Invention la plus utile pour l'avion

ogotaï a écrit

le manuel du bord indique qu'il est strictement interdit de se mettre en vrille

Erreur mon cher Ogotaï sur Fouga c'était une des première chose que l'on apprenait, on en faisait au moins 2 ou 3 à chaque vol…

Le_Petit_Prince a écrit

ogotaï a écrit

le manuel du bord indique qu'il est strictement interdit de se mettre en vrille

Erreur mon cher Ogotaï sur Fouga c'était une des première chose que l'on apprenait, on en faisait au moins 2 ou 3 à chaque vol…

dans ce cas, correction : le manuel du bord indique qu'il est strictement interdit de se mettre en vrille sans le faire exprès !

na !

ogotai a écrit

dans ce cas, correction : le manuel du bord indique qu'il est strictement interdit de se mettre en vrille sans le faire exprès !

na !

Et ben, prenez en de la graine les gars!! Regardez comment se rattrapper quand on se fait coincer par St-Ex…. Décidement très fort cet ogotai!!!!

heu non non, sur un fouga il faut se débrouiller pour en sortir et si ça ne marche pas tu laches toutes les commandes et il sort tout seul de la vrille…

C'est ce qu'on dit de dire aux moniteurs…..

Clavier a écrit

C'est ce qu'on dit de dire aux moniteurs…..

Pas du tout, on a tous essayé et ça marche….

ça a marché pour toi …..

pour toute appareil, je crois qu'il suffit de lâcher les commandes pour sortir de vrille.

pour le mirage F-1, je possède une VHS ou il y a un chapitre sur ses essais et justement la mise en vrille volontaire, et le pilote à juste à relacher les commandes et l'avion reprend de lui même.

tiens regarde çà ST-EX.

Les figures dissymétriques et la fougue de certains pilotes peuvent faire énormément souffrir la structure d'un avion.
au point de la vriller .

en instruction sur Fouga avec un élève, à 25.000 ft, le pilote amorce une vrille volontaire.

Un tour. Deux tours. Sortie ! Procédure de sortie de vrille effectuée.

rien ne se passe. trois tours. quatre tours. re-procédure de sortie. toujours pas d'arrêt de la vrille.

l'altimètre dégringole à toute vitesse.

la consigne normale est d'abandonner un avion à 10.000 ft si l'on n'a pas repris le contrôle.
l'instructeur n'ordonne pas l'évacuation. Il n'y a pas de sièges éjectables sur les Fouga. L'évacuation en cours de vrille présente donc des risques majeurs pour les pilotes.

cinq tours. six tours…. toujours aucun effet.
sept tours. huit tours.
miracle : à 5.000 ft, ça s'arrête.

résultat de l'enquête : la cellule du Fouga était légèrement vrillée. probablement à cause d'applications répétées de commandes dissymétriques, un peu trop brutalement peut-être.

et l'efficacité des commandes s'en trouvait réduite. en tout cas, suffisamment pour rendre inopérante la procédure normale de sortie de vrille en altitude.

commentaire de l'instructeur chanceux : "c'est probablement la densité de l'air, plus importante dans les basses couches, qui a rendu aux commandes un peu de leur efficacité".

et qui leur a sauvé la mise ce jour-là.

petit cours pour ceux qui se pose encore des questions.
http://www.ffplum.com/Images/Upload/Fiches_Techniques/Vrille.pdf


petites vidéo sur les vrilles.
http://rafaero.free.fr/voltige4.html

little boy a écrit

pour toute appareil, je crois qu'il suffit de lâcher les commandes pour sortir de vrille.

Eh ben mon colon…….!

little boy a écrit

pour toute appareil, je crois qu'il suffit de lâcher les commandes pour sortir de vrille.

Heu avec un Mirage III il faut savoir qu'il pert 10.000 Ft par tour, alors il faut mieux s'en sortir rapidement…

Au fait Little boy l'histoire avec le Fouga en vrille cela s'est passé où et en quelle année ?

Les commandes électriques empêchent ( en théorie ) de sortir du domaine de vol donc de décrocher involontairement.
La vrille est un décrochage dissymétrique en altitude (donc une sortie du domaine )
Elle doit être évitée sur avion de combat car très difficile à récupérer.
Je crois que sur F 16 il faut débrancher pour repasser en manuel et accompagner le mouvement de l'avion au manche pour en sortir en récupérant de la vitesse, après tu peux réenclancher les CDVE .

Les appareils de dernière génération (Rafale, F22…) possèdent-ils encore un système "manuel" (hydraulique) ou sont-ils "tout électrique" ? Dans ce cas, la programmation ne doit souffrir d'aucun disfonctionnement, il n'y a pas de solution de secours…

Il y a forcément de l'hydraulique sur un avion .
je n'ai jamais vu encore d'amortisseur électrique ….
le circuit secours est je suppose une redondance des CDVE
le pilotage manuel à l'ancienne ne doit pas permettre grand chose …
mais je ne suis pas spécialiste …..

Le_Petit_Prince a écrit

little boy a écrit

pour toute appareil, je crois qu'il suffit de lâcher les commandes pour sortir de vrille.

Heu avec un Mirage III il faut savoir qu'il pert 10.000 Ft par tour, alors il faut mieux s'en sortir rapidement…

Au fait Little boy l'histoire avec le Fouga en vrille cela s'est passé où et en quelle année ?

désolé, je n'est pas plus d'infos que cela.

ceci est encore une histoire de sous car pour réduire la masse sur un avion celà passe par la suppression de kilomètres de tuyauteries qui acheminent la puissance hydraulique depuis les pompes de génération de puissance, entraînées par les réacteurs, jusqu’aux lieux d’utilisation : gouvernes, freins, train d’atterrissage, etc.

c’est dans cette voie que Messier-Bugatti développe des systèmes de plus en plus électriques (électro-hydrauliques) en parallèle à la délocalisation de la génération hydraulique au plus près des équipements : LEHGS (Local Electro-Hydraulic Generation System).

on place sur chacun des circuits hydrauliques de freinage, un système de génération secours, de type EHA.

la suppression des circuits de secours habituels et l’utilisation de freins monocavités plus légers permettent un important gain de masse, de l’ordre de 1500 kg sur un avion.

d’ici quelques années, les freins eux-mêmes pourront être actionnés par des moteurs électriques, grâce à des EMA, Electro Mechanical Actuators, en lieu et place des pistons hydrauliques actuels.

cette innovation a d’ores et déjà été sélectionnée pour le futur 787 Dreamliner de Boeing, innovation que développe Messier-Bugatti pour l’avionneur américain et dans le cadre de développements exploratoires pour Airbus.

avec ce type de freins, l’hydraulique disparaît au profit de l’électrique.
source: messier-bugatti

et le RAFALE en est déjà un exemple.

alors se pose la question en cas de foudroyement.