Depressurisation

Quel est l'altitude maximale d'éjection, pour ne pas subir les méfaits de la dépressurisation?

la préssurisation est obligatoire au-dessus de 3000 mètres pour un avion commercial.

la cabine est alors préssurisée à une pression de 2500 mètres donc, logiquement, si l'avion et en dessous de 2500 mètres il n'y a pas de phénomène de dépréssurisation, car n'ayant pas de différence de pression négative entre l'extérieur et l'intérieur.

Mais est-il possible qu'un pilote s'éjecte à 11 000m?

Mais bien sûr Airazor,

Seulement, il serait bon que tu prépares une boîte en sapin pour ton pilote…
Parque là, je doute qu'il ait une réserve d'oxygène suffisante après son éjection…

il est vachement gai votre sujet !

si le siège est au-dessus de 3000m ou si les G sont égales ou supérieures à 4G, un mécanisme va retarder l’extraction du parachute personnel par les parachutes stabilisateurs ;

a haute altitude, celà permet à l’occupant, toujours assis dans son siège, de parvenir par une descente rapidement stabilisée, à une altitude sûre où il peut se passer de l’alimentation secours en oxygène.

à grande vitesse, le stabilisateur permet de ralentir la vitesse de chute.

en cas de non fonctionnement du siège ou d’un mécanisme après éjection, le pilote dispose d’un système manuel de déverrouillage et d’ouverture de son parachute personnel.

mais à 11.000 mètres celà risque d'être juste quand même.

Faut dire qu'à cette altitude la pression est moins de 0,3 bars.
Mais selon vous, quel est l'altitude maximal sécuritaire d'éjection pour un avion de combat.

je sais pas si il y a une altitude maximale d'éjection (hormis le fait du manque d'oxygène, du froid…)

car si c'est un problème mécanique (problème moteur), le pilote, avant éjection, s'efforcera de d'utiliser les procédures afin soit de relançer le moteur en cas d'extinction, de trouver la panne.

dans tous les cas essayer de se mettre dans des conditions favorables à l'éjection.

par contre si c'est un problème plus grave (feux), où il faut que quelques secondes pour réfléchir, là la question se pose pas vraiment pour le pilote: mourir dans son appareil ou essayer de s'éjecter malgré les risques et comme on dit: "advien que pura"

Les chasseurs français se limitent volontairement à 50000 ft.

Au dessus il faut une combinaison strato pour contrer les effets du décompression explosive ( explosion verrrière)

Le domaine d'éjection monte jusqu'à 50000 ft. A noter qu'il y a une bouteille O² dans le siège. Dans ce cas la séquence de séparation/ouverture à lieu à 10000 ft sauf séquence manuelle !

bonne semaine

c'est 50000ft max. avec toute fois la reserve suivante: ne pas prendre ne forte inspiration avant de tirer sur la poignee mais plutot se vider les poumons.

la bouteille d'O2 qui equipe le mark10 fait 7minutes environ…

il n'y a pourtant pas beaucoup de raison qui ferait qu'on s'ejecte à 50000ft… deja parcequ'on y est pas souvent, les combat se deroulent plutot maxi au niveau 300. Peut-etre un feu.

Pour ce qui est des ejections il n'y a pas de niveau préconisé, quand tu dois sauter ,tu sautes ou tu es mort, c'est la meilleure regle.
Toutefois dans certaines conditions, des procedures peuvent donner des indications preferentielles d'ejection: par exemple en cas de perte de controle (vrille incontrolable) l'altitude d'ejection est de 10 000 pieds en condition de vol VMC, si IMC ejection a tous niveau.
Pour ce qui est de l'altitude max de 50000 pieds, bien des pilotes la depassent sans combinaison strato.

Question plus ou moins hors sujet…
Y a t-il un nombre maximum d'ejection autorisé pour un pilote ?
Quand j'étais sur le Foch, une légende courait (pas trop vite, c'est interdit dans les coursives ) comme quoi le pilote de l'étendard IV endommagé par un SAM non explosé en ex-yougoslavie ne s'était pas éjecté car s'aurait été sa dernière fois. Il n'aurait plus eu le droit de piloter ensuite… Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne à ce sujet ?

ogotaï a écrit

Question plus ou moins hors sujet…
Y a t-il un nombre maximum d'ejection autorisé pour un pilote ?
Quand j'étais sur le Foch, une légende courait (pas trop vite, c'est interdit dans les coursives ) comme quoi le pilote de l'étendard IV endommagé par un SAM non explosé en ex-yougoslavie ne s'était pas éjecté car s'aurait été sa dernière fois. Il n'aurait plus eu le droit de piloter ensuite… Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne à ce sujet ?

De ce que viens de lire sur un forum, a priori un pilote de chasse a droit à deux éjections maximales. Après il peut toujours voler, mais sur des avions sans sièges éjectables… Voici un lien aussi qui parle d'éjections :
http://users.telenet.be/lode.stevens/cma/abandon.html


Et un homme surnommé l'homme crêpe, car il a encaissé un nombre incroyable de "g" :
http://en.wikipedia.org/wiki/John_Stapp

zewhite a écrit

Pour ce qui est des ejections il n'y a pas de niveau préconisé, quand tu dois sauter ,tu sautes ou tu es mort, c'est la meilleure regle.
Toutefois dans certaines conditions, des procedures peuvent donner des indications preferentielles d'ejection: par exemple en cas de perte de controle (vrille incontrolable) l'altitude d'ejection est de 10 000 pieds en condition de vol VMC, si IMC ejection a tous niveau.
Pour ce qui est de l'altitude max de 50000 pieds, bien des pilotes la depassent sans combinaison strato.

En effet, on peut grimper au dessus de 50000ft meme si c'est hors du domaine de vol mais franchement on y reste pas longtemps, il y a risque d'extinction. C'est pas bien grave me direz vous on à 50000ft pour rallumer… Mouai bof parceque le domaine de rallumage lui ne va pas jusqu'à 50000ft…

En théorie, dans les textes, si on perd le controle à 22000ft et que l'on part en vrille, si il y a une couche à 21000ft, c'est éjection dès que l'on passe dans la couche. Sans avoir cherché à sortir de vrille. Des vrilles incontrolables, connais pas, il y a une procédure pour sortir de vrille. Des pilotes d'essais ont été payé pour les tester et ce n'est pas rare d'avoir une perte de controle en combat sans conséquence.