Cette logique répond effectivement à une stratégie de type guerre froide, où la dispersion des appareils permettait de les préserver de la destruction des assauts ennemis.vigi a écrit
ogotaï a écrit
Personnellement, je n'ai toujours pas saisi l'intérêt des STOVL et des appareils à décollage vertical.
Donc, mon choix est fait.
Si l'on regarde uniquemet du coté naval, il est vrai que l'interet est discutable. Parce-que, un porte-aéronef ou un porte avions, une fois que celà a pris une volée d'une quinzaine de Kitchen ou de ces descendants…ben, çà coule au fond…et vu qu'un Rafale ou un F-35 çà flotte pas…dans ce cas autant avoir des Rafales.
Le concept VTOL à terre par contre est un peu different.
Nous sommes tous d'accord pour dire que le VTOL par excellence est le Harrier.
Et pourquoi a-t-il été dévellopé à la base ?
En premier lieu, pour l'appui-feu, l'assault et le bombardement avec sa version GR (le Sea-Harrier n'arrivant qu'un peu plus tard); le tout dans un concept de guerre froide ou les hordes rouges dévastaient les bases aériennes et leurs pistes de 3 km indispensables aux Tornado, Bucanneer, Mirage et autres Eagle…
Et comme dit le vieil adage…pas de bras! pas de choco…euh…non!…pas de piste! pas d'avions!…
Ben si!
Le Harrier veille, tapis dans la clairière de la Foret Noire ou, au croisement de la D-142 et de la VC-38, près à stopper vaillamment les hordes de T-72 de la Garde et les T-54 de la XLVIII Armée du front de la Volga.
Tel est (était) le concept du Harrier, disposer de moyens aériens sans les infrastructures nécessaires aux appareils classiques.
La question a se poser aujourd'hui, quant à l'utilité du VTOL est:
Risque-t-on encore de rencontrer des conflits du type guerre froide, à savoir, un combat avec un ennemi avec des armées structurées ?
Mais dans l'environnement actuel, la tendance est plutôt de regrouper les matériels et infrastructures dans de lourdes installations. Dans les "conflits assymétrique", il est en effet plus simple de protéger une seule base lourdement défendue plutôt qu'une multitude de dépôts logistiques dispersés.
D'un point de vue naval, le seul intérêt pour moi était le moindre coût de la plate-forme. Les petits porte-aéronefs d'assaut restaient raisonnables par rapport à un CATOBAR. Puis sont apparus les HMS Queen Elisabeth et autre Prince of Wales…