BAe Hawk Mk 200

Historique

En 1984, BAe décide de concevoir une version monoplace de son Hawk destinée au combat. Le Hawk à cette époque commence à avoir un bon succès à l'export.
Un unique démonstrateur est construit et vole pour la première fois le 19 mai 1986. Il est malheureusement perdu dans un accident, entraînant la mort de son pilote Jim Hawkins. Malgré cette perte, BAe continue son projet et les premiers avions de présérie sont fabriqués en 1987. Il faudra attendre 1990 pour voir la première commande, émanant d'Oman.
3 pays achètent des Hawk 200 : le Sultanat d'Oman (12 Hawk 203), la Malaisie (18 Hawk 208) et l'Indonésie (36 Hawk 209). Le Hawk 205 est proposé à l'Arabie Saoudite, sans succès. C'est donc un total de 66 machines qui sont vendues.
La partie avant du fuselage est redessinée afin de loger l'avionique qui remplace le cockpit avant. Il emporte un radar Northrop Grumman AN/APG-66H (une variante à antenne réduite du radar du F-16), un système de navigation inertiel, un télémètre laser Ferranti, un FLIR Marconi, un détecteur d'alerte radar BAe SkyGuardian 200 et un lance-leurres thermiques et magnétiques Vinten. Le pilote dispose d'un système HOTAS, d'un HUD et d'écrans multi-fonctions.

Le Hawk 200 est motorisé par un Adour 871, et depuis 2005, par un Adour 951 plus puissant (29 kN au lieu de 26) et doté d'un FADEC. Ce moteur est alimenté par 1361 kg de carburant.

Le Hawk 200 dispose de 11 points d'emport : 1 en position ventrale, 4 sous chaque aile et deux rails lance-missiles généralement dotés d'un AIM-9L Sidewinder. Il peut emporter des missiles ASRAAM, AIM-120, AGM-65 Maverick, Sea Eagle ou Sting Ray. Il peut aussi emporter une variété de bombes dont des Paveway II et des Mk 82, ainsi que des roquettes CRV7.

Le Hawk 200 a été déployé au combat par la Malaisie le 5 mars 2013 lors du conflit de Sabah. 5 appareils effectuèrent 3 sorties chacun.