Supermarine 522

Rappels

Historique

En 1947, pour répondre à l’exigence NR/A.19 concernant un avion d’attaque embarqué, Supermarine étudie une nouvelle version de son Scimitar qui ne doit pas trop se différencier de l’original. Pour emporter ses charges offensives en interne, les canons sont enlevés pour installer une soute à bombe dans le fuselage. Cette soute est partagée en deux parties par les compartiments dans lesquels se loge le train d’atterrissage, puisque le déplacement de ce dernier est jugé trop complexe. Le Supermarine 522 peut emporter deux bombes de 454kg ou quatre de 227kg, mais les bombes de 907kg sont trop longues pour y être logées. S’il est nécessaire d’en emporter une, il est donc proposé de l’installer sous voilure, en remplacement d’un des bidons de carburant. C’est également sous les ailes que des paniers à roquettes peuvent être installés. Des dispositifs destinés à freiner et stabiliser l’appareil durant les phases de piqué durant les attaques obligent les ingénieurs à modifier les ailes de façon plus importantes que prévu. Tous ces changements augmentent la masse à vide du 522 et en diminue d’autant plus la manœuvrabilité, bien qu’elle soit encore considérée comme suffisante. Il est écarté de la compétition, tout comme le Supermarine 537.

Sur le forum…

  • Supermarine 576 :

    Projet de chasseur-bombardier supersonique embarqué britannique des années 1950.

    Le Supermarine 576, qui est présenté en décembre 1958, est directement dérivé du Scimitar dont il garde un certain nombre de similitudes. La version initiale est un monoplace de chasse pourvu d’un important réservoir de carburant dans la partie supérieure du fuselage. Son empennage de type conventionnel reste très semblable à celui du Scimitar. Les ailes, qui sont toujours en position médiane, sont plus fines pour optimiser le vol supersonique. Elles sont également munies de nouveaux volets permettant d’accroitre leur portance et faire diminuer la vitesse de décollage et d’appontage. Leurs panneaux extérieurs peuvent se replier vers le haut pour diminuer l’encombrement à bord des porte-avions. Chacune peut être munie d’un réservoir de carburant et de deux missiles air-air. Le train d’atterrissage tricycle s’escamote sous le fuselage et les ailes. Une crosse d’appontage est installée sous la queue.

    Deux types de propulsion sont étudiés. La première est un système mixte avec deux réacteurs Rolls-Royce RB.146 sans postcombustion et deux moteurs-fusées de Havilland Spectre. La seconde, qui est la plus simple à mettre en œuvre, est l’utilisation de deux réacteurs Rolls-Royce RB.146 munis de la postcombustion. Une perche de ravitaillement en vol est installée au-dessus du nez de l’appareil, dans lequel se trouve un radar de recherche Feranti Airpass I qui lui permet d’effectuer ses mission de chasse ou d’attaque au sol par tous les temps.

    Le 15 avril 1959, Supermarine annonce qu’il serait possible de modifier les Scimitar pour les mettre au standard du Type 576, ce qui permettrait d’avoir un chasseur capable d’intercepter des cibles volants à Mach 2 à 20’000m d’altitude.

    Une version biplace est également envisagée pour des missions de bombardement. Dans ce cas, le second siège diminue la quantité de carburant emporté en interne, mais cela peut être compensé par des réservoirs auxiliaires supplémentaires ou des ravitaillements en vol. Une soute ventrale permet l’emport de deux bombes de 454kg, en plus des six points sous voilure. Par conséquent, pour ce genre de mission, le Type 576 serait capable d’emporter jusqu’à six bombes de 454kg en plus des réservoirs auxiliaires. Selon le constructeur, cette version doit pouvoir entrer en service en 1962.

    Le Supermarine 576 ne sera finalement pas commandé et aucun exemplaire n’a été construit.


    Caractéristiques et performances prévues :
    Equipage : 1 ou 2
    Longueur : 18,6m
    Envergure : 12,6m
    Masse maximale au décollage : 23’360kg
    Points d’attache : 6
    Moteurs : deux réacteurs Rolls-Royce RB.146 sans PC d’une poussée unitaire de 58,8kN (6’000kgp) et deux moteurs-fusées Spectre de 44,4kN (4’525kgp) ou deux réacteurs Rolls-Royce RB.146 avec PC d’une poussée unitaire de 58,8kN (6’000kgp) à sec et 69,8kN (7’115kgp) avec postcombustion.
    Vitesse max : Mach 1.8
    Rayon d’action : 1’459km
    Armement : 4 missiles air-air (Firestreak ou Red Top) ou jusqu’à 6 bombes de 454kg



    Source principale:
    British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
    British Secret Projects - Jet Fighters Since 1950; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Supermarine-Vickers 571 :

    Projet de bombardier nucléaire tactique britannique des années 1950.

    En mars 1957, la RAF désire remplacer ses bombardiers tactiques Canberra à capacité nucléaire. Elle publie l’exigence GOR.339, demandant un avion supersonique à haute et basse altitude, emportant une bombe nucléaire tactique dans un rayon d’au moins 1'000 miles nautiques et pouvant être opérationnel à partir de pistes courtes ou de terrains sommairement préparés destiné au Bomber Command. En missions secondaires, l’appareil doit aussi pouvoir être utilisé comme bombardier conventionnel et pour la reconnaissance aérienne.

    Parmi les différents projets soumis, on trouve le Supermarine 571. Supermarine, son concepteur qui appartient au groupe Vickers-Armstrongs (Aircraft) Ltd, étudie plus de 40 dessins, dont six en détail. Finalement, deux versions seront proposées, toutes deux propulsées par le réacteur Rolls-Royce RB.142, préféré aux autres moteurs disponibles.

    La première variante est conçue par Supermarine de façon à répondre aux exigences tout en gardant des dimensions et une masse à vide réduites pour en réduire le prix. Ce monoréacteur est un biplace en tandem, avec des ailes en flèche et un empennage conventionnel. Les entrées d’air, rectangulaires, sont situées sur les côtés du fuselage et le train d’atterrissage tricycle s’escamote dans le fuselage. Une soute à bombe ventrale permet l’emport d’une bombe nucléaire tactique Red Beard, de 4 bombes de 454kg ou de 24 roquettes de 76mm. Quatre points sous les ailes permettent l’emport d’autres charges. Le faible volume du fuselage ne permettant pas d’y stocker assez de carburant pour répondre aux exigences, il est prévu d’utiliser des réservoirs supplémentaires largables. Il est équipé d’un radar dans le nez, mais il peut également emporter un dispositif de reconnaissance radar et photographique.

    La seconde variante est d’une configuration très porche de la première, mais de taille plus importante et, surtout, biréacteur. Son avionique, de même que sa charge offensive est identique au monoplace, mais sa plus grande capacité interne en carburant et sa poussée plus importante permettent d’atteindre les exigences concernant le rayon d’action sans avoir besoin de réservoirs supplémentaires.

    Comparé à la différence de prix, qui est près du double de celui du monoréacteur, pour des vitesses et une capacité d’emport semblables, Supermarine considère la version biréacteur moins intéressante et elle est par conséquent moins détaillée que la première. En janvier 1958, l’évaluation des différents projets permet d’en sélectionner deux : l’English Electric P.17A et le Supermarine 571. Alors que le gouvernement encourage les différents constructeurs aéronautiques britanniques à fusionner, ces deux équipes sont invitées à travailler ensemble pour un projet commun. En 1960, les deux constructeurs sont réunis dans la nouvelle société British Aircraft Corporation (BAC) et le programme est redésigné TSR-2 (Tactical Strike and Reconnaissance 2).


    Versions :
    571 "Small" : Version de taille réduite propulsée par un réacteur Rolls-Royce RB.142R, ne peut atteindre les exigences d’autonomie du GOR.339 qu’avec des réservoirs de carburant auxiliaires.
    Cette première variante est conçue de façon à ce que sa taille soit la plus réduite possible, tout en étant encore capable de répondre aux exigences, afin d’en réduire le prix. Ce monoréacteur emporte deux membres d’équipages assis en tandem, le navigateur assis à l’arrière n’ayant qu’une visibilité réduite avec ses deux fenêtres latérales. Les ailes, en position médiane-haute, sont en flèche et sont équipées de becs de bord d’attaque et de volets. L’empennage en flèche est de type conventionnel avec une dérive monobloc assez haute et des empennages horizontaux, également monoblocs, au dièdre négatif important. Les entrées d’air, latérales, sont de forme rectangulaire. Le train d’atterrissage tricycle, muni de deux roues à diabolo à l’avant, s’escamote dans le fuselage. Une soute à bombe ventrale permet l’emport, à choix, d’une bombe nucléaire tactique Red Beard, de 4 bombes de 454kg ou de 24 roquettes de 76mm. D’autres charges peuvent être emportées grâce à quatre points d’emport sous les ailes. Malheureusement, le volume de carburant emporté en interne n’est pas assez important pour atteindre le rayon d’action exigé. Par conséquent, il est décidé qu’il emportera quatre réservoirs auxiliaires en bout d’ailes et sous les ailes. L’avionique comprend un radar dans le nez fonctionnant en bandes X et un radar de navigation et de reconnaissance fonctionnant en bandes J avec des antennes situées sur les côtés et le dessous du fuselage. Un dispositif de reconnaissance photographique peut également être installé dans la soute ventrale.


    571 "Large" : Version de taille plus importante propulsée par deux réacteurs Rolls-Royce RB.142R, les exigences d’autonomie du GOR.339 sont atteintes avec le carburant interne.
    Cette seconde variante est d’une configuration très porche de la première, mais sa taille est plus importante et, surtout, elle est propulsée par deux réacteurs. Ces différences permettent l’emport d’un volume de carburant plus important et, grâce à sa poussée plus importante, de réduire d’environ 30% sa distance de décollage. Le volume de ses réservoirs internes lui permet de répondre aux exigences concernant le rayon d’action, mais il peut également emporter jusqu’à quatre réservoirs supplémentaires de 1’705L. Son avionique, de même que sa capacité d’emport, est identique au monoplace.



    Caractéristiques et performances prévues "Small" :
    Equipage : 2
    Longueur : 17,7m
    Envergure : 8,5m
    Surface alaire : 18,6m2
    Masse en charge : 16’702kg
    Masse maximale au décollage : 20’593kg
    Capacité des réservoirs de carburant internes : 8’857L
    Capacité totale en carburant : 15’677L
    Points d’attache : 4
    Moteurs : un réacteur Rolls-Royce RB.142R d’une poussée de 62,2kN (6’340kgp) à sec et 100,9kN (10’285kgp) avec postcombustion.
    Vitesse max haute altitude: Mach 2.1
    Vitesse max basse altitude: Mach 1.1
    Rayon d’action : 1’111km
    Rayon d’action maximum : 1’900km
    Armement : 1 bombe Red Beard, ou 4 bombes de 454kg, ou 24 roquettes de 76mm en interne et 4 bombes de 454kg sous les ailes.

    **************************************************************

    Caractéristiques et performances prévues "Large" :
    Equipage : 2
    Longueur : 23,5m
    Envergure : 12,6m
    Surface alaire : 40,0m2
    Masse en charge : 36’844kg
    Masse maximale au décollage : 40’053kg
    Points d’attache : 4
    Moteurs : deux réacteurs Rolls-Royce RB.142R d’une poussée unitaire de 62,2kN (6’340kgp) à sec et 100,9kN (10’285kgp) avec postcombustion.
    Vitesse max haute altitude: Mach 2.1
    Vitesse max basse altitude: Mach 1.1
    Rayon d’action : 1’852km +
    Armement : 1 bombe Red Beard, ou 4 bombes de 454kg, ou 24 roquettes de 76mm en interne et 4 bombes de 454kg sous les ailes.


    Source principale:
    British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Supermarine 567 :

    Projet d’une version d’attaque biplace du Scimitar destiné à la Royal Navy.

    C’est pour assurer l’intérim entre le retrait du service du Westland Wyvern en 1957-58 et l’introduction du Buccaneer en 1961-62 que Supermarine propose une version d’attaque de son Scimitar à la Royal Navy. Ce Type 567 est proposé en avril 1957 et se distingue du Scimitar F.1 par son cockpit biplace côte-à-côte, l’intégration de l’avionique destinée au Buccaneer, l’absence de canon, des volets soufflés et une capacité en interne en carburant supplémentaire. Les panneaux extérieurs des ailes peuvent être repliés vers le haut et le nez peut également être replié sur le côté pour diminuer l’encombrement à bord des porte-avions. En octobre de la même année, d’autres modifications sont apportées en intégrant des réservoirs supplémentaires en bout d’ailes, mais le projet est abandonné peu après.


    Caractéristiques et performances prévues :
    Equipage : 2
    Longueur : 18,9m
    Envergure : 11,3m
    Masse maximale au décollage : 22’889kg
    Charge utile : 6’400kg
    Capacité des réservoirs de carburant internes : 6’247L
    Points d’attache : 6
    Rayon d’action : 778km
    Armement : Diverses bombes de 227, 454 ou 907kg.



    Source principale:
    British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
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  • Supermarine 565 :

    Projet d’une version de bombardier tactique biplace du Scimitar.

    L’étude de ce projet débute le 1er février 1957, afin de répondre aux exigences M.48T. Ces dernières demandent un nouveau bombardier tactique embarqué, capable de voler par tous les temps de jour comme de nuit à basse altitude et pouvant emporter une bombe nucléaire tactique ou des bombes conventionnelles et des roquettes. Les deux membres de l’équipage du Supermarine 565 sont assis l’un à côté de l’autre. L’appareil est propulsé par deux réacteurs Rolls-Royce Avon RA.24, mais il est également possible, pour diminuer la course de décollage, d’installer un moteur-fusée de Havilland Spectre. Les canons sont remplacés par des réservoirs de carburant et deux pylônes d’emport supplémentaires sont ajoutés. Si l’appareil emporte une bombe nucléaire sous une aile, elle est équilibrée avec l’emport d’un réservoir de carburant de 909L sous l’autre aile, mais il peut également emporter jusqu’à six bombes de 454kg. Une perche de ravitaillement en vol est également installée. Le radôme de nez abrite un radar de recherche Blue Parrot.

    Selon son constructeur, le Supermarine 565 doit pouvoir entrer en service en 1961. Il est finalement jugé trop lourd pour être utilisé à partir d’un porte-avions et le projet est écarté en faveur du Blackburn Buccaneer.


    Caractéristiques et performances prévues :
    Equipage : 2
    Longueur : 18,7m
    Envergure : 11,3m
    Masse normale au décollage : 22’031kg
    Capacité des réservoirs de carburant internes : 7’039L
    Capacité totale en carburant : 11’584L
    Points d’attache : 6
    Moteurs : Deux réacteurs Rolls-Royce Avon RA.24 et un moteur-fusée de Havilland Spectre de 35,6kN (3’630kgp).
    Vitesse max : Mach 0.93km/h
    Vitesse de pénétration basse altitude : Mach 0.83
    Rayon d’action à basse altitude : 1’241km
    Rayon d’action à haute altitude : 1’760km
    Armement : 1 bombe nucléaire tactique, ou jusqu’à 6 bombes de 454kg, ou des paniers à roquettes air-sol.



    Source principale:
    British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Supermarine 559 :

    Projet d’intercepteur britannique des années 1950.

    C’est pour répondre aux exigences F.155T, réclamant un chasseur supersonique capable de voler à Mach 2 à haute altitude, que Supermarine étudie un projet à la configuration peu conventionnelle. Désigné Type 559, l’avion est muni de surfaces canard fixes et d’ailes en Delta tronqué avec, à leurs extrémités, des surfaces verticales servant de dérives. Le train d’atterrissage tricycle est entièrement escamotable. La propulsion est assurée par deux réacteurs Havilland Gyron PS.26/1 installés l’un au-dessus de l’autre, mais il est également envisagé d’utiliser par la suite des Rolls-Royce RB.122 en cours de développement. Ces moteurs sont alimentés par une entrée d’air ventrale de forme carrée, séparée en deux par une paroi verticale. Pour augmenter la poussée, principalement pour augmenter la vitesse ascensionnelle et durant le vol à haute altitude, il est également équipé de deux moteurs-fusées de Havilland Spectre Junior situés de part et d’autre de l’arrière du fuselage. La structure entièrement métallique est principalement constituée d’alliages d’aluminium, mais les "parties chaudes" comme les bords d’attaque des ailes et les endroits près des réacteurs et des moteurs-fusées sont en titane. Une grande partie du carburant est stocké dans les ailes, le reste se trouve dans le fuselage où se situent également les réservoirs de HTP destiné aux moteurs-fusées.

    La configuration particulière du Supermarine 559 permet l’emport de deux missiles air-air Red Hebes ou Blue Jay sur des pylônes situés au-dessus du fuselage. Un système de contrôle et de guidage entièrement automatique est prévu d’être développé en même temps que l’appareil. Un point d’attache sous le fuselage permet, si besoin, d’emporter un réservoir de carburant supplémentaire.

    Selon Supermarine, le prototype peut être construit en 170 semaines et le constructeur s’engage pour faire voler ses premiers Types 559 au plus tard 208 semaines après la date de la commande.

    Le Supermarine 559 est finalement classé troisième de la compétition après les Armstrong Whitworth AW.169 et Fairey Delta III. Il ne sera par conséquent jamais entièrement développé.


    Caractéristiques et performances prévues :
    Equipage : 2
    Longueur : 20,8m
    Envergure : 12,8m
    Hauteur : 4,65m
    Surface surfaces-canard : 18,7m2
    Surface alaire : 57,1m2
    Masse à vide : 18’817kg
    Masse maximale au décollage : 28’209kg
    Capacité des réservoirs de carburant internes : 9’159L (8’500L de kérosène et 659L de HTP)
    Points d’attache : 3
    Moteurs : Deux de Havilland Gyron PS.26/1 d’une poussée unitaire de 88,9kN (9’070kgp) et deux moteurs-fusées de Havilland Spectre Junior d’une poussée unitaire de 22kN (2’240kgp).
    Vitesse max haute altitude: Mach 2.5
    Plafond opérationnel : 18’000m
    Endurance : 0h32’
    Armement : 3 missiles Red Hebe à guidage radar ou Blue Jay à guidage à infrarouge.



    Source principale:
    British Secret Projects - Jet Fighters Since 1950; BUTTLER Tony,Midland Publishing.

    Liens internet :
    https://en.wikipedia.org/wiki/Vickers_Type_559
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Supermarine 543 :

    Projet de chasseur britannique des années 1950, décollant à partir d’un chariot amovible et atterrissant sur un tapis absorbant le choc.

    À la fin des années 1940, la RAF, la Royal Navy et le RAE (Royal Aircraft Establishment) étudient la possibilité de mettre en service des avions de combat démunis de train d’atterrissage. Le gain de masse serait en moyenne d’environ 7% et ces appareils doivent être théoriquement moins chers à la fabrication et à l’entretient. Par contre, si le décollage à partir de chariots amovibles ne pose pas de problème, l’atterrissage est plus complexe puisqu’il nécessite un revêtement absorbant les chocs. Si cette sorte de tapis est amovible pour permettre de faire atterrir également des aéronefs à trains conventionnels, en revanche ceux qui ne possèdent pas de train d’atterrissage ne peuvent pas se poser sur une piste en dur, au risque de se disloquer entièrement.

    En proposant le Supermarine 543 en 1951, le constructeur britannique estime que son projet est capable d’atteindre l’altitude de 45’000pieds (13’716m) en moins trois minutes et voler à Mach 1,16 au niveau de la mer et Mach 1,53 à haute altitude. Cet intercepteur monoplace a une configuration particulière avec, de chaque côté du nez, une entrée d’air semi-circulaire qui alimentent les deux réacteurs Bristol BE.15 installés côte-à-côte. Les tuyères sont situées à l’extrémité du fuselage, au-dessous de l’empennage cruciforme en flèche. Les ailes en position médiane sont également en flèche. À la base de la dérive, un crochet d’arrêt est prévu pur diminuer la course d’atterrissage. L’armement principal est constitué de quatre canons Aden de 30mm situés dans le fuselage. Il est également proposé d’armer le Type 543 avec deux canons Aden et deux autres canons sans recul, situés dans l’emplanture des ailes, pouvant tirer un total de 20 projectiles air-air de 50mm.

    Avec le développement prochain des réacteurs Rolls-Royce Avon, Armstrong Siddeley Sapphire Sa.50 Sapphire ou Napier E.143, Supermarine espère que son Type 543 atteindra Mach 1.8. Malheureusement pour ce projet, l’idée de s’équiper d’avion sans train d’atterrissage et de pistes revêtues de revêtement antichoc est abandonnée par les forces militaires britanniques et le Supermarine 543 est abandonné.


    Caractéristiques et performances prévues :
    Equipage : 1
    Longueur : 17,8m
    Envergure : 9,9m
    Surface alaire : 41,9m2
    Masse en charge : 13’744kg
    Points d’attache : 0
    Moteurs : deux réacteurs Bristol BE.15
    Vitesse max haute altitude: 1’630km/h
    Vitesse max basse altitude: 1’420km/h
    Vitesse ascensionnelle : 188,0m/s
    Armement : 4 canons Aden de 30mm ou 2 canons Aden de 30mm et 20 roquettes de 50mm tirées depuis des canons sans recul.



    Source principale:
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  • Supermarine 522 :

    Projet d’une version monoplace d’attaque au sol du Supermarine Scimitar.

    En 1947, pour répondre à l’exigence NR/A.19 concernant un avion d’attaque embarqué, Supermarine étudie une nouvelle version de son Scimitar qui ne doit pas trop se différencier de l’original. Pour emporter ses charges offensives en interne, une soute à bombe doit par conséquent être installée dans le fuselage. Les canons sont enlevés, afin de gagner du volume. La soute est partagée en deux parties par les compartiments dans lesquels se loge le train d’atterrissage, déplacer ce dernier étant jugé trop complexe. Le Supermarine 522 peut emporter deux bombes de 454kg ou quatre de 227kg, mais les bombes de 907kg sont trop longues pour y être logées. S’il est nécessaire d’en emporter une, il est donc proposé de l’installer sous voilure, en remplacement d’un des bidons de carburant. C’est également sous les ailes que des paniers à roquettes peuvent être installés. Des dispositifs destinés à freiner et stabiliser l’appareil durant les phases de piqué durant les attaques obligent les ingénieurs à modifier les ailes de façon plus importantes que prévu. Tous ces changements augmentent la masse à vide du 522 et en diminue d’autant plus la manœuvrabilité, bien qu’elle soit encore considérée comme suffisante. Il est écarté de la compétition, tout comme le Supermarine 537.


    Caractéristiques et performances prévues :
    Equipage : 1
    Masse en charge au décollage : 11’238kg
    Capacité des réservoirs de carburant internes : 2’780L
    Capacité totale en carburant : 3’689L
    Moteurs : un réacteur Rolls-Royce Avon de 28,9kN (2’950kgp)
    Vitesse max basse altitude: 1’000km/h
    Armement : 4 bombes de 227kg ou deux de 454kg en interne ou différentes mines antinavire, 1 bombe de 907kg ou jusqu’à 8 roquettes air-sol.



    Source principale:
    British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Supermarine 511 :

    Projet de chasseur biplace britannique développé peu après la seconde guerre mondiale.

    Pour répondre à l’exigence F.44/46, Supermarine étudie un nouvel appareil reprenant en partie la configuration du Type 508. Présenté en mars 1947, le Supermarine 511 est presque entièrement construit en aluminium et en alliages légers. Il est propulsé par deux réacteurs situés côte-à-côte dans le fuselage, alimentés par des entrées d’air latérales et dont les tuyères sont situées de chaque côté de l’arrière du fuselage. L’empennage est en "V" et le train d’atterrissage tricycle est escamotable. L’équipage prend place sur deux sièges en tandem abrités par une longue verrière. Les ailes en flèche en position médiane peuvent se replier vers le haut à leur moitié pour diminuer l’encombrement à bord d’un porte-avion. On remarque que Supermarine reste un peu méfiant sur ses capacités à mettre au point un avion équipé d’ailes en flèche, principalement en ce qui concerne le contrôle en vol, car en parallèle il envisage également d’équiper cette cellule avec des ailes droites. La motorisation prévue consiste en deux réacteurs Rolls-Royce AJ.65 Avon, encore en cours de développement. L’armement principal est constitué de quatre canons Aden de 30mm installés sous le fuselage. Un radar d’interception AI Mk.9 doit être emporté dans le nez de l’appareil.

    Rapidement, il apparait que les performances du Supermarine 511 auront du mal à répondre aux exigences. La version munie d’ailes en flèche devrait atteindre les vitesses demandées, malheureusement, le surcroit de masse ne lui permettrait pas une vitesse ascensionnelle suffisante. La version à aile droite, pesant environ 10% de moins, respecterait le taux de montée exigé, mais serait limite en ce qui concerne la vitesse horizontale. Par conséquent, Supermarine décide d’ajouter un moteur-fusée à l’arrière du fuselage de sa version à ailes en flèche, ce qui lui permet de satisfaire les exigences en proposant un intercepteur capable d’atteindre les 45’000pieds en moins de 10 minutes.

    Durant les évaluations des différents projets, le Supermarine 511 est recalé immédiatement pour deux critères principaux concernant la propulsion. En effet, la version initiale du Rolls-Royce AJ.65 est encore en cours d’essai et sa version plus puissante, pour autant qu’elle soit un jour développée, ne serait pas disponible avant trois ans. Ensuite, il est demandé que le nouvel appareil puisse atteindre les performances exigées sans avoir recours à des moteurs-fusées. Le programme est par conséquent abandonné.


    Versions :
    511 Back-swep : Version initiale munie d’ailes en flèche, propulsée par deux réacteurs Rolls-Royce AJ.65 et un moteur-fusée, il peut emporter deux réservoirs de carburant supplémentaires sous voilure ; présenté en mars 1947 pour répondre aux exigences F44/46.

    511 Staight : Version munie d’ailes droites et propulsée par deux réacteurs Rolls-Royce AJ.65 ; présenté en mars 1947.


    Caractéristiques et performances prévues 511 Back-swep :
    Equipage : 2
    Longueur : 20,4m
    Envergure : 15,7m
    Surface alaire : 69,8m2
    Masse maximale au décollage : 14’513kg
    Moteurs : deux réacteurs Rolls-Royce AJ.65 de 35,6kN (3’630kgp) et un moteur-fusée de 11,1kN (1’131kN).
    Vitesse max haute altitude: 1’067km/h
    Vitesse max basse altitude: 1’080km/h
    Vitesse ascensionnelle : 50,8m/s
    Plafond opérationnel : 14’630m
    Armement : 4 canons Aden de 30mm


    Caractéristiques et performances prévues 511 Straight :
    Equipage : 2
    Longueur : 19,2m
    Envergure : 14,3m
    Surface alaire : 47,9m2
    Masse maximale au décollage : 13’154kg
    Moteurs : deux réacteurs Rolls-Royce AJ.65 de 35,6kN (3’630kgp)
    Vitesse max haute altitude: 975km/h
    Vitesse max basse altitude: 1’041km/h
    Vitesse ascensionnelle : 55,4m/s
    Plafond opérationnel : 14’630m
    Armement : 4 canons Aden de 30mm


    Source principale:
    British Secret Projects - Jet Fighters Since 1950; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • 392 : Voir fiche spécifique de l’Attacker, premier prototype.

    397 : Projet d’une version de l’Attacker pour l’exportation, munie d’ailes repliables et propulsée par un réacteur Rolls-Royce Nene.

    398 : Voir fiche spécifique de l’Attacker, premier prototype embarqué qui donnera l’Attacker F.1.

    399 : Version du Sea Otter ASR.II motorisée par un Mercury 30.

    500 : Projet d’une version du Supermarine 392 Attacker.

    501 : Version expérimentale du Spitfire expérimental destiné à développer la motorisation.

    502 : Désignation d’usine du Spitfire T.8 d’entrainement équipé de deux sièges.

    503 : Sea Otter motorisé avec un Mercury 30, 3 exemplaires convertis.

    504 : Projet d’avion civil propulsé par un moteur Rolls-Royce Griffon dérivé du Supermarine 381 Seagull ASR1.

    505 : Voir fiche spécifique du Supermarine 508.

    506 : Conversion du Seafire F.III pour l’Irish Air Corp.

    507 : Conversion civile du Walrus II avec un Pegasus VI.

    508 : Voir fiche spécifique.

    509 : Désignation d’usine du Spitfire T.9, dérivé des Mk.VIII et Mk.IX.

    510 : Voir fiche spécifique du Swift, premier prototype

    511 : Voir fiche spécifique.

    512 : N° attribué au bureau technique.

    513 : Voir fiche spécifique de l’Attaker, second prototype.

    514 : Version de l’Attacker destinée à répondre à l’exigence E.10/44 et propulsée par un réacteur Nene Mk.2

    515 : Projet d’un Attacker Mk.II propulsé par un réacteur de Havilland Ghost, jamais construit.

    516 : Version Attacker FB.1.

    517 : Second prototype du Swift.

    518 : Spitfire F.XVIII, voir fiche spécifique du Spitfire.

    519 : Projet d’une version de l’Attacker muni d’un dispositif de déviation de la poussée du réacteur et d’ailes en flèche.

    520 : Projet de conversion en chasseur opérationnel du second Supermarine 510.

    521 : Voir fiche du Handley Page HP.88.

    522 : Voir fiche du Scimitar.

    523 : Projet d’une version d’interception du Supermarine 508, équipée d’empennages en flèche et répondant à l’exigence F.3/48.

    524 : Projet d’hydravion de reconnaissance maritime répondant aux exigences R.2/48 ; jamais développé.

    525 : Voir fiche spécifique.

    526 : Projet d’un intercepteur biréacteur muni d’ailes en flèche très probablement dérivé du Supermarine 525 et étudié en 1948-1949 pour répondre à l’exigence F.3/48.

    527 : Projet d’une version de l’Attacker propulsée par un réacteur Rolls-Royce Avon ou Tay.

    528 : Troisième prototype du Swift.

    529 : Voir fiche spécifique du Supermarine 508.

    530 : Voir Supermarine Seagull ASR.I

    531 : Projet concernant différentes modifications à apporter sur les Supermarine 510 et 528.

    532 : Voir fiche spécifique du Swift, projet d’une version équipée d’un réacteur Ghost.

    533 : Collaboration avec Vickers au sujet d’un canon sans recul de 34mm destiné à équiper des avions de combat.

    535 : Voir fiche spécifique du Swift, prototype avec train d’atterrissage tricycle.

    536 : Voir fiche spécifique du Supermarine 525.

    537 : Projet d’une version d’attaque au sol du Supermarine 525.
    Projet d’une version d’attaque au sol du Supermarine 525 équipée d’un empennage en "V" en flèche et muni d’un renflement sous fuselage permettant l’emport d’armement en interne ; étudié à partir de janvier 1950, il est abandonné le 18 avril de la même année.

    538 : Voir fiche spécifique de l’Attacker F2.

    539 : Projet d’un avion d’entrainement répondant aux exigences N.9/47.

    541 : Dernier prototype du Swift, qui est aussi un appareil de présérie.

    542 : Développement du Swift.

    543 : Voir fiche spécifique.

    544 Scimitar : Voir fiche spécifique.

    545 : Développement du Swift.

    546 : Voir Swift F.4.

    547 : Version biplace du Swift pour l’entrainement et la chasse de nuit.

    548 : Projet d’une version navale du Swift.

    549 : Voir Swift FR.5.

    550 : Voir Swift PR.6.

    551 : Voir Swift F.2.

    552 : Voir Swift F.7.

    553 : Voir fiche spécifique.

    554 : Projet d’une version biplace du Supermarine 545 pour l’entrainement avancé.

    555 : Troisième prototype du Scimitar, muni d’un dispositif d’augmentation de la poussée ascensionnelle.

    556 : Projet d’une version tout-temps du Scimitar pour répondre aux exigences N.139P.
    Ce projet de version tout-temps du Scimitar est destiné à répondre aux exigences N.139P. Biplace côte-à-côte, il est armé de canons Aden de 30mm ou de missiles air-air Red Dean ou Blue Jay.

    557 : Version d’entrainement du Swift.

    558 : Projet d’une version Scimitar Mk.2 pour répondre aux spécifications N.113P du MOS.
    Ce projet d’une version du Scimitar Mk.2 commence en avril 1955. Son envergure est agrandie et il est armé de missiles Firestreak pour répondre aux spécifications N.113P du MOS.

    559 : Voir fiche spécifique.

    560 : Version du Scimitar destiné à opérer uniquement à partir de bases terrestres, un exemplaire modifié (le 51ème de la ligne de production du Type 544).

    561 : Projet d’une version du Scimitar bombardier nucléaire tactique destiné à la RAF.
    C’est en 1956 que commence l’étude de cette version monoplace de bombardement nucléaire tactique, opérant uniquement à partir de bases terrestres et destiné à assurer l’intérim en attendant un nouvel appareil spécialisé dans ce type de mission. Il devra emporter une bombe nucléaire tactique à très basse altitude et à grande vitesse subsonique. Malheureusement pour Supermarine, il est irréaliste de voler dans ces conditions et avec les systèmes de navigation de l’époque sans avoir un deuxième homme d’équipage. Par conséquent, le projet est assez rapidement abandonné.

    562 : Projet d’une version de chasseur-bombardier monoplace du Scimitar.
    L’étude de cette version débute en janvier 1956 et le projet est présenté au gouvernement britannique en juillet de la même année. Equipé d’un radar d’interception et armé de deux missiles air-air, il doit être capable de voler à hautes vitesses subsonique, même avec des charges externes. Cet appareil devrait pouvoir entrer en production à partir de 1959, une fois les Scimitar déjà commandés sortis des chaines de production. Un nouveau projet, avec certaines améliorations, est proposé au début de l’année 1957 sous la désignation de Supermarine 564.

    563 : Projet d’une version du Scimitar opérant à partir de base terrestre, proposé à la Suisse.
    Ce projet est une version du Scimitar, proche du Supermarine 560, destinée à opérer à partir de base terrestre. Elle est proposée aux Troupes d’Aviation suisses qui l’écarteront en faveur du Hawker Hunter.

    564 : Projet d’une version de chasseur-bombardier monoplace du Scimitar dérivée du Supermarine 562.
    Grâce à l’utilisation de réacteurs Rolls-Royce Avon ou de Havilland Gyron Juniors moins volumineux, cette version pourrait embarquer plus de carburant, ce qui lui permettrait un rayon d’action plus important. Commencé en février 1957, ce projet semble être abandonné dès le mois suivant.

    565 : Projet d’une version de bombardier tactique biplace du Scimitar.

    566 : Projet d’une version d’attaque du Scimitar destinée à la Royal Navy.

    567 : Projet d’une version d’attaque biplace du Scimitar destinée à la Royal Navy.

    569 : Projet de bombe guidée propulsée destinée à armer les V-bomber

    571 : Voir fiche spécifique.

    572 : Projet d’une version du Scimitar destinée à la RAF, modifiée pour être opérationnelle depuis les bases terrestres, 1958.

    573 : Maquette à l’échelle ¼ d’un projet d’avion expérimental muni d’ailes en Delta destiné à répondre aux spécifications ER.197D.

    574 : Version du Scimitar motorisée avec deux réacteurs Rolls-Royce Avon RA.24, 1958.

    575 : Projet d’une version du Scimitar opérant à partir de base terrestre destinée au Canada.
    Ce projet est une version du Scimitar destinée à la Royal Canadian Airforce. Elle est modifiée pour être opérationnelle depuis les bases terrestres. Le projet date de 1958.

    576 : Voir fiche spécifique.

    577 : Projet d’avion d’attaque au sol supersonique britannique de la fin des années 1950.
    Plusieurs configurations sont étudiées, à partir de juin 1959, pour ce projet d’avion d’attaque au sol supersonique. Le projet final est présenté en 1960, mais n’est pas retenu.

    579 : N° de projet alloué à English Electric pour les exemplaires de préproduction du TSR.2.


    Le constructeur Supermarine appartenant à Vickers, ses projets sont repris par ce dernier à partir de 1960 et le regroupement des constructeurs aéronautiques britanniques désiré par le gouvernement.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer modifié 4 fois par jericho le 9 septembre 2019 16:50