AEG B.II
Rappels
- Catégorie : Avion de reconnaissance et d'observation
- Constructeur : AEG
- Premier vol : 1914
- Lancement du projet : 1914
- Missions : Observation, Reconnaissance
Historique
En 1914, alors que les premiers exemplaires de ses avion B.I de reconnaissance sont en phase de construction, AEG travaille à un remplaçant qui en reprend les grandes lignes, le Z.6. Pour diminuer la traînée, les ailes sont redessinées et le nombre de mâts de chaque côté passe de trois paires à deux paires. Un peu plus courtes, elles permettent également une meilleure maniabilité. La structure du fuselage est cette fois-ci en tubes d’acier soudés. Le moteur Mercedes D.II installé à bord est plus puissant avec ses 120 ch, mais il est également équipé d’un échappement vertical, vers le haut, qui était surnommé "corne de rhinocéros" (Nashornhorn).
Pour le reste, peu de changements sont apportés à la configuration générale. Le fuselage, dont la section transversale est rectangulaire, est recouvert de toile. Le moteur Mercedes D.II entraine une hélice tractrice bipale en bois à pas fixe. Deux cockpits protégés par un parebrise sont installés en tandem, à l’avant pour le pilote et à l’arrière pour l’observateur. La dérive, conventionnelle, est constituée de plans triangulaires. Le train d’atterrissage, classique, est fixe. Les roues avant, d’assez grand diamètre, sont à rayons. À l’arrière, un simple sabot lui sert de support. Le Z.6, comme son prédécesseur n’est pas armé et est destiné à effectuer de simples missions d’observation et de reconnaissance.
La commission technique du service d’inspection de l’armée de l’air allemande (lIdflieg, soit Inspektion der Fliegertruppe) évalue l’appareil et commande quelques exemplaires qui sont envoyés dans les unités de la Luftstreitkräfte, qui est la composante aérienne de l’armée impériale allemande sous la désignation de B.II.
Toutefois, les principaux inconvénients subsistent. Le moteur, toujours très haut en raison de sa construction, bouche toujours en partie le champ de vision du pilote vers l’avant et le radiateur de grande taille sur le côté du fuselage perturbe l'aérodynamique de l’appareil. Pour finir, malgré des améliorations au niveau des ailes et un moteur plus puissant, le B.II ne gagne que 10 km/h sur son prédécesseur. C’est probablement pour ces raisons que seuls quelques exemplaires sont construits et qu’AEG se met immédiatement à l’étude d’un troisième appareil biplace de reconnaissance : le B.III.
Ancien pays utilisateur
- Allemagne du IIe Reich :
Armée de l'air allemande du deuxième Reich
Versions
- AEG B.II : Appareil dérivé de l’AEG B.I, motorisé par un Mercedes D.II de 120 ch.