Cela prouve une fois encore que les alliés, même moins armés, peuvent être utiles.

Le système BACN (Battlefield Airborne Communications Node) est un système de relais de communications aéroporté, permettant l'échange d'informations en temps réel via les liaisons de données. Concrètement, il permet à des troupes au sol de voir l'image du champ de bataille telle qu'elle est perçu par un équipage en vol. Ce système a été développé par Northrop-Grumman.
Le prototype du BACN fut testé entre 2005 et 2008 sur les deux derniers WB-57 encore en service. En juin 2009, Northrop-Grumman signa un contrat pour intégrer le BACN sur le BD-700 Global 6000, sélectionné pour son altitude et son endurance. Le BD-700 ainsi modifié fut d'abord désigné RC-700A, puis E-11A. L'USAF en a acquis 4 exemplaires, qui furent livrés jusqu'en septembre 2012. Ils sont utilisés par le 451e Tactical Airborne, notamment en Afghanistan. Le système BACN (qui inclut également 3 EQ-4B Global Hawk) a franchi en novembre 2013 le cap des 5000 missions.
C'était en effet une des possibilités que j'envisageais : soit le RQ-4 était mauvais, soit il était trop cher, soit le problème venait du côté drone en lui-même.JFF a écrit
Ce qui est intéressant, c'est que non seulement le E 11A reprend les même missions que le RQ 4, mais qu'il s'agit d'un engin piloté, avec un équipage (pilote + mission) embarqué. C'est une sorte d'aveu que les drones et autres RPV ne sont pas LA solution miracle pour la reconnaissance, et que la présence d'humains à bord apporte un plus.
Il faudrait que je retrouve une référence, une mission d'un Transall Gabriel dans le sud de l'irak, avant 2003. La présence d'opérateurs à bord, comprenant l'arabe, avait permis de comprendre instantanément une mission d'un Mig 25 Irakien, pour abattre un U 2R. Un Awacs de l'USAF, en mission dans le même coin, n'avait rien compris, car il n'avait pas d'opérateur comprenant l'arabe.
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