les missiles. Des ingénieurs sont régulièrement chargés de les inspecter et de faire toutes les réparations nécessaires. (…)

Sans commentaires.

Ça ne m'étonne absolument pas.

Il y a des avantages et inconvénients à un tel système :

* un système aussi dépassé est évidemment invulnérable aux virus modernes
* ça va être délicat de trouver des pièces de rechange au bout d'un moment
* ça va être encore plus délicat de trouver du monde qui connaît ce matériel
* les systèmes étaient peut-être plus fiables, en effet (à voir),
* une chose est sûre : ils sont moins sensibles au rayonnement cosmique, mais on ne peut pas dire que ça soit très utile
* il n'est pas nécessaire d'être connecté à internet pour être piratable, il suffit qu'une personne connecte une disquette vérolée
* pour les pirater, il faut mettre au point un virus sur mesure (ce qui demande d'avoir un ordinateur identique, ce n'est pas évident à trouver, même sur eBay), mais d'un autre côté, à l'époque la notion de sécurité informatique n'existait pas vraiment

Je ne serai pas forcement rassuré s'il annoncer changer de matos et passer en sur des machines moderne…

Système simple + système âgé (dé-verminisé comme disent les industriels) = système fiable

(dasn les limites du raisonnable évidement…)

Je renvoie vers un lien communiqué par Sharky 125 ici.

Audition du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et du général Patrick Charaix, commandant des forces aériennes stratégiques, sur la dissuasion nucléaire 2

Extrait choisi:

Général Denis Mercier :

La dissuasion nucléaire est une mission qui reste toujours d’actualité. Aujourd’hui, cette actualité nous montre combien la possession de l’arme nucléaire est une garantie de sécurité à nulle autre pareille. Les événements qui se déroulent actuellement dans le Caucase en Crimée – autrement dit à notre porte – en apportent une nouvelle illustration. En 1994, l’Ukraine avait renoncé à posséder des armes nucléaires en contrepartie d’engagements sur sa sécurité pris par plusieurs pays, dont la Russie. Nous devons nous poser la question suivante : quelle aurait été la position russe si l’Ukraine avait gardé son armement stratégique ?

Je relève par ailleurs que cette crise remet en cause des frontières établies. Elle vient nous rappeler que le risque d’un conflit étatique en Europe ou de chantage vis-à-vis des intérêts des Européens ne relève pas de l’imaginaire. La situation en Crimée réintroduit de la symétrie dans les confrontations stratégiques et souligne cruellement qu’un État n’est pas traité de la même manière selon qu’il est doté ou non d’une dissuasion nucléaire. Lors de son passage devant votre commission, Bruno Tertrais posait cette question très pertinente : si la France devait intervenir dans un conflit, accepterait-elle de se voir dissuader par un pays détenteur de l’arme nucléaire ?

Sur des dossiers internationaux majeurs où nous sommes engagés aux côtés de nos alliés américains notamment, la voix et l’écoute de la France seraient certainement différentes si nous ne possédions pas l’arme nucléaire. Je crois que nous avons encore pu le constater lors de la récente rencontre entre les présidents Hollande et Obama. Tel est le cas pour le dossier iranien. (…)

A méditer.

Général Denis Mercier a écrit

Pour répondre à M. Vitel, je dirais tout d’abord que je considère le Rafale comme un avion de cinquième génération, comme le F-35, mais qui est rentré en service avant ce dernier. Il est certes moins furtif que le F-35 mais je ne suis pas un grand partisan de la furtivité : elle n’est pas efficace face aux nouveaux radars passifs et présente surtout un coût démesuré à l’entretien si l’on souhaite en maintenir les performances. En revanche, le Rafale apporte bien les caractéristiques de la dernière génération en matière de liaisons et de partage de données.

Je note surtout la phrase "[la furtivité] n’est pas efficace face aux nouveaux radars passifs." Et je me demande a quels radars il pense .

Peut-être ceux en cours de développement ? On travaille sur le sujet depuis 20 ans, ça m'étonnerait qu'on n'ait pas avancé à ce propos.