Bristol Blenheim IV

Rappels

  • Catégorie : Bombardier
  • Constructeur : Bristol drapeau du pays
  • Construit sous license par : VL drapeau du pays
  • Version du : Bristol Blenheim
  • Production : 10 appareils construits (cellules neuves)
  • Missions : Bombardement, Remorquage de cibles

Historique

Ils étaient immatriculés BL-196 à 205.

Sur le forum…

  • Bizarrement cette formule n'est pas conservée telle quelle dans la fiche. Ainsi que d'autres d'ailleurs. :mrgreen:
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  • il était pas foutu de maintenir …
    un moment d'égarement :lol:
    le Quiz aviation
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  • Le Bolingbroke sur le site
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  • Le Bolingbroke, du moins dans sa première version, est la construction sous licence canadienne du Bristol Blenheim IV. Il fut d'abord construit pour remplir des missions de patrouille maritime, mais la version la plus répandue servit à l'entraînement.

    Lorsque l'Avro Anson, alors destiné à la patrouille maritime et au bombardement léger effectua son vol inaugural en 1935, le ministère de l'Air britannique réfléchissait déjà à son successeur. Il édita la spécification G.24/35, à laquelle répondit Bristol avec son Type 149.

    Celui-ci était un Blenheim I avec des moteurs Bristol Aquila pour lui donner plus d'autonomie. La proposition fut rejetée, mais un autre Type 149 apparut : un Blenheim à moteurs Mercury, destiné aux missions de reconnaissance en général. Il voyait son nez allongé de 90 cm pour donner plus d'espace au membre d'équipage qui tenait le poste de bombardier, mais la partie gauche supérieure était aplatie pour laisser de la visibilité au pilote lors des phases de décollage et d'atterrissage. La capacité en carburant était également augmentée.

    Cette version fut d'abord retenue sous le nom de Bolingbroke*, puis finalement de Blenheim IV par la RAF. Le Canada, lui, avait justement besoin d'un avion de patrouille maritime et demanda une licence de construction, qui fut accordée et confiée à Fairchild Aircraft of Canada en novembre 1937. Le prototype du Blenheim IV fut d'ailleurs expédié au Canada. Les Canadiens gardèrent le nom de Bolingbroke, et le surnommèrent également "Bolly". La construction se fit à Longueuil, au Québec.

    Les Canadiens firent rapidement évoluer le Bolingbroke. Dans sa version I, identique au Blenheim IV, il ne fut construit qu'à 18 exemplaires. La première version d'importance fut le Bolingbroke IV avec 134 exemplaires. Ce Bolingbroke IV était doté d'équipements et d'instruments canadiens et américains, d''équipements de dégivrage et d'un dinghy. Il était motorisé avec 2 Bristol Mercury XV. En fait, 5 Bolingbroke I servirent de prototypes à cette version et étaient renommés Bolingbroke II.

    La version la plus répandue était le Bolingbroke IV T, qui servit à l'entraînement, avec pas moins de 457 exemplaires construits. Très utilisé dans le cadre du British Commonwealth Air Training Plan qui entraîna 230000 personnes, il permit aux équipages de s'entraîner à la navigation, au bombardement et surtout à utiliser les mitrailleuses. Enfin, on peut citer les variantes Bolingbroke IV W et Bolingbroke IV C. Toutes deux testaient une autre motorisation et furent des échecs.

    Le vol inaugural du Bolingbroke eut lieu le 14 septembre 1939 et fut mis en service le 15 novembre la même année. Les livraisons durèrent de décembre 1939 à septembre 1943. Les 151 Bolingbroke IV destinés à la patrouille maritime furent utilisés de 1940 à 1944 sur les côtes du Canada, aussi bien sur la facade Atlantique que Pacifique. Ils remplacèrent assez vite les Bolingbroke I dès novembre 1941 et équipèrent 4 squadrons. 2 squadrons de Bolingbroke furent déployés en Alaska lors de la campagne des Aléoutiennes. Le résultat fut un sous-marin japonais attaqué et peut-être coulé. Le dernier Bolingbroke IV fut retiré du service en septembre 1945.

    Le Bolingbroke IV T équipa pas moins de 11 Bombing and Gunnery Schools, dès octobre 1940. Il commença à être retiré du service à partir de février 1945, la N°6 B&G School de Montain View le conservant jusqu'à l'après-guerre.

    626 exemplaires furent construits**, tous utilisés par le Canada. Pas moins de 18 exemplaires ont survécu : un en Belgique, 10 au Canada (dont 3 en cours de restauration), 5 au Royaume-Uni (dont un en cours de restauration) et enfin 2 aux Etats-Unis. Un seul est en état de vol, qui essaye de se faire passer pour un Blenheim I : il est immatriculé G-BPIV.

    Le Blenheim fut donc utilisé par les Canadiens dans des rôles pour lesquels il était plus adapté, et tout autant nécessaires que les missions de première ligne : l'entraînement, bien sûr, mais également la surveillance et la protection des côtes, en particulier contre des attaques japonaises. La majorité des Bolingbroke ne vit pas le combat, ce qui valait mieux pour leur équipage (Le Blenheim était mortel de ce point de vue), et cela explique le nombre de survivants. Ce fut aussi le premier avion entièrement métallique à être construit au Canada.


    * qui pourrait faire référence soit à Henri IV, pas le nôtre mais un roi d'Angleterre du début du 15e siècle, soit à une ville de la province d'Ontario au Canada.

    ** 676 selon une source, dont 185 Bolingbroke IV.


    Versions :

    Bolingbroke I : Identique au Blenheim IV, 18 exemplaires. Moteurs Bristol Mercury VIII. Version de patrouille maritime et d'attaque.

    Ils furent utilisés dans 4 Squadrons : le N°119 d'août 1940 à août 1941, le N°8 à partir de décembre 1940, le N°115 d'août à décembre 1941, et le N°147 à partir de juillet 1942.

    Bolingbroke II : Prototypes du Bolingbroke IV, 1 à 5 Bolingbroke I modifiés avec des équipements US.

    Bolingbroke III : Version hydravion du Bolingbroke I, 1 exemplaire. Appareil équipé de 2 flotteurs Edo et de moteurs Mercury XV. 1er vol le 28 août 1940. 24 furent commandés en raison des excellentes caractéristiques de vol, mais aucun ne fut construit. Une source prétend qu'il y en eu 16.

    Bolingbroke IV : Version de patrouille maritime avec des équipements canadiens et américains. Moteurs Bristol Mercury XV, équipements de dégivrage, dinghy. 134 exemplaires.

    Le Bolingbroke IV équipa les mêmes squadrons que le Bolingbroke I, qu'il remplaça : Les N°8, 115, 119 et 147. Il quitta le N°119 dès juin 1942, les N°8 et 115 en août 1943 et le N°147 en mars 1944.

    Quelques Bolingbroke IV renforcèrent les effectifs des squadrons 13 (d'octobre 1941 à juin 1942) et 163 (mars à juin 1943).

    Bolingbroke IV T : Version d'entraînement, 457 exemplaires + 51 annulés. 350 conservaient les moteurs Bristol Mercury XV et 107 autres étaient dotés de moteurs Mercury XX. 6 d'entre eux furent dotés de doubles commandes.

    Bolingbroke IV TT : 89 Bolingbroke IV T modifiés en remorqueurs de cible.

    Ils entrèrent en service en août 1942 au sein des squadrons N°121 et 122, où ils furent retirés du service respectivement en mai 1944 et septembre 1945.

    Bolingbroke IV C : Version remotorisée avec deux moteurs Wright R-1820 Cyclone de 900 hp chacun. 1 seul exemplaire construit.

    Bolingbroke IV W : Version remotorisée avec deux moteurs Pratt & Whitney SB4G Twin Wasp Junior de 825 hp. 15 exemplaires construits.

    De peur de manquer de moteurs Mercury, les Canadiens tentèrent de motoriser le Bolingbroke avec des moteur Twin Wasp Junior, ce qui donna le Bolingbroke IV W. Mais ce Twin Wasp Junior était nettement moins puissant que le Mercury XV. Les performances en étaient nettement amoindries : il était pas foutu de maintenir son altitude sur un seul moteur, et sa charge offensive était diminuée de moitié. Comme les Britanniques maintinrent leur production de Bristol Mercury V, seuls 15 exemplaires furent construits. Ils furent employés au sein du N°119 squadron d'août à novembre 1941 avant d'être remplacés par des Bolingbroke IV.




    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bristol_Blenheim#Bristol_149_Bolingbroke


    https://www.avionslegendaires.net/avion-militaire/bristol-bolingbroke/


    https://en.wikipedia.org/wiki/Bristol_Bolingbroke


    http://www.canadianflight.org/content/bristol-bolingbroke-iv


    https://www.baesystems.com/en/heritage/bristol-149-blenheim-iv--and-bolingbroke-


    http://www.bombercommandmuseum.ca/bolingbroke.html


    http://www.bombercommandmuseum.ca/bristol.html


    https://www.warplane.com/aircraft/collection/details.aspx?aircraftid=7


    http://www.rcaf-arc.forces.gc.ca/en/article-template-standard.page?doc=bristol-bolingbroke-mark-iv-donated-to-17-wing/ho9s1as2


    https://www.nms.ac.uk/national-museum-of-flight/things-to-see-and-do/our-aircraft/military-aircraft/bristol-Bolingbroke/
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  • Clansman a écrit

    disponible au téléchargement en contenu DLC demain ou vendredi, ça dépend. :mrgreen:

    Un prix TTC ? :hehe:
    Nicolas
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  • La fiche sur le site

    La suite sur le Bolingbroke (version canadienne) disponible au téléchargement en contenu DLC demain ou vendredi, ça dépend. :mrgreen:
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  • En 1934, la Luftwaffe se réarmait en faisant passer ses futurs appareils pour des avions civils, voire de record. C'était le cas par exemple du He 70, connu pour être l'avion de transport civil le plus rapide du moment.

    C'est pour répondre à cette concurrence allemande que Harold Harmsworth, 1er vicomte Rothermere et propriétaire du Daily Mail, lança le défi à l'industrie aéronautique de construire "l'avion commercial le plus rapide d'Europe, voire du monde". Avec trois précisions : et d'une, il devait emporter 6 passagers et 2 membres d'équipage, de deux il était prêt à en acheter un exemplaire, et de trois il avait bien compris que cet avion étant plus rapide que les chasseurs de l'époque, il pouvait aisément être modifié en bombardier.

    Or, le concepteur en chef de Bristol, Frank Barnwell, travaillait depuis juillet 1933 sur le Type 135, un petit bimoteur monoplan à ailes basses. Les 2 hommes se mettent d'accord sur les points suivants : une vitesse de 240 mph à 6500 pieds, et le remplacement des Bristol Aquila (un moteur en étoile) par des Bristol Mercury. Le Type 135 devient alors le Type 142 et Lord Rothermere commande le prototype à la fin mars 1934.

    Celui-ci, surnommé "Britain First", effectue son vol inaugural le 12 avril 1935 à Filton Airport dans le Gloucestershire du Sud. Les tests montrent qu'avec une vitesse de 307 mph, il est plus rapide que n'importe quel chasseur de la RAF de l'époque. Rothermere le propose donc au gouvernement comme futur bombardier : dès juin le ministère de l'Air s'y intéresse et le 9 juillet, Bristol mène une conférence sur le meilleur moyen de le convertir en bombardier. Il en résulte la spécification B.28/35 de l'Air Ministry, qui officialise la transformation du Type 142 en 142M militaire et la commande de prototypes.

    Le principal changement concerne la relocalisation de l'aile, qui devient médiane et non plus basse. Cela permet d'accommoder plus de place pour la soute à bombes interne. Bien entendu, de l'armement défensif est rajouté, dans l'aile et dans une tourelle dorsale.

    A côté de ça, c'est un avion de construction essentiellement métallique, avec un train classique rétractable hydrauliquement. L'équipage est composé de 3 personnes : un pilote, un navigateur-bombardier et un opérateur radio qui fait aussi office de mitrailleur. Il est armé de 2 mitrailleuses de 7,7 mm : Une Lewis en position dorsale qui fut remplacée plus tard par une Vickers VGO plus moderne, et une Browning 1919 tirant vers l'avant. La soute à bombes permet d'emporter 1000 livres de charge militaire, soit 454 kg. Ses moteurs sont 2 Bristol Mercury VIII de 860 hp chacun.

    En septembre 1935, l'Air Ministry ressent l'urgence d'augmenter l'arsenal de la RAF. Aussi passe-t-il commande de 150 exemplaires avant même qu'un seul appareil ait volé. Le premier exemplaire de série, K7033, servit de prototype et ce fut d'ailleurs le seul. Il effectue son vol inaugural le 25 juin 1936, toujours à Filton.

    En avril 1936, le nouvel appareil prend le nom de Blenheim, en référence à une bataille de la guerre de Succession d'Espagne qui se déroula le 13 août 1704. Non seulement l'ancêtre de Churchill nous a mis une branlée à nous autres Français, mais en plus Blenheim se trouve en Bavière.

    Dès fin 1936, pas moins de 1568 exemplaires sont commandés, dont certains à l'export. De nouvelles lignes de production sont ouvertes, et des licences sont accordées à la Finlande et la Yougoslavie. Le Blenheim entre en service au sein du 114e Squadron de la RAF, le 10 mars 1937. Le 13 janvier 1938, le Blenheim est basé outre-mer au sein du 30e Squadron. Début 1939, les premiers Blenheim arrivent en Inde. La Grèce, la Roumanie et la Turquie sont également livrées.

    Au moment de la déclaration de guerre en septembre 1939, 2088 Blenheim étaient commandés et 1351 Blenheim Mk I avaient été construits rien qu'en Grande-Bretagne. 16 squadrons sont basés en Grande-Bretagne même, et 13 squadrons à l'étranger, en Egypte, à Aden, en Irak, en Inde ou à Singapour par exemple. La Fleet Air Arm équipa 12 squadrons avec le Blenheim.

    D'autres versions comme le Bolingbroke au Canada ou le Blenheim IV voyaient déjà le jour. 168 exemplaires de ce dernier sont déjà en service, et c'est un Blenheim IV qui effectue la première mission de guerre de la RAF, le jour même de la déclaration de guerre (la légende prétend même dans la minute). Il s'agissait d'une mission de reconnaissance au-dessus de Wilhelmshaven pour espionner la marine allemande. Les Blenheim effectuèrent des missions anti-navires pour le compte du Coastal Command et c'est encore un Blenheim IV, le 11 mars 1940, qui devint le premier avion de la RAF à couler un U-Boot, le U-31.

    Les Blenheim firent partie de la RAF Advanced Air Striking Force, le corps expéditionnaire envoyé en France pour contenir l'avance allemande. Ils vont payer un lourd tribut lors de la Bataille de France, y compris lors de bombardements au sol. Le 14 mai, pire jour de pertes pour la RAF, 40 Fairey Battle et Bristol Blenheim sur 71 sont perdus à l'ennemi. Malgré une forte escorte, les Blenheim vont souffrir d'un taux de pertes très élevé de 25 %, et même davantage, au-dessus de la Hollande et de la Belgique.

    Lors de l'évacuation de Dunkerque, environ 50 Blenheim restent en support afin d'harceler les assaillants. Mais les squadrons, épuisés, ont été rapatriés en Grande-Bretagne. Dès janvier 1941, l'état-major de la RAF doit admettre que le Blenheim a été dépassé par les progrès rapides des chasseurs, et que ses performances et son armement ne conviennent plus aux opérations.

    Le Blenheim est pourtant redéployé lors de la campagne de Norvège, qui dura jusqu'en juin 1940. Mais le manque d'équipements de dégivrage provoqua autant de pertes que l'ennemi. Lorsque la France capitula, une des premières unités des Forces aériennes françaises libres fut le Groupe Mixte de Combat (GMC) 1, doté de Lysander et de Blenheim. Il fut déployé en Afrique du Nord où il affronta les forces allemande et italienne.

    Le Blenheim continua à être employé lors de la Bataille d'Angleterre, en particulier pour bombarder des terrains occupés par les Allemands. Il y eu quelques succès, comme à Haamstede où quelques Bf 109 furent détruits, mais surtout des échecs et même, parfois, la destruction quasi-complète de l'escadrille comme lors de la mission du 13 août 1940 (11 Blenheim perdus sur 12).

    Le Blenheim fut également employé comme chasseur lourd, et allait rencontrer les mêmes problèmes que ses homologues allemands. Trop lent, trop lourd et trop peu maniable, il se révélait vulnérable de jour mais plus adapté à la chasse de nuit. En fait, le Blenheim fut le premier avion de chasse de nuit au monde : il entra en service au sein du Squadron 25 et revendiqua sa première victoire, un Do 17, le 18 juin 1940 (la nuit suivant l'appel de De Gaulle, oui). Environ 200 Blenheim I avaient été modifiés en Mk IF de chasse et livrés à partir de septembre 1938. En 1939, 7 squadrons étaient opérationnels. Il rencontra quelques succès lors du Blitz, mais sera finalement remplacé par le Beaufighter dès 1941.

    Le Blenheim eut sans doute la partie plus facile en Afrique du Nord, contre les Italiens. Quelques heures seulement après l'entrée en guerre de l'Italie, le 11 juin 1940, des Blenheim IV bombardaient des positions italiennes. En 1941, les Blenheim étaient envoyés en renfort en Afrique du Nord en passant par Malte. C'est à partir de l'Afrique du Nord qu'ils allaient être redéployé pour faire face à la menace grandissante du Japon Impérial.

    De nouveau, les Blenheim souffrirent face aux chasseurs japonais, en particulier lors de l'invasion de la Malaisie, à Singapour et à Sumatra. Il fut utilisé de manière intensive jusqu'en 1943, avant que ses missions de bombardement de jour ne soient confiées à des chasseurs-bombardier et lui-même relégué à des missions d'entraînement. Les Blenheim furent remplacés par les Douglas Boston ou les Mosquito et définitivement retirés du service de la RAF en 1944.

    La Finlande fut le premier client export du Blenheim : elle commanda 18 Blenheim I dès 1936, qu'elle reçut entre juin 1937 et juillet 1938. Elle avait aussi obtenu une licence de production pour la Valtion lentokonetehdas (VL). La guerre d'hiver avec l'URSS, commencée fin novembre 1939, intervint avant le début de la production finlandaise et 24 exemplaires supplémentaires furent commandés, pris sur les stocks de la RAF. A l'armistice, le 13 mars 1940, VL avait assemblé 55 exemplaires.

    VL continua à produire le Blenheim jusqu'en septembre 1944 et une centaine de Blenheim furent utilisés par la Finlande. Ils effectuèrent 423 missions lors de la guerre d'hiver, presque 3000 lors de la guerre de Continuation puis contre les Allemands en Laponie. 37 appareils furent perdus, mais ils revendiquèrent 8 victoires contre les Soviétiques.

    Le traité de Paris, signé en 1947, interdisait aux Finlandais d'avoir des bombardiers. Les Finlandais stockèrent les Blenheim survivants dès 1948, puis en remirent 5 en service pour tracter des cibles en 1951. Le dernier vol d'un Blenheim finlandais eut lieu le 20 mai 1958.

    La Yougoslavie avait également acheté 24 Blenheim I et acquit une licence de production pour 36 autres. Lorsqu'elle fut envahie par les Allemands, elle venait juste d'abandonner le Mk I pour le Mk IV sur les chaines de montage d'Ikarus, qui se chargeait de la production.

    La Grèce possédait 12 Blenheim IV qui furent utilisés contre l'Italie dès 1940. Ils furent rejoints par 6 Mk I en 1941. Au Moyen-Orient, elle utilisa 19 Blenheim IV de janvier 1942 à janvier 1943 puis 31 Blenheim V jusqu'en septembre 1943.

    L'Italie mit la main sur 2 Blenheim, un Blenheim IV qui avait atterri par erreur sur l'île de Pantelleria au 13 septembre 1940 et l'autre provenant de Yougoslavie. Elle trouva le moyen de les perdre, les Britanniques les récupérant en Afrique du Nord.

    Outres les Forces Françaises libres, les Polonais utilisèrent 5 Blenheim au sein du 307 Polish Night Fighter Squadron, 4 pour des missions d'entraînement et 1 comme avion personnel pour le général Władysław Anders.

    Au sein du Commonwealth, il fut utilisé par l'Australie (2 Squadrons), le Canada (3 Squadrons), la Nouvelle-Zélande (1 Squadron) et l'Afrique du sud (1 squadron).

    Enfin, l'Inde, le Portugal et la Turquie furent aussi des utilisateurs du Blenheim. Dans le cas du Portugal, la contrepartie était de permettre à la RAF d'utiliser des bases aux Açores. La Chine (nationaliste) aurait été utilisatrice du Blenheim.

    Au total, 4422 exemplaires furent construits, un seul a survécu. C'est un exemplaire finlandais (un Mk IV construit en Grande-Bretagne) actuellement exposé au Musée de l'aviation de Finlande à Tikkakoski. Le Blenheim en état de vol en 2018 est en réalité un Bolingbroke reconstruit. En 1996, un Blenheim IVF fut récupéré au large de la Crète et confié au musée de la force aérienne grecque où il est toujours en restauration.

    Le Blenheim était donc typique de ces avions du début de la seconde guerre mondiale : modernes au milieu des années 1930, ils étaient déjà dépassés 5 ans plus tard. Les moteurs étaient dépassés en puissance, ce qui entraînait un armement trop léger et un manque de blindage.


    Versions :

    Type 142 : Prédécesseur civil, un exemplaire.

    Blenheim I (142M) : Version initiale de série, 1552 exemplaires. 2 moteurs Bristol Mercury VIII de 840 hp, charge militaire de 1000 livres, 2 mitrailleuses de 7,7 mm (Vickers K en position dorsale).

    La Finlande utilisa 30 Blenheim I construits en Grande-Bretagne et 45 Blenheim I construits par elle-même. La Yougoslavie acheta 24 Mk I, et en construisit un certain nombre, dont 8 furent cédés à la Croatie, un autre en Italie et 6 autres en Roumanie (qui en avait déjà 12 d'origine britanniques, depuis novembre 1939). 20 cellules presque complètes, ainsi que des pièces détachées furent vendues à la Finlande par l'Allemagne.

    La Grèce en posséda 6, livrés en février 1941. Le Canada et la Pologne en utilisèrent un petit nombre. La Turquie reçut 30 Blenheim I de fin 1937 à février 1939. La force aérienne indienne utilisa 5 Blenheim I de 1941 à 1942.

    Blenheim IF : Variante de chasse de nuit du Blenheim I, 200 Mk I modifiés. Radar AI Mk III ou Mk IV et 4 mitrailleuses de 7,7 mm dans une nacelle ventrale.

    Blenheim II : Version de reconnaissance à long rayon d'action. 1 seul exemplaire construit.

    Blenheim III : Mes sources savent pas ce que c'est, alors je risque pas de vous en parler.

    Blenheim IV (149) : Version améliorée, 3307 exemplaires. 1er vol 24-09-37.

    Moteurs plus puissants (Bristol Mercury XV de 905 hp en étoile), blindage supplémentaire, mitrailleuses supplémentaires mais toutes du calibre de 7,7 mm (2 en tourelle dorsale, 2 autres placées sous le nez et tirant vers l'arrière). En plus des 450 kg en interne, le Blenheim IV pouvait emporter 150 kg de charges offensives en externe. Par rapport au Blenheim I, le Blenheim IV était reconnaissable à son nez plus long.

    La Finlande posséda 22 Mk IV, dont 10 construits par elle-même. La Yougoslavie était sur le point d'en achever lorsqu'elle fut envahie en avril 1941. 20 cellules de Blenheim IV presque complètes aboutirent en Finlande. La Grèce posséda au total 31 Blenheim IV, dont 12 avant la seconde guerre mondiale. L'Italie captura un Blenheim IV, la Pologne en utilisa une poignée dont un pour le transport de VIP. Le Canada l'utilisa dans ses squadrons 407 et 406.

    Blenheim IVF : Variante de chasse à long rayon d'action du Blenheim IV. 60 Blenheim IV environ furent modifiés.

    Armement identique à celui du Blenheim IF. Le Canada l'employa au sein du No. 404 Squadron. Le Portugal en reçut 12 à partir de 1943 pour sa force aérienne, plus 12 autres pour son aéronavale. Les exemplaires de cette dernière rejoignirent plus tard la force aérienne.

    Blenheim IVL : Version de bombardement à long rayon d'action.

    Le Portugal en reçut au moins 8 qui rejoignirent l'escadrille ZE à Ota.

    Blenheim V : Ultime version produite, destinée au bombardement à haute altitude.

    Entrée en service en juin 1942, elle équipa 13 squadrons (essentiellement au Moyen-Orient et en Asie), mais ne resta en service que quelques mois. La Grèce en utilisa 31 exemplaires de janvier à septembre 1943. 3 Blenheim V furent réceptionnés par le Portugal. Le Portugal conserva ses Blenheim jusqu'en 1947.



    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bristol_Blenheim


    https://encyclopedie-des-armes.com/index.php/aviation/chasseurs-de-nuit/1322-bristol-blenheim-mk-if


    https://www.avionslegendaires.net/avion-militaire/bristol-blenheim/


    https://en.wikipedia.org/wiki/Bristol_Blenheim


    https://www.militaryfactory.com/aircraft/detail.asp?aircraft_id=293


    https://www.aircraftrestorationcompany.com/blenheim/


    http://warbirdsnews.com/warbird-restorations/bristol-blenheim-flies.html


    http://www.airpages.ru/eng/uk/blenh1.shtml


    https://www.baesystems.com/en/heritage/bristol-149-blenheim-iv--and-bolingbroke-


    https://www.battleofbritain1940.net/0012.html


    http://www.bombercommandmuseum.ca/bristol.html


    https://www.rafmuseum.org.uk/research/collections/bristol-blenheim-iv/
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  • Blenheim IV
    FiAF
    Image
    97 Blenheim utilisés de 1937 à 1958
    75 Bleinheim I et 22 Blenheim IV
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  • Bristol Blenheim
    Bombardier bimoteur de construction britannique
    produit à 4422 exemplaires

    Bolingbroke IVT (version canadienne)
    ex RCAF
    Image
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